Gen Helwegs Grund

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17/20
Nom du groupe Nebelhorn
Nom de l'album Gen Helwegs Grund
Type Album
Date de parution 18 Septembre 2005
Labels Skoll Records
Style MusicalBlack Viking
Membres possèdant cet album18

Tracklist

1. Schiffe am Horizont 01:48
2. Strandshög 06:30
3. Gen Helwegs Grund 07:15
4. Das Nebelhorn 05:45
5. Walhall 06:21
6. Nagelfähre 08:14
7. Einst Freunde 04:54
8. Hel die Streitaxt 04:31
Total playing time 45:18

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Nebelhorn


Chronique @ Katla

28 Octobre 2007

Un album qui ne réinvente pas le style, mais qui à tout d'un grand album!


Gen Helwegs Grund signe l’arrivée d’une nouvelle figure sur la scène du metal viking. Ceci est donc le premier album de ce one-man band (encore un) Nebelhorn que je ne peux m’empêcher de rapprocher de Falkenbach. Ces deux one-man band sont bien distincts mais opèrent dans un style assez proche. La principale différence est à mes yeux la plus grande musicalité des compositions de Vratyas Vakyas qui utilise principalement le synthé. Wieland quant à lui utilise le synthé de manière moins récurrente et laisse place le plus souvent à sa guitare.


Après une intro dont on aurait pu se passer car sans grand intérêt Wieland nous montre tout ou partie de l’étendue de son talent sur l’épique Strandshög qui débute sur un fond de bataille puis s’enchaîne sur la voix gutturale qui pour la décrire au plus simplement est une voix black assez light comparée par exemple à la voix de ce cher Vratyas. L’alternance entre sa voix black et sa voix claire est tout à fait plaisante et tout cela sur un simple fond de guitare et de batterie. Aucun synthé n’est présent sur cette piste ni sur les suivantes, est-ce que cela gène pour autant ? Non pas le moins du monde, je m’étonne d’ailleurs d’aimer une musique sans synthé, mais Wieland nous montre sur ce Strandshög qu’il n’y en a en fait pas besoin.
Le titre éponyme, Gen Helwegs Grund, débute déjà plus durement que le précédent avec un cri digne d’une partie à la guerre (c’est peut être d’ailleurs ce que signifie le titre *appel aux germaniques* !!) sa voix puissante nous débite des paroles à une vitesse inquiétante (il a vraiment envie de tout nous raconter au cas où il y passerait !!! Va savoir !) Ses hurlements sont en tout cas bien présents tout au long du titre secondés par moments par un chœur d’une réelle beauté. A noter également la qualité de son qui est réellement convaincante notamment pour un premier album. Vers le milieu le tout se calme, s’en suit un changement de rythme un peu ralenti mais qui ne gâche pas pour autant le titre, mais à deux minutes de la fin ce rythme endiablé nous revient aux oreilles pour notre plus grand bonheur (mais impossible de headbanguer, le rythme est trop rapide !!) Le titre signe la longue agonie de Wieland ! Mais j’imagine qu’il a gagné son combat puisqu’il y a plus de trois titres ! Voyons ce qui s’en suit.

Das Nebelhorn semble plus être une histoire contée par petit Wieland mais qui deviendra un grand très rapidement j’en suis sûr !!! Le rythme est plus lent mais impossible de headbanguer (cette fois ci c’est trop lent !!) mais le titre n’en est pas pour autant black et torturé, surtout avec son allemand bien haché (à la hache !!) Par contre je voudrais bien savoir ce que vient faire la corne de brume dans l’histoire qui justifie un chant aussi torturé !!! Et bien justement la voilà qui sonne, sûrement pour nous avertir de cette nouvelle terre que l’on entrevoit à travers la brume !! Je me rends compte que Wieland s’amuse à me contredire !!! Moi qui préfère les morceaux au synthé et bien je me rends compte que ce n’est pas tout à fait vrai !!! Et moi qui n’aime pas trop les morceaux lents, je me rends compte avec ce morceau qu’il y a des exceptions !! Vous l’aurez compris, lent n’est pas synonyme d’endormant ou de non-épique !!! Pas du tout !!

