Gates to Immortality

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14/20
Nom du groupe Inner Nocturne
Nom de l'album Gates to Immortality
Type Album
Date de parution 22 Avril 2013
Style MusicalBlack Atmosphérique
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. Inferno 08:44
2. Iter ad Infinitum 08:55
3. Thorns 08:18
4. Dark Antimatter Mystica 08:28
5. Gates to Immortality 07:52
6. Stellar Sabbath 02:18
7. A Day of No Sun 08:41
8. Cold Breath of Fire 08:55
9. Aera Draconis (Overture) 07:23
Total playing time 1:09:34

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Inner Nocturne


Chronique @ Matai

05 Avril 2014

Stand Before the Gates...The Gates to Where the Light and Darkness Are One...

S’attaquer à Inner Nocturne, c’est s’attaquer à un gros morceau. En effet, ce one man band guidé par le polonais Tomasz Grzelak ne fait pas dans la facilité et choisit d’emprunter le chemin des morceaux progressifs et alambiqués, et ce, grâce à un black metal atmosphérique et symphonique inspiré par le cosmos. Le premier album, « Gates to Immortality », permet à l’auditeur de se confronter à un ensemble long de plus d’une heure, avec des titres d’une longueur moyenne de huit minutes. Parler de gros morceau n’est donc pas un euphémisme…

On découvre l’identité du groupe dès le premier morceau, « Inferno ». Pas d’introduction, donc, comme on en voit beaucoup dans les groupes de black symphonique, si ce n’est la première minute calme et posée, dévoilant peu à peu l’identité du projet de Tomasz. Le jeune homme fait avancer progressivement sa musique, en distillant une ambiance particulière grâce à des touches bien placées de claviers. La guitare est le fil conducteur guidant le reste de l’instrumentation ainsi que les vocaux, alternant chant black et chant death. Mais il ne faut pas s’attendre à quelque chose de rapide et en cela, on aurait aimé quelques accélérations et des moments un peu plus rapides, bien que toujours accès atmo, afin de ne pas décrocher en cours de route. En cela, « Iter Ad Infinitum » peine à nous faire décoller, même si la qualité de l’instrumentation est là. D’ailleurs, on pourrait dire que le black d’Inner Nocturne est une sorte de mélange entre Satyricon et Arcturus.

« Dark Antimatter Mystica » joue davantage sur le côté grandiloquent avec son introduction symphonique qui met bien en avant le côté cosmique de la chose. L’atmosphère se pose petit à petit avec une guitare en lead mais qui manque réellement de force. On l’aurait aimé plus puissante, surtout avec des claviers de cet acabit. Idem pour la voix, trop linéaire. Tomasz semble d’ailleurs avoir plus de charisme avec le chant death qu’avec le chant black.

Un titre sort du lot, il s’agit de « Stellar Sabath ». Pas parce qu’il est mieux, mais parce qu’il s’agit du plus court (2 min) et du plus expérimental. Tomasz fait jouer ses claviers pour nous concocter un titre tout en mystère pour un voyage du côté du space ambient. « A Day of No Sun » se démarque aussi du reste de l’album par la présence de chœurs étranges et d’un dynamisme plus présent qui rappelle Shade Empire en plus gentillet et plus épuré.

Inner Nocturne nous concocte donc des morceaux longs, avec des structures changeantes et des passages plutôt alambiqués. Il prend toutefois le risque de perdre l’auditeur en cours de route avec ses huit minutes par titre et un manque d’accélération qui aurait empêché l’ensemble d’être trop posé, trop sur la même ligne de conduite. Les claviers sauvent souvent la mise comme sur l’original « Aera Draconis », assez épique sur les bords, toujours avec ces relents spatiaux, plus risqué dans son exécution (on retrouve plus d’éléments que dans tous les morceaux réunis).

« Gates to Immortality » nous montre un projet solo ambitieux d’un membre qui ne désire pas copier ses groupes favoris mais, au contraire, proposer quelque chose d’original, avec une personnalité qui lui est propre. Malgré la longueur et de la manque de dynamisme, il s’agit d’un opus sympathique créé par un seul et même homme qui ne montre pas trop de difficultés dans la maîtrise de ses instruments. A surveiller…

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