Fondé en 1995 par Heiner et Michael,
Anasarca a toujours été fidèle à se devise : "just pure brutal death metal".
Et ce n'est pas avec
Godmachine que ça va changer : dès les premières notes, on sait qu'on a pas à faire à un groupe "d'éléctro-dark-sludge-sympho-pagan à tendance neo-glam" (c'est la mode en ce moment de mettre des étiquettes à rallonge...), mais bien à du "pure brutal death metal" !!
Mais
Anasarca n'est pas un énième groupe de death/grind ; là ou des dizaines (centaines ?) de groupes se confinent à enchaîner des blast-beat sur un "chant" digne d'une ablation des amygdales sans anésthésie,
Anasarca a sut faire évoluer sa musique vers d'autres sphères, tout en restant dans la veine death/grind : on pourrait presque apparenter leur musique à un mélange de death US, de grind et de black, le tout avec une touche mélodique. Ainsi, l'atmosphère de morceaux tels que "
Godmachine" est proche d'un morceau de black, et le refrain de "The Weird Ways" est carrément mélodique !! Idem pour le chant ; il alterne vocaux gutturaux et chant écorché. Mais rassurez vous, ce n'est pas non plus du Arch ennemy ou du
Dark Tranquility : on a quand même droit à une bonne dose de bons gros riffs bien palm mutés (écoutez donc "
Loss of Time" !!), une batterie qui "claque" (limite horripilante pour les habitué des grosses productions à la
Behemoth, mais bon, c'est le genre) et des blast à décorner un gnou. Finalement, "just pure brutal death metal" n'est peut-être pas l'étiquette qui colle le mieux à
Anasarca (et quand on écoute l'album, on se dit tant mieux !)
Anasarca peut donc se vanter de toucher bien plus que le seul public death/grind. Une vraie bouffée d'air frais dans le milieu, un excellent album !!
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