Impergium - Towards Judgement

Liste des groupes Black Metal Niden Div. 187 Impergium - Towards Judgement
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16/20
Nom du groupe Niden Div. 187
Nom de l'album Impergium - Towards Judgement
Type Compilation
Date de parution 2004
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album10

Tracklist

IMPERGIUM (1997)
1. Impergium
2. Genocide
3. Judgement Dawns
4. In the Twilight of Dawn
5. The Execution
6. Funeral Pyres
7. Hate
8. Mass Burial Disorder
9. The End
TOWARDS JUDGEMENT (1996)
10. Black Water
11. Retinence
12. A View in the Black Mirror
13. Towards Judgement

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Niden Div. 187


Chronique @ Behemoth49

21 Mars 2011

Une véritable déferlante de brutalité maitrisée.

« Ainsi font, font, font, les petites marionnettes. Ainsi font, font, font, trois petits tours et puis s’en vont ». Cette chanson pour enfants pourrait parfaitement illustrer la carrière de Niden Div 187, formation suédoise crée en 1995, composée entre autres d’un membre de Dawn, d’un ex Dawn et d’un ex Thy Primordial, pour splitté deux années plus tard. Cependant, malgré cette très courte période d’existence, Niden Div 187 aura laissé deux méfaits dans l’histoire. En effet le combo est auteur d’un mcd intitulé Towards Judgement sorti en 1996 et d’un full length, qui verra le jour l’année suivante, portant le nom d’Impergium. Toujours est-il que quelles qu’en soient les raisons, le groupe décida de se séparer en ce même année 1997. Ces deux objets étant devenus assez difficile à trouver, Necropolis Records eu la glorieuse idée de rééditer ces deux enregistrements sur un même format, pour le plus grand bonheur de nombre de fans, y compris votre serviteur.

Une atmosphère sombre et apocalyptique.

Voilà à quoi nous fait tout d’abord irrémédiablement pensé l’illustration de la pochette. Une usine désaffectée se trouvant à l’autre bout d’un no man’s land aux allures de couloirs de la mort. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette pochette correspond exactement au contenu de la galette. L’introduction « Impergium » continue dans ce sens avec des bourdonnements industriels et un cri d’écorché vif. Nous voici dans le bain, directement plongés dans l’apocalypse qui va prochainement s’abattre sur nous. « Genocide » arrive et la machine de guerre est lancée. Et elle ne s’arrêtera plus …
Des samples (dialogues de films ou sons de fusillades) renforcent cette atmosphère de guerre inquiétante et résolument noire comme par exemple dans les titres « Funeral Pyres », « Hate » ou encore « The End ». L’aspect martial n’est pas non plus à négliger, le plus souvent représenté par le martèlement de la caisse claire (« Genocide ») ou par une lente marche funéraire comme lors de l‘intro de « Funeral Pyres ». Nous sommes dans un climat de guerre, et nos quatre suédois mettent le paquet pour ne pas nous le faire oublier.

Une brutalité clairement mise en avant …

Et oui, brutal est sans contestation possible l’un des maîtres mots de cet opus. Que ce soit par l’intermédiaire du batteur, mitraillant ses fûts la plupart du temps ou de Henrik Forss vomissant sa haine à la face du monde, l’album et le mcd en question sont semblables à un panzer en pleine charge que rien n’arrêtera jusqu’à l’annihilation totale de ses ennemis. La voix est arrachée, brute et assez basse. Etant donné que c’est le même vocaliste, écoutez Dawn si vous voulez avoir un aperçu du coffre du monsieur.

… mais n’éclipsant pas de nombreuses subtilités.

Les guitares tiennent le rôle principal au sein de la musique de Niden Div 187, et cela s’entend. Les riffs, souvent utilisés de manière répétitive, créent une mélodie hypnotisant l’auditeur et l’accompagnant sur le champ de bataille. En effet, si le jeu de batterie laisse penser aux obus s’abattant sur le no man’s land, les guitares tiennent le rôle de mitraillettes arrosant sans cesse l’ennemi. Le tempo est souvent le même, mais les variations de six cordes sont tout de même assez récurrentes (« In the Twilight of War », « Black Water »). Un aspect linéaire peut se dégager lors des premières écoutes. Cependant, si vous forcez la chose, vous vous apercevrez que cet album est bien plus complexe qu’il n’en a l’air. Ainsi, quelques breaks font leur apparition ici et là, comme par exemple sur « Mass Burial Disorder ». La batterie fait également preuve d’un peu plus de finesse que l’apparence ne laisserait croire, élément discernable lors de l’écoute d’un titre comme « Judgement Dawns ».
Vous vous en douterez, mais la place que tient la basse n’est pas très importante. Mais elle se permet malgré tout quelques petites apparitions remarquées, comme sur l‘interlude« The Execution ».

