Le groupe
Metal Mélodique
Hardline, déjà fort de 4 albums plus un live, revient cette année avec dans ses besaces l'album
Human Nature. Celui-ci annonce aussi le retour au bercail du guitariste historique Josh Ramos qui, rappelez-vous, était revenu en 2009, pour l'enregistrement du moyen
Leaving the End Open.
Depuis, pas mal d'événements auront bouleversé la carrière du groupe. À commencer par la restructuration complète du groupe en
2012, Johnny Gioeli restant le seul maître à bord. Il sera rejoint par le talentueux Alessandro Del Vecchio, claviériste, multi-instrumentiste, compositeur, touche-à-tout et producteur de la plupart des albums de l'écurie Frontiers Records. Quant au reste du groupe, il sera complété de Francesco Jovino (
Primal Fear,
Sinner, Ex-
UDO) à la batterie, d'Anna Portalupi à la basse et de Thorsten Koehne à la guitare, remplacé depuis par Josh Ramos.
Pour la production de l'opus, c'est naturellement Alessandro De Velcchio qui sera aux manettes et le dotera d'un son de guitare massif, voire plus Heavy, qu'à l'accoutumée, mais tout en gardant ses influences
Hard Rock des 70's et début 80's, dont le groupe
Rainbow, surtout au niveau du chant et des compositions. Donc, pas vraiment de nouveaux ingrédients dans la musique et recette du groupe, mais n'allez pas croire que celui-ci navigue en pilotage automatique. En effet, avec
Human Nature, il nous présentera ses différentes facettes, dont celle la plus Heavy avec des guitares plus acérées et plus présentes que sur ses dernières productions.
Venons-en au contenu de l'opus, qui démarre vraiment fort, avec le direct et enlevé "Where
Will go from Here" à la mélodie qui fait mouche. D'autres titres de même acabit parsèmeront l'album : le rapide "Running on Empty" au gros riff et chorus de guitares Heavy, accompagné du chant puissant et subtil de Gioeli, "The World is Falling
Down" n'est pas en reste, avec ses envolées de guitares où l'influence de Ritchie Blackmore n'est jamais très loin. Fréquemment, le propos se fera plus mélodieux, comme l'attestent les superbes mid tempos que sont l'immédiat "Nobody's Fool" et "In the
Dead of the
Night" et son couplet refrain mémorable, assurément l'un des meilleurs titres de l'album. Ou plus lent avec "Trapped in Muddy Water" très purpulien dans les entournures. Ecoutez ses guitares mélodieuses et ses nappes d'orgue Hammond pour vous en convaincre. N'oublions pas "
United We Stand" avec ses claviers modernes et interventions de guitare incendiaire signées Ramos.
Par ailleurs, côté ballades, le groupe nous gâtera avec pas moins de 2 superbes et langoureuses chansons. La première, une
Power ballade, l'éponyme, très mélodieuse et dans la même veine que ce que propose Johnny Gioeli avec
Axel Rudi Pell. La seconde, "Take Your
Home", très belle, tout en piano/voix dévoile un Johnny Gioeli à fleur de peau.
La pochette à l'artwork plutôt sobre s'inscrira sur le thème des opposés. En effet, celui-ci nous dévoilera un globe terrestre avec les symboles du yin et du yang, apposé sur un fond bleu et rouge feu, représentant les éléments de l'eau et du feu, le tout surmonté du logo du groupe.
Malgré des changements incessants de personnel, le groupe
Hardline montre une fois de plus l'étendue de son talent, en réalisant un album passionnant sur la totalité de ses 11 pistes, avec des morceaux variés, puissants et mélodieux. Alors, si vous êtes amateur de chant félin et éraillé tel que celui de Johnny Gioeli et de lignes de guitare Heavy, cet opus devrait vous intéresser.
Human Nature, un splendide album d'un groupe injustement sous-estimé.
Super groupe, en effet sous estimé mais qui régale les nostalgiques du hard fm des années 80/90.
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