In Retribution of Life and Decay

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13/20
Nom du groupe Gates Of Aaru
Nom de l'album In Retribution of Life and Decay
Type Album
Date de parution 30 Janvier 2014
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. Severance of an Enigmatic Law 01:35
2. Welcome to the New Dawn 04:27
3. Death's Wake 04:27
4. In Retribution of Life and Decay 06:03
5. Keepers of Sanity 04:10
6. The Croatiîn Rhapsody 03:30
7. Extinction 04:04
Total playing time 28:16

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Gates Of Aaru


Chronique @ Matai

21 Juin 2014

The Croatiin Rhapsody

Gates Of Aaru nous vient d’Afrique Du Sud. Je ne me suis jamais vraiment intéressée à la scène metal de ce pays, et à l’occasion de cette chronique, je viens de découvrir une chose : il semblerait que ce quatuor soit le seul officiant dans le black symphonique. De quoi poser une oreille attentive sur leur tout premier album nommé « In Retribution of Life and Decay ».

Le groupe ne s’est formé que l’année dernière sous l’impulsion des deux frères Kemp (Leon et Charles, respectivement batteur et guitariste). Il est toutefois loin de faire dans l’amateurisme. On sent qu’il s’est bien préparé avant de commencer à composer, si on en croit la qualité sonore de cet album. Composé de sept titres pour à peine trente minutes, on penserait plutôt à un EP. Cela ne les empêche pas de faire fort dès le départ avec un black très orchestral teinté d’éléments death metal.

« Severance of an Enigmatic Law » est une ouverture particulièrement agréable et détaillée qui aurait pu faire office de musique de film. Les instruments sont très réalistes, que ce soit les cordes ou les percussions. Ils nous embarquent dans un endroit serein mais à la fois inquiétant. Et en effet, il ne s’agit que du calme avant la tempête puisque « Welcome to the New Dawn » fait office de déflagration. Un déferlement de riffs, de blasts et d’éléments orchestraux s’abattent sur l’auditeur, de façon un peu trop brutale toutefois. L’ensemble se retrouve happé si bien qu’on ne sait plus trop où on en est, et ce dès le début. On pourrait penser au côté brouillon des compos et de la prod du « Labyrinth » de Fleshgod Apocalyse. On est donc écrasé un peu trop rapidement.

Une fois qu’on s’habitue au bourrinage, on découvre un groupe qui en veut et qui n’hésite pas à y aller franco dans la puissance de ses riffs, de sa batterie et des touches symphoniques, comme sur « Death’s Wake ». Heureusement, quelques moments de répit font leur apparition, mais ne sait pas rassurants pour autant. Les sonorités sont riches, les chœurs sont dramatiques, les notes des instruments à corde s’envolent…mais ils finissent toujours par être rattrapés par le rouleau compresseur de la batterie.

Gates Of Aaru semble se servir des guitares comme d’un soutient aux orchestrations et non l’inverse, comme s’il voulait créer une BO violente et apocalyptique. Entendez par là que les guitares se retrouvent souvent étouffées par la batterie et les claviers, qui ont le premier rôle dans cet album. La voix aussi a une bonne place, alternant chant back et growl death, mais elle manque encore de charisme, si bien qu’on l’oublie facilement, comme sur « Keepers of Sanity », un peu trop linéaire.

Il y a tout de même des choses bien sympathiques sur cet album, la qualité des orchestrations, certaines mélodies et ambiances, et puis le titre « The Croatiin Rhapsody », instrumental, qui joue la carte du néoclassique. La batterie est cette fois-ci plus calme et ne laisse ressortir que sa double pédale. Ce sont les guitares et les claviers qui sont les rois, enchaînant des mélodies qui auraient pu être entendues sur des symphonies du XVIIIe siècle.

« In Retribution of Life and Decay » aurait été plus appréciable si la batterie n’avait pas été aussi bourrine ou si elle avait été moins mise en avant. Du coup, lors de la première écoute, on n’a l’impression d’avoir écouté que du bruit. Il faut s’habituer pour percevoir toutes les sonorités et la qualité des orchestrations. Par contre, une fois bien dans le bain, il n’est pas facile de retenir un titre en particulier tant les compositions manquent de force. Il faudra attendre le second opus pour voir si cette direction est bien celle qu’a choisi d’emprunter Gates Of Aaru…

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