Homo Divisus

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14/20
Nom du groupe Deathbringer
Nom de l'album Homo Divisus
Type Album
Date de parution 09 Décembre 2007
Style MusicalDeath Progressif
Membres possèdant cet album4

Tracklist

Bonustracks
1.
 Prisoner
 06:09
2.
 The Keeper of Pain
 09:36
3.
 I Am What I Am
 07:16
4.
 Castigatio
 06:29
5.
 Aversion
 06:13
6.
 Labores Semper Tecum
 05:43
7.
 Aisthetes
 04:40
8.
 Black Pilgrim
 13:47
9.
 Secret Track
 00:36
10.
 No Mean City (Nazareth cover)
 08:01
11.
 Flesh and the Power It Holds (Death cover)
 08:21

Durée totale : 01:16:51

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Deathbringer


Chronique @ Matai

14 Mars 2012

Malgré une complexité certaine et "casse gueule", Deathbringer arrive à intégrer des passages saisissants

Deathbringer, c'est une formation aux différentes couleurs et nationalités, les membres étant biélorusses ou polonais et leur musique très métissée. Chacun apporte sa pièce à l'édifice, sa façon de voir les choses en fonction de son pays et de sa culture. Cela ne nous étonnera donc pas de constater que le death metal de Deathbringer se retrouve aussi carré et précis que le death metal polonais mais aussi très progressif, technique et mélodique, comme ce qu'ont l'habitude de nous concocter les pays de l'Est.

Ce n'est pas pour rien que la production a été confiée à Szymon Czech (Sceptic, Vesania, Devilish Impressions) dans les Studios X en Pologne et que certaines parties guitares ont été réalisées par Jacek Hiro. Le rendu est assez impressionnant, dans la mesure où le savoir faire de chacun se fait ressentir. De plus, le death progressif de Deathbringer se veut très long, avec des morceaux approchant les treize minutes, pour le meilleur et pour le pire...

Pour le meilleur car il s'agit d'un death metal intelligent, avec des structures calculées bien que peu définies tant tout part plus ou moins dans tous les sens. Les titres, dans leur globalité, comportent énormément de parties suivant, bien évidemment, une logique prédéfinie comme un « Prisoner » ou un « I Am What I am », très long mais assez bien construit, dans un style très technique et mélodique, avec une voix pas loin d'Anders Friden période « Clayman ».

Le groupe nous octroie des accélérations du plus bel effet, passant de parties lancinantes à quelque chose de plus agressif. Chaque instrument est à l'honneur, les guitares ayant le premier rôle mais n'omettant pas de laisser une place à la basse qui nous fait des lignes quelque peu fantaisistes. Ajoutez à cela la qualité des textes, des thèmes philosophiques ou existentiels et on se retrouve avec un death prog mélo avec des touches heavy assez attrayant vu de cet aspect là. « Black Pilgrim » peut faire partie des titres à retenir, alternant bien les différentes humeurs et parties, proposant des touches atmosphériques voire djent à certains moments.

Pour le pire car il est très difficile de suivre la cadence ! Le groupe a beau avoir l'audace de faire de son death prog un metal très complexe, il n'en demeure pas moins « casse gueule ». Si on n'arrive pas à suivre les premières minutes et les premières techniques, on se retrouve perdu jusqu'au bout ! Et c'est le risque, dès qu'on s'attache à des groupes de prog. Alors oui, Deathbringer pourrait se situer dans la même veine que Cynic, il possède ce petit grain de folie perturbant, mais malgré des passages plus conventionnels et plus ancrés dans un esprit death mélodique, il n'empêche que l'écoute est compliquée et qu'on peut vite être lassée.

Petit point non négligeable, les reprises ! On comprend mieux d'où vient ces touches heavy et ces relents death metal floridiens. Nous avons donc droit au « No Mean City » de Nazareth et au « Flesh and the Power It Holds de Death. Deathbringer accélère le rythme et l'agressivité pour le premier, ajoutant sa touche technique et progressive au sein du titre (on atteint quand même les huit minutes au lieu des six minutes). Le chant se rapproche du black selon les intonations et finalement, on se retrouve avec le morceau le plus maîtrisé et le plus accrochant de l'album. Pour ce qui est de Death, Deathbringer affirme (ou confirme) son admiration pour cette formation américaine pionnière du death metal. Rien de réellement extravagant ici, il s'agit tout simplement d'un hommage, rien de plus.

Que retenir de ce « Homo Divisus » ? Que c'est du death progressif bien complexe qui peut toutefois ravir les inconditionnels de titres tortueux et difficiles à analyser. Il faut simplement réussi à rentrer dans l'univers de Deathbringer sans lâcher prise une seule fois et c'est là qu'on peut découvrir tout le potentiel de ce groupe particulier qui arrive, tout de même, à intégrer des passages saisissants.

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