Zonaria, voici un groupe suédois qui fait de plus en plus parler de lui, grâce notamment à son premier et très bon album, « Infamy and the
Breed »
Le groupe se veut à la fois moderne, grâce à une production impeccable et quelques bruitages synthétiques, tout en restant classique dans sa façon de composer. On peut parler de death mélodique, certes, mais l’énergie n’est pas mise de côté pour autant. Les paries rapides sont très nombreuses et certains riffs se révèlent bien tranchants ("The
Armageddon Anthem"). De plus, le batteur ne lésine pas sur les parties de double. Quelques synthés bien dosés sont également de la partie et apportent un petit côté futuriste aux compos.
Vue comme ça, cette tambouille a l’air tout ce qu’il y a de plus ordinaire, mais les musiciens, malgré leur jeune age, sont de très habiles compositeurs et tous les morceaux tiennent parfaitement la route. Les soli sont eux aussi parfaitement mis en place et le jeune soliste se montre bien inspiré en évitant de tomber dans le piège des démonstrations techniques interchangeables.
Impossible toutefois de ne pas faire le rapprochement entre
Zonaria et
Hypocrisy, influence qui saute directement aux oreilles lors de certaines parties mélodiques ou certaines intro ("
Evolution Overdose"). Mais le groupe se montre suffisamment malin pour ne pas tomber dans le plagiat grossier.
Pour être franc, sur la longueur les morceaux finissent par paraître un peu trop semblables les uns aux autres, mais par pitié, ne coupez pas le cd avant la onzième piste, "The
Black Omen", LE morceau de l’album.
Zonaria nous garde le meilleur pour la fin avec une mélodie aussi simple que captivante, mélodie que j’ai eu en tête pendant des jours.
Pour un premier album, le groupe en impose par sa maîtrise technique parfaite et par son sens aigu de la mélodie qui fait mouche. Je prends le pari Que
Zonaria va devenir une référence d’ici peu de temps…
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