In Darkness

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Agathodaimon
Nom de l'album In Darkness
Type Album
Date de parution 28 Juin 2013
Style MusicalBlack Gothique
Membres possèdant cet album38

Tracklist

1.
 In Darkness (We Shall Be Reborn)
 06:20
2.
 I’ve Risen
 04:49
3.
 Favourite Sin
 05:44
4.
 Oceans of Black
 05:33
5.
 Adio
 05:21
6.
 Somewhere Somewhen
 05:48
7.
 Dusk of an Infinite Shade (Amurg)
 04:42
8.
 Höllenfahrt der Selbsterkenntnis
 06:00

Bonus
9.
 Adio (Acoustic Version)
 03:27

Durée totale : 47:44

Acheter cet album

 $19.06  18,19 €  9,99 €  £13.42  $21.61  18,45 €  13,70 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Agathodaimon


Chronique @ Matai

23 Juillet 2013

Un album en demi-teinte...

Agathodaimon, une des figures emblématiques du black mélodique allemand depuis plus de quinze ans, a toujours eu une carrière en dents de scie avec de bons albums mais aussi des moins bons, si bien que sa discographie complète est loin d’être remarquable. Et pourtant, signé chez Nuclear Blast dès le départ avec « Blacken the Angel » jusqu’à la sortie du très bon « Phoenix » chez Massacre Records, Agathodaimon a plus d’une corde à son arc. Son seul souci, c’est de ne pas réussir à être constant, ainsi un album peut être excellent et un autre terriblement ennuyeux. Le groupe avait tout de même réussi à sortir deux bons opus d’affilée (« Serpent’s Embrace » et « Phoenix ») mais il semblerait que la série s’arrête ici puisque le nouveau « In Darkness » n’est, et il faut le dire, pas à la hauteur…

Le visuel est d’emblée très beau puisqu’Agathodaimon remet le couvert en affichant une statue sur l’artwork. Elle a deux facettes différentes, une normale et une « pourrissante » ou tombant en poussière, ce qui n’est pas sans rappeler la statue de « Majesty and Decay » d’Immolation. Ceci dit, celle d’Agathodaimon nous laisse deviner les relents gothiques qui parsèment la musique des Allemands. Ils se focalisent sur les ambiances mélancoliques et froides, principalement véhiculées par les guitares, et mettent les claviers au second plan, de sorte à ce qu’ils soient moins proéminant, comme ils avaient pu l’être sur « Phoenix » ou « Serpent’s Embrace » par exemple. « In Darkness », l’éponyme, est donc l’un des seuls morceaux très tourné vers le black symphonique. Les guitares envoient des riffs épiques, accompagnés de claviers incisifs. Si le chant black est toujours aussi tranchant, le chant clair du guitariste a perdu de son romantisme pour un ton plus guerrier. « I’ve Risen » aussi a une bonne empreinte symphonique mais la mélodie sent le réchauffé et l’erreur de prononciation de « Risen » (prononcé exactement comme « reason ») donne un tout autre sens aux paroles et la musique semble tout à coup moins imposante.

Le reste de l’album perd toute accroche, notamment à cause de morceaux plus mous comme un « Favourite Sin » bien niais ou un « Oceans of Black » hors propos avec ses vocaux synthétiques. « Höllenfahrt der Selbsterkkenntis » aussi peine à nous faire adhérer à cause de son manque de force. Agathodaimon avait émis l’idée d’intégrer des influences doom dans ses compositions, histoire d’alourdir l’ensemble, mais il manque de la cohésion entre tous les éléments si bien qu’on se perd au fil de l’album. Heureusement toutefois que les Allemands restent fidèles à eux-mêmes sur certains titres comme « Dusk of an Infinite Shade » ou « Adio », alternant parties très mélodiques et entraînantes, parties plus profondes, et parties acoustiques, histoire d’apporter une pause.

Si on le compare aux dernières sorties d’Agathodaimon, « In Darkness » est décevant et bien en deçà de l’excellent « Phoenix ». Moins accrocheur, moins puissant et moins envoûtant, il ne fait que confirmer cette carrière en dent de scie, même si certains morceaux sont plutôt bons. Si on le compare au reste des sorties black mélo, « In Darkness » est un album moyen et bien en deçà du potentiel du groupe, qui nous a déjà habitués à mieux. On peut même dire que la statue sur la pochette est à l’image de l’opus : en demi teinte…

10 Commentaires

10 J'aime

Partager

Matai - 23 Juillet 2013: Ouais, j'avoue...
Jeromelegnome - 25 Juillet 2013: Ah merde ouais c'est vrai j'avais pas fait gaffe aux ongles... Pourtant il est toujours représenté comme ça lors de son voyage dans la "Divine Comédie". Mouais c'est peut-être pas lui alors bref j'aurais mieux fait de me la fermer avant de faire mon cuistre lol
NICOS - 30 Juillet 2013: Merci pour cette chronique. Je ne suis déjà pas fan de Phoenix. Par contre, on parle des deux dernières réalisations qui sont très bonnes, mais je leur préfère III.
Vrael - 14 Octobre 2013: Sympa la chro, je me demande pourquoi étant fan du groupe sur SoM j'ai pas reçu le message indiquant la sortie d'un album/une chro dessus... enfin peu importe. "Une discographie en dents de scie", ça tu l'as dit... mais les albums eux-mêmes sont en dents de scie xD : faut voir avec "Serpent's...", on passe d'une espèce de black mélo moderne ("Cellos...") à une mélasse popisante (titre éponyme) pour carrément se diriger vers l'indus ("Faded Years")... Perso, j'ai jamais pu avaler Phenix, même si j'adore 'Devil's Deal'. Savoir qu'ils remettent un peu de "goth", là, me met la puce à l'oreille mais ça reste à voir...
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire