Un peu d’electro, ça vous dit ? La fiche promo nous parle d’un mélange entre
Rammstein et Young Gods, et étant fan de ce dernier combo, je me suis jeté sur cette galette. Bah, faudra passer son tour là… Ok, les parties electro sont bien présentes, il n’y a que ça en fait. Ca fait de bien jolies intros à des morceaux comme « Hockenheim » ou « urban desert », qui laissent vraiment dégager une ambiance comme je les aime, sauf que… ça reste de l’intro pendant tout le titre. La boite à rythme est puissante, les compos savent se faire torturées, certaines idées sont plaisantes (la flûte sur « A meaning of life ») mais il manque quelque chose. La plupart des titres sont mous comme la queue d’un octogénaire, et ça, pour un disque d’electro, ça pose problème. Alors bien entendu, un titre comme «
Ictus » est excellent, il bastonne comme il faut, mais la grande majorité des autres est juste chiante. Du pur electro à la
Wumpscut ou YelworC il manque la puissance et le coté malsain, de l’electro métal des Young Gods il manque l’audace. On se retrouve donc avec une galette qui semble démarrer pendant 50 minutes, mais qui reste au niveau de longues intro… C’est bien dommage, le son était là, mais où sont passées les moments de folies, de débauche sonore, d’orgasme décibellique qu’on est en droit d’attendre d’un style comme l’electro ? Là rien, le calme plat, une ambiance feutrée qui serait sans doute bonne comme musique de film de cul, mais qui risque de frustrer beaucoup de fans de musique rentre-dedans. Une bonne dose de folie en plus, et ça peut le faire. Là non. En fin de compte, ce disque porte bien son nom : à tendre la carotte sans jamais la donner, je suis frustré, et ça , je déteste…
(
Stench)
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