Gotus

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16/20
Nom du groupe Gotus
Nom de l'album Gotus
Type Album
Date de parution 19 Janvier 2024
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album8

Tracklist

1.
 Take Me to the Mountain
 03:49
2.
 Beware of the Fire
 03:57
3.
 Love Will Find Its Way
 05:52
4.
 Undercover
 03:30
5.
 Weekend Warriors
 03:36
6.
 Children of the Night
 05:16
7.
 When the Rain Comes
 06:20
8.
 Without Your Love
 04:30
9.
 What Comes Around Goes Around
 04:50
10.
 Reason to Live
 04:35
11.
 The Dawn of Tomorrow
 04:33

Durée totale : 50:48

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Gotus


Chronique @ frozenheart

03 Juin 2024

(Got)thard Vs Krok(us)

Depuis plusieurs années, Ronnie Romero, le chanteur officiel du groupe de Heavy espagnol Lords Of Black, a pris l'habitude de multiplier les expériences pour élargir son palmarès comme son spectre vocal. Nous l'avons vu jouer sur les albums de Vandenberg, Michael Schenker Group, The Ferrymen, voire plus récemment en solo avec l'excellent Too Many Lies, To Many Masters paru en septembre 2023.

Cinq mois plus tard, l'imperturbable chanteur chilien récidivait avec Gotus (au jeu de mots Got pour Gotthard, Us pour Krokus), le nouveau super projet Hard Rock du label Frontiers Records, qui nommera Mandy Meyer (Krokus, ex-Asia, ex-Gotthard, ex-Katmandu ex-Cobra, ex-Unisonic etc.) comme guitariste et co-auteur de son nouveau groupe.

Avec ce nouveau partenariat, l’objectif de Frontiers Records était de profiter des talents de nos deux compères. Il ne lui restait plus qu’à les mettre en exergue en les associant à des musiciens aguerris tels que : Patrick Aeby (Krokus, Genocide) à la batterie, Tony Castell (Krokus, Fox, Ain't Dead Yet) à la basse, ainsi que lan Guy (ex-Aviator) aux claviers, et bien évidemment Alessandro Del Vecchio en tant que producteur. Il en résulte un son irréprochable, moderne et homogène, qui mettra en valeur des riffs Heavy, un chant à la fois puissant et mélodieux, ainsi qu'une section rythmique de haute volée.

Au programme, onze titres de Hard Rock mélodieux qui fleurent bon les années 70 et 80, où plane souvent non seulement l'ombre de Deep Purple, Rainbow (période Dio), à l'image de "Take Me to the Mountain" suivi de "Beware of the Fire", un étonnant morceau bâti sur un impressionnant groove basse/batterie, magnifié par le chant puissant et légèrement éraillé de Ronnie Romero, mais également celle du serpent blanc, avec le galvanisant "Undercover", "Weekend Warrior", couronné d'un solo de guitare inspiré, tout comme la ballade "Children of the Night", qui se distinguera par des guitares aux touches folk, un solo gorgé de feeling, le tout renforcé par un refrain qui fait mouche.

Autant dire que les interventions de guitare de Mandy Meyer, en lead ou en solo, demeurent toutes très inspirées et impressionnantes de fluidité, le musicien ayant également l'intelligence de varier les plaisirs avec quelques notes de Blues, comme l'indique "What Comes Around Goes Around" à la remarquable introduction de slide guitare et à la guimbarde.

Dans un registre plus mesuré, le groupe nous propose plusieurs morceaux dignes d'intérêt, à commencer par "When the Rain Comes", qui n'est autre qu'une version revisitée de la chanson figurant sur le premier album de Katmandu (l'un des anciens groupes de Mandy Meyer), "Children "Without Your Love", qui n'aurait pas dépareillé sur un album de feu Kobra, "Reasons to Live", emprunté à Gotthard, ainsi que "Love Will Find Its Way", la troisième langoureuse et mélodieuse ballade. Vient s'ajouter, en fin de parcours, "The Dawn of Tomorrow", un étonnant morceau constitué d'une instrumentation exemplaire pour un final de guitare Heavy en apothéose.

Cet éponyme de Gotus, en dehors d'un certain manque d'originalité, s'avère être un très agréable moment de Hard-Rock inspiré par ses aînés des années 70 et du début des 80's. Des compositions solides, soutenues par une instrumentation sans failles (ces leads aiguisés et solos de guitare gorgés de feeling), nous feraient presque oublier qui est la principale vedette de ce nouveau groupe.
Alors, même si cet opus n'est pas l'album de l'année ni la meilleure réalisation de Ronnie Romero, son écoute nous laisse tout de même un petit goût de reviens-y.

1 Commentaire

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Kingeddie - 06 Juin 2024:

Ce n'est pas tant le talent des artistes qui est flagrant que le manque d'originalité: l'ironie de l'histoire c'est que si on écoute n'importe quel titre de cet album sans connaître le nom du groupe, on est bien incapable de savoir de quel groupe il s'agit, la seule certitude, c'est la voix de Ronnie

Or cette capacité à intégrer à peu près n'importe quelle formation vient "gommer" la spécifité du groupe au profit de la voix de Ronnie, sans qu'on y détecte la patte du chilien, Ronnie fait du Romero, quel que soit les musiciens qui l'accompagnent ...même son album "Too Many..." est assez "transparent"....Pour sublimer un grand chanteur, il faut en face un grand compositeur, de préférence un grand guitariste (ou bassiste, c'est selon)  sinon, on ne retiendra jamais de "grands titres " de Ronnie...d'ailleurs existent-ils ?

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