Avec ses 7 ans d'existence, le super groupe, fondé en 2013 par le guitariste australien David Lowy, contre vents et marrées, nous revient en ce début d'année avec dans ses besaces un nouveau manifeste de
Hard Rock 'N' Roll intitulé
Holy Ground, mais avec un line up légèrement modifié.
C'est-à-dire sans le bassiste Marco Mendoza, et surtout, le chanteur John Corabi présent dans le groupe depuis 2015. C’est donc
Glenn Hughes (The
Voice of Rock) qui hérite de la basse et du micro laissés vacants, ce qui aura pour effet de renforcer le côté dynamique du groupe.
Comme quoi, l'EP 4 titres
The Lockdown Sessions paru en juillet ne nous mentait pas quant au futur contenu de ce quatrième opus studio de
The Dead Daisies nommé
Holy Ground. En effet sur cet album, le groupe aura pris le soin de mettre les petits plats dans les grands en nous proposant un
Hard Rock vitaminé, plus groovy et brut de décoffrage que sur ses 4 prédécesseurs.
Pour cette nouvelle offrande, avec le groupe
The Dead Daisies, et sans trop en faire des tonnes le chanteur bassiste
Glenn Hughes dont l'énergie est toujours aussi débordante à 69 printemps, nous conduira vers les hautes sphères d'un
Hard Rock à la fois mélodieux, efficace et brut de décoffrage. Dans un registre classique façon
Deep Purple avec l'introductif "
Holy Ground (Shake the Memory)", "
Chosen and Justified", "Uspoken" (mon titre préféré) et son jeu de batterie genre frappe de bûcheron ainsi que le rampant "
My Fate" aux guitares chantantes.
Plus dynamique aussi, avec "Come Alive" et "
Righteous Days" constitués tous deux de riffs et soli de guitares tranchantes. Ou bien sur des rythmes plus balancés avec le bien nommé "Like No Other (Bassline), plus groovy, avec "Busted and
Flow", au jeu de basse ronde et funky. Il faut bien reconnaître que le groupe et son nouveau chanteur bassiste auront été soucieux de satisfaire leurs fans les plus pointilleux.
Hormis tous ces excellents titres dynamiques, accrocheurs et mélodiques, il serait inconvenant de ne pas citer également l'épique et très Heavy "
Far Away" qui se distinguera par une lente et mélodieuse introduction montante crescendo qui à 03:30 minutes, révélera un redoutable break bardé de guitares incendiaires suivi d'un imposant et dévastateur solo inspiré du blond guitariste. Un étonnant et excellent morceau qui d'après les déclarations de
Doug Aldrich dans la presse spécialisée, aurait été inspiré par le lourd et long "
Forevermore" de
Whitesnake de l'album de même nom paru en 2011.
Plus immédiat et varié que ses prédécesseurs, ce nouvel opus n'en est pas moins une nouvelle réussite prouvant le talent de ses géniteurs. À propos de talent, il faut rendre honneur à
Glenn Hughes, qui à 69 printemps semble n'avoir rien perdu de son énergie,créativité et puissance vocale.
Si l'on fait abstraction de la dispensable reprise du "30 Day in the
Hole" du groupe Rock
Humble Pie, ce
Holy Ground, de par son côté immédiat et énormes atouts, risque fort de propulser définitivement le groupe
The Dead Daisies, parmi les valeurs sûres du genre
Hard Rock de cette décennie.
Du moins, s'il continue sous cette incarnation cela va de soi!
si l'ensemble de l'album est du même niveau que les titres que j'ai entendus (holy ground, unspoken et bustle and flow), l'année 2021 débute fort pour le hard-rock.
Glenn Hughes associé aux autres, ça promettait le meilleur, et c'est le cas ! Bon, je ne suis pas objectif sur Hughes tellement j'adore ce gars...
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