Première galette du groupe qui monte doucement mais trés surement et qui aime bien faire les choses. La preuve en est ce
Heartbreak System, un nom qui ne sonne pas trés
Death mélodique et pourtant à la première écoute aucun doute n'est possible. Une première production disais-je et qui semble avoir suivie consientieusement chaque étape du bon parcours pour arriver à un résultat de qualité: un concept de départ bien déterminé, des musiciens qui en veulent, travailler avec les bonnes personnes, soigner le tout et on obtient un album trés honorable pour un jeune groupe.
Mais comment écouter
Overload sans forcément avoir une pensée pour les pionniers de Goteborg dont les breaks voix claire/voix death mid tempo ou soutenu sont si caractéristiques...?
Difficile certes, mais en portant une oreille plus attentive on y retrouve diverses d'influences dont thrash, metalcore et du bon gros death plus classique, bien que le groupe reste foncièrement une formation death mélodique.
On commence donc avec Believe in
Nothing qui est une trés bonne entrée en matière, bon son et rythme entrainant dés les premières secondes, chanson qui semble être forgée pour la scène avec un refrain mid tempo qui se retient facilement. Certains morceaux se détachent nettement du lot comme Magnificient Alienation où son rythme puissant et saccadé nous donne forcément envie de headbanger en rythme mais où le chant un peu trop eraillé devient malheureusement too much. Dance in Tear est également un morceau à retenir, une power ballade plutot inattendue ou tout se mélange: pluie d'arpèges, chant clair et backing vocals death, diversifiée, avec une entrée de jeu plutot soft la montée en puissance se fait sentir au bon moment pour nous garder en émoi, malgré un furtif solo on ne voit pas les 6 minutes passer, surprenante et reussie.
Un petit tour par Forward to Rewind où les influs se font nettement plus thrash/core, puis on monte en agressivité et en vitesse avec
Retaliate où l'on se rapproche définitivement d'un death métal plus gras et plus classique, morceau court (environ 2min) ne nous laissant pas une seconde pour souffler!
On finit sur une instru des plus étrange à mon gout vu le contenu de l'album, E.C.G. se démarque avec ses sons electro mais où l'on retrouve le riff de Believe in
Nothing qui introduit l'album.
Un premier opus honorable donc et de bonne production mais qui marque malgré tout un léger essoufflement à partir du 7ème morceau.
A noter que le mixage fut réalisé par une grande pointure du milieu Goran Finnberg à Goteborg connu pour avoir longtemps collaboré avec
In Flames,
Soilwork etc...
HBS est diversifié et il faut surtout considérer cet album comme un démonstration du potentiel du groupe et de ses musiciens et non comme un aboutissement. Tout le monde y trouve un peu son compte finalement grace à ses influences diverses et variées il y en a un peu pour tous les gouts.
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