"
Gates to the Unknown" nous plonge d'emblée dans une ambiance sombre, triste et lourde avec la magnifique intro de 5 minutes qu'est "The Initiate". Aprés cette intro qui pose déjà l'ambiance et refroidie quelque peu l'atmosphère de la pièce c'est le morceau éponyme, "
Gate to the Unknown...ui enchaîne et commence avec un riff tout aussi dénué de chaleur et de joie que le reste, la musique est lente et le clavier trés présent mais il n'est pas utilisé ici comme dans Cradle of
Filth ou
Emperor mais plutôt comme nappes spectrales qui développe une des ambiances les plus ténébreuses qu'il m'ait été donné d'entendre. La batterie est lente voire trés lente, s'apparentant parfois à une pulsation, parfois on a droit à quelques accélération mais même celles-ci restent relativement peu rapide. La voix est déchirée et légèrement étouffée, ce qui lui donne un air lointain et maléfique, parfois elle passe de la voix black metal à une sorte de voix chuchotée et légèrement souffrante. Pour revenir aux guitares, celles-ci sont assez tristes mais la majeure partie de l'ambiance est dût au clavier qui est sombre et triste à pleurer.
On a ensuite droit à "
Dead valley" qui est, comme on peut s'y attendre tout aussi désesperée et peut-être même encore plus lente et lourde que le titre précédent. On enchaîne avec "A Poet Inspired by
Pain". Rien que le titre en dit long et effectivement, on pourrait dire qu'il s'agit certainement du morceau le plus triste de l'album, la voix surgit des ténébres et rappelle la voix d'un nécromancien enroué évoquant les morts par une nuit sans lune, tout cela soutenue par des claviers sans joie aucune et une rythmique lancinante. Le cinquième et dernier morceau intitulé "In the Name of..." est lui aussi dans la lignée de ce qui l'a précédé et possède une intro particulièrement géniale quant à l'ambiance qu'elle dégage et à cette aura de mystère qui nous prend aux tripes, bientôt la batterie et la guitare sont rejointes par le clavier qui est tout bonnement magnifique et excellement bien utilisé, la voix n'apparaît que rarement en comparaison de la longueur de la chanson (8 minutes 20 secondes) et à en elle quelque chose de particulièrement puissant qui vous donne des frissons lorsqu'elle surgit du fin fond de cette trame obscure que le morceau tisse autour de nous. A écouter de préférence la nuit, en hiver et en extérieur si possible, la musique y gagne encore plus en puissance et c'est tout bonnement une expérience sensationnelle.
Svartevolf.
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