Un aspect mélodique à ne pas négliger.

Malgré la brutalité de l’album, de nombreuses mélodies sont présentes, par l’intermédiaire des guitares. Ainsi le riffing accrocheur de « Genocide », de « Mass Burial Disorder » ou encore de l’épique « Towards Judgement » contribue fortement à la richesse de la musique des suédois. Ainsi, les émotions sont tout de même relativement présentes et cela ne peux que sublimer les compositions.

Même si le style du mcd et de l’album sont très proches, on y trouve tout de même quelques différences. Premièrement les quatre morceaux contiennent des riffs plus lents mais également plus thrash, ce qui n’est pas en soi désagréable. Cependant la principale différence concerne le son de l’enregistrement. Effectivement l’album est bien mieux produit et mixé que le mcd qui dispose d’un son relativement trop aigu.

Dans le paysage musical, on ne compte malheureusement plus les innombrables sorties que l’Histoire à mis de côté. Sachez tout de même que cet opus vaut vraiment le coup, pour n’importe quel fan de black metal. Un tel mix entre brutalité, mélodies, intensité et émotions devrait bénéficier de plus de reconnaissance. Mais la faute sans doute à la (beaucoup trop) courte carrière du groupe. « L’homme meurt, mais pas ses actes ». Rien n’est plus vrai dans ce cas …

7 Commentaires

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Behemoth49 - 21 Mars 2011: Tout d'abord merci pour ton commentaire, long mais instructif.
Juste pour préciser ce que j'entend par les mélodies et émotions évoquées dans ma chronique. Les riffs de morceaux comme Genocide, Towards Judgement ou Mass Burial Disorder me filent des frissons (je suis peut être le seul après tout) mais j'y décèle (peut être à tord) un certain sentiment de "nostalgie".
Pour ce qui est "de la finesse de la batterie", je voulais simplement dire par là qu'elle s'autorisait quelques variations et qu'elle n'était pas monotone, comme on peut le penser lors des premières écoutes.
Ihopeyoudie - 25 Mars 2011: Putain tu chies, il défonce ce truc!
 
Sathanas - 25 Mars 2011: Boris tu le revends combien ton Niden div ? Perso j'ai découvers ce groupe chez matthieu et je trouve ça vraiment bon !
Vondur - 20 Novembre 2013: J'aime bien ce groupe ça envoie la patate. Un pote avait acheté Impergium à sa sortie, je lui ai d'ailleurs taxé ya déjà un bon moment faudra que je pense à lui rendre!
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Chronique @ Nattskog

10 Novembre 2004
Niden Div. 187 est un groupe de black brutal suédois formé en 1995 et à l’origine de deux crimes : le mini album « Towards Judgement » de 1996 et « Impergium » de 1997… et plus rien. Le groupe s’est réparti dans les projets parallèles de ses membres (Dawn ou Thy Primordial pour les plus connus). Cet album est la réédition de ces deux pièces désormais introuvables, en un CD. L’un des CDs les plus violents du black…

Le nom du groupe en dit long sur ce qu’on va trouver comme ambiance : la musique est lourde, sombre, rapide, très violente et assez tendancieuse en général. Assez proche d’un death brutal, Niden Div. 187 ne tombe pas dans le "tout technique" et certaines parties souffrent un peu trop du 100% bourrin, mais franchement, ça défoule et c’est fait pour ça.
Ici il ne faut pas s’attendre à trouver des claviers ou des chants féminins un tant soit peu fins. Ce disque, c’est la guerre ! Les seuls samples sont des bruits de combats urbains ou des sons de chenille de char.
Tout le reste n’est que mitraillage de batterie, perforage de tympans par des guitares purement black suédois et un chant plein de haine qui rappelle bien celui de Dawn (les premiers albums).
"Un album commun" me direz-vous. Certes, mais je pense que si Niden Div. 187 surpasse Marduk en violence et Dark Funeral en Führer… oups pardon, en fureur - c’est grâce à cette touche Dawnienne qui surnage dans ce chaos de guitares, de sueur et de sang. C’est cette touche qui fait que les riffs ne sont pas de simples accord joués par dessus un déchaînement de batterie, qui fait que l’on ressent quelque chose de plus profond que de la haine bête et méchante à l’écoute de ce dique : une sorte de tristesse, voire de compassion.
Un album entre death et black donc, très polémique pour les âmes pures, très bon pour les autres. Dans quel camp êtes-vous ?

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