Gorrotoaren Ahotsa

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18/20
Nom du groupe Anestesia (ESP)
Nom de l'album Gorrotoaren Ahotsa
Type Album
Date de parution 1993
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album4

Tracklist

1. S.T. 01:50
2. Egiaren Barkamena 01:49
3. Begi Bat 03:00
4. Ez Dut Nahi 00:26
5. Etsai Ikustezinak 02:01
6. Droga ta Biolentzia 02:03
7. Basurdearen Irrintzia 04:00
8. Biktimak 03:05
9. Gorrotoaren Ahotsa 02:56
10. Bizitzera Zigortuta 02:30
11. Sentimendu Bakar Bat 02:24
12. Gorpu Kiratsa 01:32
13. Agur 03:04
14. Eromena? 05:00
Total playing time 35:40

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Anestesia (ESP)


Chronique @ aligator

12 Janvier 2008
Le premier album d'Anestesia, groupe mythique thrash du Pays Basque. Gorrotoaren Ahotsa, ce qui veut dire en basque la voix de la haine, c'est donc cette voie qu'ils ont toujours empruntée.
La formule du groupe, actif depuis 1988, restera toujours la même, du trash hard-core ultra puissant, des paroles crues (en euskara), et des concerts époustouflants.

Derrière la pseudo simplicité des riffs et des constructions, se cache la réelle puissance du groupe. Anestesia s'emploie plutôt à nous réanimer. C'est précis, tranchant, brut (brutal), c'est la charge du sanglier qui nous atteint, et nous ne pouvons que nous prosterner, malheureux chasseurs.
Une batterie précise, l'efficacité de la Guitare et de la basse, la voix hurlée, c'est ça Anestesia.

L'album s'ouvre avec un cri : AISETSENA !! kan kan kan kan, c'est l'instrumental S.T. qui ouvre le bal. Premier coup de poing dans l'estomac, et le reste s'enchaîne très vite. Chaque chanson apporte son petit truc. On a par exemple le court mais intense « Ez Dut Nahi » (26 secondes suffisent pour faire transpirer...), le tube « Basurdearen Irrintzia », le bestial « Droga ta Biolentzia », ou l'exceptionnel « AGur » (non pas le fromage !) avec sa jouissive lourdeur. Le seul solo de Guitare d'Anest (pour les intimes) dans « Biktimak » ; il n'y en aura pas d'autre, comme il n'y aura jamais de ballade (toujours au taquet !)
La rythmique tient une place importante, les parties batterie à 300 à l'heure contiennent une violence inégalable, qui laisse place à la hargne quand ils enchaînent sur des riffs plus lourds. On a alors l'impression de respirer un grand bol d'air après avoir évité la noyade. On serre les dents, l'adrénaline monte, et c'est reparti, la jouissance a l'air infini. L'album se termine pourtant, avec « Eromena ? », le sourire jusqu'aux oreilles, le cœur rempli de bonheur. Ne serait-ce pas ça la thérapie ?

Gorrotoaren Ahotsa donne le ton, et les albums qui suivront, Erantzun (1995), Gu (1997), Ultra-Komunikatzen (2000), et Terapia (2006), ne connaîtrons pas d'évolution notable au niveau du style. Ce n'est d'ailleurs pas ce que le public attend d'eux, car Anestesia ne déçoit jamais. Chaque album est à la hauteur du premier, ils pondent à chaque fois des gros morceaux (de musique, bien sûr !), qui font l'unanimité lors de leurs prestations scéniques, à chaque fois époustouflantes. Anestesia a une présence scénique inégalable, ce qui fait d'eux l'un des plus grands groupes du Pays Basque (et d'un point de vue entièrement objectif, le meilleur groupe de thrash de tous les temps).
Un groupe auquel on ne peut rester indifférent, et qui fera le bonheur des petits et des grands.

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