Le groupe allemand Black & Damned voit le jour en 2020 à Stuttgart sous l’impulsion du guitariste bassiste Michael
Vetter (Ex-
Pump) et du chanteur Roland 'Bobbes' Seidel (Ihresgleichen), au timbre vocal rappelant parfois celui de
Bruce Dickinson, mais aussi JB de grand
Magus dans ses expressions les plus rugueuses. Le reste du line up, sera complété d'Aki Reissmann (PUMP) à la deuxième guitare, d'Axel Winkler (Ihresgleichen) à la batterie et d'Ali Gözübüyük (
Bionic Angel) à la basse.
Musicalement, Black & Damned évolue dans un mélange énergique de Heavy,
Power à l'allemande aux touches épiques et puise ses influences auprès de groupes précurseurs du Heavy
Metal classique, voire de la NWOBHM tels que
Black Sabbath, Iron Maiden, mais aussi
Manowar,
Eternal Champion, voire du côté d'
Helloween et
Freedom Call pour son côté Happy.
Une fois en studio, le groupe désireux de proposer un premier opus de qualité aura la bonne idée de faire appel à des musiciens chevronnés du milieu Heavy
Power allemand tels qu'Axel Mackenrott (
Masterplan, ex-
Beautiful Sin) aux claviers, Axel Winkler (
Division Of Madness, ex-Ihresgleichen, Ex-Francis Soto) à la batterie et Tommy Laasch pour certains chœurs.
C'est donc en ce début d'année, sur le label grec ROAR! Rock of Angels Records, que le combo allemand nous propose
Heavenly Creatures son premier album studio. Il bénéficiera d'une production relativement puissante, homogène et moderne due notamment au travail exemplaire d'Achim Köhler (
Manilla Road,
Primal Fear,
Rage,
Brainstorm, etc.) au mixage et mastering.
Les 12 titres qui sont présentés sur cette première réalisation de Black & Damned, ne sont certes pas des modèles d’originalité, mais l’efficacité qui s'en dégage nous offre quelques très bons moments, à commencer par le dynamique "the World
Bleed" qui se distinguera par un chant puissant et âpre, le tout renforcé de riffs de guitares imparables. Ou plus divertissant, avec "
Born Again" et "The 13 Th
Sign" constitués tous deux d'interventions de guitares harmonieuses et refrains fédérateurs (Happy), façon
Helloween ou
Freedom Call.
Mais là où le groupe se distingue le plus, c'est avec ses morceaux les plus épiques tels que le lourd "Liquid
Suicide" au refrain fédérateur et leads éblouissants, l'hymnesque et ravageur "We are
Warriors", qui se distinguera par une magnifique intro d'instrument celtique et un chant puissant aux chœurs guerriers. Dans un registre plus sombre n'omettons pas "The Wardress" au chant à la fois lyrique et rugueux paré de leads de guitares flamboyantes et le menaçant " A
Whisper in the
Dark", sans oublier "
Decide of Your
Destiny, au chant et chœurs virils, ainsi que la power ballade "
War is Just Another" à l'atmosphère sombre presque progressive, parée de légères cordes et chœurs inquiétants.
En dehors de quelques petites imperfections avec quelques titres qui manquent parfois de caractère et d'accroche surtout dans leur forme la plus mélodieuse ("
Dream to Say Alive" ou le classique "
Salvation"), voire dispensables avec l'éponyme, grâce à une instrumentation et interprétation sans failles dont un chanteur au timbre chaleureux, ce premier opus authentique, constitué de titres fédérateurs et entraînants, sans réinventer le genre Heavy
Power, n'en demeure pas moins une excellente carte de visite pour le groupe Black
And Damned.
Très bonne chronique, comme d'habitude ! J'ai adoré ce premier album !
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