Hail Death

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13/20
Nom du groupe Black Anvil
Nom de l'album Hail Death
Type Album
Date de parution 26 Mai 2014
Style MusicalBlack Thrash
Membres possèdant cet album17

Tracklist

1.
 Still Reborn
Ecouter09:09
2.
 Redemption Through Blood
Ecouter06:44
3.
 Eventide
Ecouter06:43
4.
 Seven Stars Unseen
Ecouter07:50
5.
 G.N.O.N.
Ecouter05:56
6.
 Until the End
Ecouter07:11
7.
 My Hate Is Pure
Ecouter05:02
8.
 N
Ecouter06:50
9.
 Next Level Black
Ecouter11:39

Bonus
10.
 Under the Rose (Kiss Cover)
Ecouter04:39

Durée totale : 01:11:43

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Black Anvil



Chronique @ growler

29 Octobre 2014

un disque incohérent, inintéressant, fade, sans relief et dénué d’inspiration

Composé d’anciens membres de Kill your idols ou de Cro-Mags, Black Anvil surprit le microcosme métallique en publiant « Time Insults the Mind » en 2008. En effet, très loin des origines « hardcore » de ses membres, Black Anvil puise son essence au sein de la scène extrême des années 80, en ayant pour influence des formations mythiques comme Venom, Possessed, Darkthrone, Celtic Frost ou Hellhammer, avec, il faut bien le reconnaître, une certaine réussite, qui leur ouvrit grand les portes de Relapse Records. Malheureusement, les new-yorkais ne confirmeront pas l’essai avec leur offrande suivante, « Triumvirate », montrant clairement un groupe en quête d’une identité propre. Alors, qu’en est-il de « Hail Death » ?

Plus c’est long, plus c’est bon ! Si cet adage est vérifié, « Hail Death » qui succède de 4 longues années son prédécesseur, ne peut être alors que très bon. Après une introduction acoustique aux relents presque andalous, les hostilités débutent par un larsen, avant qu’un mid-tempo efficace ne prenne le relais sur fond de mélodie très teinté « black-metal », rythmé par des cassures lourdes des accélérations frénétiques blastées et il en sera de mise tout au long de cet album. Nous pouvons également noter des chœurs typés « hardcore » sur « Still reborn » et « Eventide », curiosité assez rare dans ce domaine, mais également de nombreuses harmonies dont Iron Maiden n’aurait pu renier la paternité.

Côté réjouissance ? Et bien c’est tout car pour le reste…. A force de vouloir ratisser large et de vouloir manger à tous les râteliers, Black Anvil perd son identité propre, nous avons l’impression que le quatuor ne sait plus à quel saint se vouer. Il est évident que la facette « black-metal » du groupe est bien présente, mais elle n’est pas prédominante. Aussi, les ambiances qui se dégagent de l’ensemble, ne sont pas assez obscures et ne peuvent prétendre au label « métal noir », inhérent au style. De plus, l’ajout d’harmonies « maideniennes », donne de la lumière à l’ensemble, un comble pour une formation prétendant évoluer dans le « black/thrash », en plus, pour ne rien arranger, ces mélodies sont loin d’être originales et surtout, pas vraiment inspirées.

Comme Black Anvil a décidé de nous faire boire le calice jusqu’à la lie, « Hail Death » est rempli à ras bord de longueurs inutiles, comme par exemple « Still reborn », premier morceau de plus de 9 minutes, qui aurait pu être amputé d’au moins un tiers de sa durée totale, et malheureusement, l’ensemble des compositions vont briller dans cette régularité, pour aboutir à une sorte de pavé indigeste de plus de 71 minutes, tout cela conférant à une lassitude évidente. Pour finir de noircir le tableau, l’organe vocale du chanteur ressemble à s’y méprendre à celui de Legion, lorsque celui-ci faisait partie intégrante de Marduk, mais dénué de tout variation, hormis sur le morceau « Under the rose », une reprise de Kiss, non mentionnée…Ajoutez à cela, une bonne dose de riffs complètement « bateau », une production faiblarde, vous obtiendrez un disque dont l’écoute intégrale relèvera littéralement du marathon olympique.

Vous l’aurez compris, « Hail Death » est loin de m’avoir subjugué, et, j’ai beaucoup de mal à comprendre la démarche du groupe qui accouche d’un disque incohérent, inintéressant, fade, sans relief et dénué d’inspiration. « Hail Death » part un peu dans toutes les directions et aucun morceau ne parvient à tirer son épingle du jeu, ce n’est les quelques chœurs « hardcore » qui sauveront cet opus du naufrage dans la rivière Styx.
Plus c’est long, plus c’est bon ? Comme quoi…

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