Catacomb est un groupe toulonnais formée en 1990. Le groupe compose le très bon "
The Lurker at the Threshold" en 1991 avant d’enregistrer en 1993, la démo «
In the Maze of Kadath ». Le groupe est alors, à ce moment-là, composé de Jérôme et Ben tenant respectivement batterie/ basse, de Tony et Mike aux guitares, de Nathalie aux claviers, James tenant le micro. Parallèlement à la sortie de la démo en K7,
Catacomb signe un contrat avec
Drowned Productions, pour la commercialisation des deux premiers titres sous forme de EP vinyl
Après une introduction aux claviers, le groupe balance un « The Key » rappelant le groupe américain
Nocturnus, avec des guitares techniques, un rythme majoritairement mid tempo et un clavier soutenant discrètement les guitares, renforçant ainsi les atmosphères sombres. Pourtant le groupe est loin d’être un simple clone du fameux groupe floridien, comme le prouve « Hallucinated Moutains » mélangeant brutalité et finesse, allié avec une technique renversante, bluffant notamment lors du duel de soli entre Mike & Tony. « Time’s Lurker » montrent que le groupe est bel et bien un groupe différent de
Nocturnus, où les blasts-beats sont de mises, placés aux endroits clés, soutenue par le guttural profond de James, donnant ainsi un ton plus brutal. L'apogée est alors atteint sur le merveilleux
Nemesis, parfaitement équilibré, avec ses soli éclatants et ses ambiances occultes, comptant parmi les chansons les plus mémorables du death metal français.
Catacomb s’impose ainsi, à l’époque, comme un des groupes les plus importants de la scène française mais aussi comme un de ces meilleurs espoirs, surprenant par son mélange de technique et d'ambiance très sombre. Le groupe splitte malheureusement quelques années plus tard, pour revenir brièvement, le temps de l'EP
We Shall Inherit sorti en 2001, oscillant cette fois dans des sphères death & blackmetal moins brutales. Il laisse en tout cas derrière lui la fabuleuse démo
In the Maze of Kadath qui, malgré quelques défauts inhérents aux budgets serrés des démos (comme sa production méritant plus d'épaisseur), se classe parmi les plus belles pièces du deathmetal français.
Je reviendrai vous dire ce que j'en ai pensé....
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