Four Letter Word

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10/20
Nom du groupe Silent Rage
Nom de l'album Four Letter Word
Type Album
Date de parution 04 Juin 2008
Style MusicalHeavy Rock
Membres possèdant cet album7

Tracklist

1. You Could Be the One
2. Four Letter Word
3. Man or Machine
4. Feel My Love
5. Close Your Eyes
6. Sinister Man
7. Hard Habit to Break
8. Nobody Knows (Ballad of Andy and Glory)
9. Bona Fide
10. I'm Not Lonely
11. Trouble

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Silent Rage


Chronique @ Loloceltic

18 Avril 2013

Retour aux affaires complètement raté.

Silent Rage a eu son heure de gloire à la fin des années 90, ses 2 premiers albums ayant été produits par les pointures que sont Paul Sabu et Gene Simmons (Kiss). Autant dire qu’avec de telles fées penchées sur sa destinée, le quatuor ne rata pas les occasions qui se présentèrent à lui. Il enchaîna les performances dans des salles et des stades de taille imposante, alors que ses clips faisaient les beaux jours de l’incontournable MTV. Pourtant Silent Rage se sépara en 1990 avant de tenter un come-back moyennement convainquant avec l’album "Still Alive" en 2002. Il semblerait que cette reformation ait malgré tout réussi à séduire le label Frontiers chez qui sort ce "Four Letter Word", lui aussi produit par une célébrité, à savoir Gilby Clarke (ex Guns N’Roses). Pour en finir avec cet emballage attrayant, nous signalerons la présence en tant qu’invités de Bobby Blotzer, batteur de Ratt, ainsi que celle de Bruce Kulick.

Mais qu’en est-il du contenu ? Le premier contact avec un "You Could Be The One" catchy et au refrain efficace est tout ce qu’il y a d’agréable. Malheureusement, sans qu’il soit possible de condamner un titre en particulier, le reste de l’album sombre rapidement dans une entreprise de clonage de Kiss. Le chant alterne entre des voix proches de celles de Paul Stanley ou de Gene Simmons selon qu’il soit interprété par Jesse Damon, Mark Hawkins ou E.J. Curse. Et la ressemblance ne se cantonne pas à la partie vocale de l’interprétation, et ce n’est pas un solo posé par Bruce Kulick (ex Kiss !) sur un "Man And Machine" au son de caisse claire insupportable, qui va alléger ce sentiment. Visiblement, l’inspiration n’est pas là et le groupe se cantonne à une pâle copie de ce que le quatuor des New-Yorkais maquillés nous a déjà proposé à maintes reprises.

Tout cela pourrait malgré tout être relativement agréable, si cette absence totale d’originalité restait le seul reproche à apporter à cet album. Mais c’est sans compter avec une série de fautes de goût et une production pas toujours à la hauteur. C’est par exemple le cas avec "Hard Habit To Break" qui cumule un son de caisse claire à nouveau insupportable, avec l’intervention d’un saxophone qui semble chercher sa place tout au long du titre, tout cela pour un résultat bien poussif. Et comme si cela n’était pas suffisant, le combo US nous sert une série du même acabit avec les titres suivants, "Nobody Knows (Ballad Of Andy And Glory)" et "Bona Fide", le premier cité bénéficiant cependant d’une dynamique qui réussit à peu près à faire passer la pilule.

L’ensemble reste donc assez plat et la production est du même niveau. Pourtant, Silent Rage essaye de varier les tempos comme son illustre modèle en a l’habitude, mais sans jamais réussir à décoller. Il réussit même à s’embourber profondément avec un "I Am Not Lonely" d’une lourdeur attristante. Et ce n’est pas l’accélération représentée par "Trouble", dernier titre bancal de l’album qui sauvera l’ensemble.

Il semblerait donc, qu’en dépit des moyens mis en œuvre, Silent Rage ait complètement raté son retour aux affaires. L’inspiration est aux abonnés absents, l’interprétation est parfois hésitante, et la production de Gilby Clarke ne fait rien pour éviter le naufrage, bien au contraire. Comme, en plus, Kiss ne semble pas décidé à quitter le circuit, l’intérêt de cet album est quasiment nul. Reste à espérer pour le combo que Paul Sabu et/ou Gene Simmons acceptent de leur redonner un coup de main dans les mois qui viennent, sans quoi cette reformation aura tourné à ce qui ressemblera à un véritable fiasco.

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