Depuis 5 ans déjà je suis ce groupe… Cinq années de pur bonheur quand on aime le bon HxC et la scène de Hardcore française !
J’attendais donc le premier album d’AJE avec impatience et je dois dire que je ne suis pas déçu mais alors pas déçu du tout.
Le groupe toulousain nous livre une galette de haute volée qui risque de retourner la scène de Hardcore française. Tout commence avec « Morituri Te Salutant », une chanson qui commence avec un passage du seigneur des anneaux et qui nous emmène tout droit vers des riffs dignes des meilleurs riffs du 2-Step américain. La présentation une fois faite,
Alea Jacta Est laisse exprimer sa haine et sa violence. On remarque l’évolution vocale de Vincent qui a travaillé ses fins de phrases qui pouvaient agacé certains non initiés.
On remarque aussi l’apparition de growls à la fin de la chanson, chose totalement nouvelle chez AJE. On enchaine avec « No Sooner
Born Than
Dead » et «
Nothing Here From Me » qui sont des bijoux qu’on pense tout droit sortie des U.S.A.
Ensuite « Today You
Die » nous fait bien comprendre qu’ AJE n’est pas un groupe qui aime bisounours et les polly pockets tellement cette chanson nous donne envie de cogner le premier qui aurait le malheur de passer devant nous. « Behind Your Smile » en featuring avec Guigui et John (Trough My
Eyes) est la chanson la plus violente de l’album à mon gout.
« The
Die Is Cast » ne ralentit pas le rythme et nous fera même sourire par son intro tout droit sortie du film « Last
Action Hero » avec Arnold Schwarzenegger. Vient ensuite la meilleur chanson de l’album qui s’appelle « You Make Me Stronger » et qui est un retour à l’ancien AJE qui était plus orienté beatdown. Car il faut reconnaitre qu’
Alea Jacta Est a évolué dans un style plus américain avec des riffs qui nous rappellent des riffs de Hardcore des années 80-90.
« Nice Words No Thruth » reste fidèle au style rétro d’AJE. Arrive « Volveramos » en featuring avec Geraldo le chanteur de
Nueva Etica.
Pour finir, «
Kiss Defeat Goodbye » clôture cet album de la meilleur façon. Avec un passage sorti du film « Pirates des Caraïbes » et qui nous emmène sur un growl d’une rare violence qui clôturera le C.D.
Voila un album qui rentrera dans les mémoires de tout les coreux français et européens et qui sait peut-être américains. Une chose est sure… ALEA JACTA
EST c’est bien installé et va être très dur à déloger.
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