Hope Dies Last

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13/20
Nom du groupe Taleteller
Nom de l'album Hope Dies Last
Type Album
Date de parution 14 Fevrier 2014
Style MusicalMetal Symphonique
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1.
 Once Upon a Time
Ecouter03:41
2.
 Shameless
Ecouter03:48
3.
 Hope Dies Last
Ecouter04:49
4.
 One of Us
Ecouter04:48
5.
 Sweet Piano
Ecouter04:29
6.
 Dream Lands
Ecouter04:25
7.
 Wind Rider
Ecouter04:21
8.
 Last Dance
Ecouter03:43
9.
 Puppet Show
Ecouter04:33
10.
 Finding You
Ecouter04:27
11.
 New Day to Me
Ecouter06:37
12.
 Until My Last Breath
Ecouter08:18
13.
 Ever After
Ecouter03:24

Durée totale : 01:01:23

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Taleteller



Chronique @ ericb4

20 Septembre 2017

Une œuvre subtile et touchante mais encore trop inégale...

Jeune quintet hongrois originaire de Budapest créé en 2013, Taleteller oeuvre dans un metal mélodico-symphonique à chant féminin aux relents rock et folk, dans le sillage de Nightwish (première mouture), Leaves' Eyes, Lyriel ou encore Midnattsol. Sur cette scène metal pléthorique en formations émergentes, ce combo souhaite, lui aussi, faire entendre sa voix. Et ce, à l'aune d'un introductif album full length sorti en 2014 intitulé « Hope Dies Last » ; roborative auto-production de 13 titres égrainés sur un ruban auditif d'une heure et témoignant d'une ingénierie du son soignée, dont un mixage bien équilibré, même si certains enchaînements inter pistes s'avèrent rugueux. Ce faisant, nos cinq acolytes (Edina Sarközy (frontwoman), Csaba Dobos (guitare), Robert Mészaros (basse), Tibor Toth (claviers) et Mikos Roth (batterie)) nous convient à un message musical énergisant, éclectique, parfois énigmatique et romantique.

Quelques pistes up tempo semblent se détacher du lot de par leurs envoûtantes séries d'accords et leurs saisissantes joutes instrumentales. Ainsi, on ne pourra éluder la fresque « Until My Last Breath » dans la lignée d'Epica qui, au fil de ses 8 minutes d'un spectacle épique, se plaît tant à nous secouer par sa rythmique enfiévrée et ses roulements de tambour qu'à nous surprendre par ses frasques oratoires. D'autre part, l'énergisant « One of Us » livre des couplets bien ciselés et une déesse muée en prédatrice. Dispensé en duo mixte, l'entraînant « Last Dance », dans le sillage d'un The Gathering des premiers émois, tire également son épingle du jeu, captant le tympan par son infiltrant refrain et ses fines modulations rythmiques. On aurait toutefois espéré une présence plus affirmée et un poil plus tonique de la partie masculine pour nous impacter plus franchement.

Dans une énergie plus contenue, le collectif hongrois marque des points supplémentaires. Ainsi, « Hope Dies Last », mid tempo d'obédience metal symphonique gothique dans la lignée de Theatre Of Tragedy, avec une touche de Midnattsol, charme tant par son atmosphère sulfureuse, rendue sensuelle par les avenantes inflexions de l'interprète, qu'au regard de son entêtant refrain. Dans cette mouvance, le syncopé « Puppet Show » livre à la fois un grisant pont techniciste où synthés et guitares sont au corps à corps et une frissonnante armée de choeurs secondant l'inspirée frontwoman.

Lorsqu'il ralentit encore la cadence, le combo semble plus à son aise, nous offrant quelques subtils moments de zénitude profonde. D'inspiration folk, dans la veine de « The Islander » de Nightwish, l'envoûtant low tempo « Once Upon a Time », faisant résonner flûtes et cornemuse, au fil des claires impulsions de la sirène et sous couvert d'enveloppantes nappes synthétiques, capte l'attention sans avoir à forcer le trait. Touchante ballade atmosphérique livrant un sensible piano/voix sur fond de riffs émoussés, « Sweet Piano », pour sa part, nous mène en de célestes contrées. Evoluant avec grâce et sur une sente mélodique aux fines nuances, la maîtresse de cérémonie nous insuffle ses mots bleus non sans profondeur d'âme. On ne restera pas moins suspendu aux subtiles variations et aux gradations des choeurs sur le troublant et nightwishien « New Day to Me » Autre ballade non dénuée de charme mais évoluant sur un cheminement mélodique plus linéaire, « Finding You » se pare elle aussi de choeurs évoluant crescendo, accompagnant une déesse un tantinet moins inspirée.

Enfin, contrairement à nombre de ses pairs, le groupe a opté pour une fermeture de l'opus par une frileuse mais apaisante outro instrumentale. Ainsi le cinématique « Ever After » octroie de douces et radieuses nappes synthétiques, auxquelles vient opportunément se superposer une dense chorale. Une manière habile de clore le chapitre.

Malgré ses qualités, le combo accuse également quelques baisses de régime. Parmi les passages en-deçà des pistes sus-citées, on retiendra d'une part le mid tempo « Dream Lands ». Pourtant porté par un refrain invitant, en raison d'un cheminement harmonique peu loquace et d'un placement approximatif de la frontwoman, l'effort aura peu de chances de galvaniser les foules. Dans la mouvance de Leaves' Eyes à l'époque de « Lovelorn », les up tempi sympho gothique «  Shameless » et « Wind Rider », quant à eux, déploient leurs riffs grésillants tout en développant une ligne mélodique certes agréable mais pas inoubliable. On regrettera également quelques faussetés trahissant un manque d'implication vocale de la part de la belle.

Au final, le manifeste alterne de bons passages, aptes à nous retenir plus que de raison, avec d'autres plus en retrait, bien plus dispensables. Varié dans ses ambiances, ses rythmiques et ses jeux vocaux, le combo a surtout opté pour des moments intimistes pour nous rallier à sa cause. Ce qui semble lui avoir réussi. Toutefois, une œuvre plus équilibrée entre up et low tempi, moins d'approximations eu égard aux inflexions de la belle et davantage d'épaisseur artistique auraient été souhaitables pour impacter sans jambage l'aficionado des sources d'influence du combo. Bref, on effeuille un message musical subtil mais encore trop inégal pour prétendre à une inconditionnelle adhésion. On attend donc un sursaut de la part de nos acolytes. Peut-être à l'aune d'un second album full length ?...


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