Walhall apporte un souffle nouveau, des instruments folk, des chœurs magnifiques, et … et !!! Du synthé !! Finalement voilà qu’il n’a pu résister !!! Et ce n’est qu’une très bonne idée car le cd n’en devient que plus diversifié et nous offre avec ce Walhall un morceau bien épique et bien complet, voix black, clair, chœur, instruments folk, guitare, que demander de plus ? Ce morceau nous permet même de headbanguer sans se choper de torticolis… Le morceau est vraiment bon et confirme la présence d’un homme prolifique qui pour l’instant sommeille encore un peu ! C’est le morceau le plus épique de l’album sans aucun doute et j’en profite pour dire aux fans de Falkenbach « pourquoi Falkenbach et pas Nebelhorn » ! Moins connu forcément car un seul album à son actif, et en plus chanté en allemand !! Mais qui promet et devrait plaire à tous les fans de Falkenbach (bien qu’il ne s’agisse pas de Falkenbach bis mais de Nebelhorn *que les choses soient claires*).

Nagelfähre, soit le morceau le plus long et le plus sombre de cet opus. Et marquant cette fois la disparition du synthé (il aura pas fait long feu celui-là !) des soli de guitare bien épiques marquent le refrain, et la batterie ponctue le reste de la musique par son rythme assez monotone ! Mais n’y prêtons pas attention, ce n’est qu’un détail ! Ha la, la… ça doit être ‘achement intéressant ce qu’il raconte *n’aurais dû faire allemand moi* car il ne prend aucun repos ! Le morceau se fait en tout cas de plus en plus inquiétant au fur et à mesure que l’on s’approche de la fin et les chœurs (féminins cette fois-ci) renforcent ce sentiment ! La corne de brume sonne à nouveau et une petite partie instrumentale termine le morceau en beauté mais qui est bientôt submergée par la voix de Wieland qui n’a pas encore fini !

Einst Freunde débute encore une fois par l’enlacement des dagues entre notre cher Wieland et les skraelings (peut-être) ! Ce morceau assez court marque le retour de la voix clair de cet homme à tout faire qui est sublimée par l’absence justement de trop nombreux instruments, sa voix se suffit à elle-même ! Ce morceau baisse dans le côté épique mais pas dans la qualité, en témoigne d’ailleurs la rapidité à laquelle défilent les pistes, car oui, il n’en reste déjà plus qu’une ! Hel die Streitaxt est une outro plus folk, moins « sérieuse » je pense qui contraste avec le reste de l’album. Ici tous les instruments folk remplacent les batteries et autres instruments « classiques ». Et la guitare électrique est troquée contre une acoustique !! Une musique folk mais qui en fait signe la fin de la guerre et la célébration de cette petite victoire qui se termine par une petite ode pour ses ancêtres. Il nous sort même le tambourin !!



Pou résumer, cet album est un véritable condensé de chant guerrier et épique. Pour tous ceux qui sont dans leur période viking et pagan metal (Falkenbach, Bathory, …) cet album vous est clairement destiné. Certes notre Wieland ne réinvente pas le viking metal mais ce qu’il construit est vraiment solide et plaisant à écouter. Le seul défaut que j’ai pu trouver est la présence de seulement huit morceaux, dont je ne compterai d’ailleurs que sept morceaux. Mais vaut-il mieux sept morceaux de bonne qualité ou quinze morceaux médiocres ? Je pense que le choix est vite fait.



1 Commentaire

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Icare - 13 Octobre 2011: Pourquoi la corne de brume? Et bien, si ça peut te donner un élément de réponse, sache juste que "Nebelhorn" signifie justement "corne de brume" en allemand.... :-)
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