Je découvre
Ouroboros par hasard : Groupe de
Death technique australien peu connu, rarement de news, un seul album en 2011 et aucune médiatisation, ils ne sont que quatre mais ça déménage sévèrement...
Ces Australiens nous proposent un
Death metal technique qui vous rappellera forcement des groupes comme
Nile,
Psycroptic et parfois même
Beyond creation, autant dire que c'est plutôt très flatteur. A l'instar de ces derniers,
Ouroboros reste toutefois beaucoup plus accessible que ses confrères (enfin c'est pas non plus
Bullet for my
Valentine ou
Avenged Sevenfold, que ce soit bien clair), avec une technique qui saute tout de suite aux oreilles, ce qui est vraiment un excellent point pour le band des rageux Australiens.
Le guitariste (Mikhail Okrugin) a un style vraiment bien à lui, original et vraiment accrocheur. Il nous propose d'ailleurs tout au long de cet album des riffs frénétiquement entêtants et des solos qui vous rappelleront forcément les années 70, 80, parfois aériens à la
King Crimson, et parfois parsemées d’embûches à la
MSG.
Le chanteur (ou plutôt growler) Evgevy Linnik à la voix caverneuse nous embarque avec aisance dans une ambiance sonore sombre et démoniaque, torturée et oppressante à souhait pour nôtre plus grand bonheur auditif.
Le batteur (David Horgan) (ou presque orgasme) n'y va pas de mains mortes. C'est peut être lui la plus grosse révélation de cet album à mes yeux (moi qui n'avait pas trouvé mieux encore que le batteur de
Psycroptic). Je suis littéralement conquise par cette technique qui se veut propre, précise comme une montre suisse et méchamment dévastatrice. Les vertigineuses montées et descentes de toms se font nombreuses, croyez moi.
Le bassiste (Michael Conti) nous propose un travail propre et terriblement bien léché tout au long de l'album, accompagnant notre chanteur dans ses growls satanico-démoniaques avec habilité et subtilité.
Pour faire bref, nos 4 brûlos ont vraiment tout pour eux.
C'est sûr, cet album fait vraiment mal par où il passe !! Je retiendrai tout particulièrement les titres "Black hole generator", "Sanctuary", "
Disembodied mind" et "Dissolve" qui nous fracassent littéralement le crâne autant par leurs cotés ultra-techniques que par le coté brutal, le tout restant propre et sans bavure.
"Glorification of a
Myth" est un album d'une homogénéité exemplaire, aucune longueur n'est à déplorer tout au long de cette galette de
Death(très)technique remarquable. Cette première offrande de quasiment 55 minutes est vraiment un sans-faute pour
Ouroboros. On attend la suite...avec grande, très grande impatience.
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