From War to Darkness...

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16/20
Nom du groupe Eternal Majesty
Nom de l'album From War to Darkness...
Type Album
Date de parution 2003
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album39

Tracklist

1.
 Soyons les Pierres du Temple Noir
 03:53
2.
 The Warlord
 05:17
3.
 Le Christ Roi
 06:24
4.
 On My Throne
 04:57
5.
 Frost
 05:33
6.
 The Dragon's Lake
 05:48
7.
 Pandemonium
 04:49
8.
 Outro
 01:24

Durée totale : 38:05

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Eternal Majesty


Commentaire @ Nattskog

12 Mai 2004
Peu connu hors d’un milieu très underground, Eternal Majesty est assuré de gagner en notoriété avec un album comme celui-ci !
« From War to Darkness..., un titre qui laisse rêveur. C’est assez explicite. Pas de quoi polémiquer pendant des heures, les Quatre Cavaliers ne perdent pas leur temps en politesses. Le style, froid, agressif, tranchant, violent et triste de leur musique va directement à l’essentiel. Une bonne recette pour un bon black bien percutant, qui laisse des traces indélébiles dans notre mémoire.
Au niveau musical, c’est assez classique, bien qu’assez original. Le contenant est celui que l’on retrouve habituellement dans le true black, mais le contenu est relativement différent : certes, le chant est bien saturé (pas loin de ce que l’on entend sur le « Filosofem » du Comte), certes les guitares sont tranchantes, certes (ça va Zac ? ;-) ) la batterie est bien porteuse, mais il y a quelque chose en plus. Quelque chose qui fait que Eternal Majesty n’est pas un groupe médiocre. Quelque chose qui fait que « From War to Darkness... est un excellent album qui restera dans les annales. Ce quelque chose, je dirai que c’est cette profonde mélancolie qui émane des morceaux, une tristesse insondable, tel un puits sans fond.
Du début à la fin, les hymnes sont assez puissants, enregistrés avec un son qui convient à ce style (les guitares sont tellement assourdissantes qu’on est bon pour un sacré mal de crâne si le volume est trop élevé…), sans claviers inutiles ou autres chants clairs. Non non. Seule fantaisie que le groupe s’est permise : l’outro à la guitare sèche. C’est presque beau - il faut dire qu’après presque 40 minutes de vrillage de tympan, on est moins exigeant !
A savoir : le groupe ayant déjà fait plusieurs concerts avant de sortir l’album, une piste vidéo de « Warlord » en live est « offerte », mais indiquée nulle part.
Alors voilà, rien d’exceptionnellement nouveau, mais un album qui sort de l’ordinaire plutôt médiocre du true black actuel. Fortement conseillé aux amateurs d’underground.

Nattskog

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