Flying Colors

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16/20
Nom du groupe Flying Colors
Nom de l'album Flying Colors
Type Album
Date de parution 26 Mars 2012
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album29

Tracklist

1. Blue Ocean 07:05
2. Shoulda Coulda Woulda 04:32
3. Kayla 05:20
4. The Storm 04:53
5. Forever in a Daze 03:56
6. Love Is What I’m Waiting for 03:36
7. Everything Changes 06:55
8. Better Than Walking Away 04:57
9. All Falls Down 03:22
10. Fool in My Heart 03:48
11. Infinite Fire 12:02
Total playing time 1:00:26

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Flying Colors


Chronique @ hadsonners

17 Avril 2013

Une agréable surprise !

Il fut un temps ou les Supergroupes étaient rares, il s'agissait de rassemblements de musiciens de renom, souvent de virtuoses ou du moins de musiciens de grand talent qui se réunissaient pour explorer de nouvelles voies musicales, de nouveaux horizons.
Cette période est aujourd'hui révolue, les Supergroupes sont légions et s'il s'agit toujours de rassemblements de musiciens connus plus ou moins virtuoses, ces fameux Supergroupes ne sont hélas souvent plus que ça, adieux l’expérimentation et l'exploration, préférant se reposer juste sur leur nom et la réputation qui en découle, ces Supergroupes ne sont alors plus gage d'une qualité certaine mais, souvent surtout d'un gros coup de pub pour ramener le client lambda dans les magasins afin d'acheter le nouveau disque seulement pour le line up... Mais et la musique dans tout ça... On en fait quoi ?

Vous l'aurez compris, Flying Colors est donc un Supergroupe, un de plus oui, composé d'un line up qui ne peut que faire baver : Tout d'abord à la batterie, le sieur Mike Portnoy que l'on ne présente plus ( Liquid Tension Experiment, Ex Drem Theater, ex Avenged Sevenfold... ) Neal Morse à la guitare et aux choeurs ( Transatlantics ), Steve Morse ( Deep Purple ) à la guitare solo, Dave Delarue ( Joe Satriani, John Petrucci.. ect )à la basse et un petit inconnu qui ne devrait pas le rester longtemps au chant, Casey McPherson.

Le premier morceaux «Blue Ocean» débute sur une petite intro comme un enregistrement studio entre potes, c'est sympa et convivial comme entrée après tout, le morceaux démarre et on a le droit à un habile mélange de Pop, de Prog' et même un petit coté jazzy à la clé, tout ça mené par une basse des plus enchanteresse !
La mélodie est très bien travaillée, chaque instrument s'imbriquant parfaitement pour former un tout d'une cohérence exemplaire, on sent les vieux briscards du milieu derrière, connaissant chaque détail de leur boulot !
Le second morceau, «Shoula Coulda Woulda» entame un peu plus les hostilités, avec de grosses guitares bien Hard Rock, et le monsieur McPherson qui se prend un peu pour le chanteur de Muse, mais sans tomber dans le plagiat, ce qui est plutôt un bon point.
Le morceau reste très bon, et le solo de guitare maîtrisé de bout en bout comme on est en droit de l'attendre.

Arrive le tubesque «Kayla» avec son intro en arpèges des plus touchante et le talent de monsieur McPherson se révèle enfin.
Sa voix se veut plaintive et mélancolique, amenant un coté chaleureux et rassurant a cette jolie balade, presque comme une berceuse... Superbe tout simplement !
Mais c'est sur «Everything Change» que le sieur McPherson se dévoile vraiment, se confirmant comme un vocaliste à surveiller de près tant le talent est là, ne manque plus qu'une petite touche plus perso pour se confirmer !

Car c'est là le petit problème du groupe, il est bourré d'influences que l'on identifie encore trop facilement, Muse en tête mais aussi les Beatles sur le très Pop «Love is what i'm Waiting For» ou Dream Theater et Deep Purple sur certains soli de guitares et claviers...
Ces influences assez mal digérées empêchent le groupe d'atteindre l'excellence... Plus qu'à espérer que cela soit corrigé sur le second album.
Niveau technique le groupe assure tout en n'en faisant pas trop, tout est dosé à la perfection et on se fait plaisir, on savoure chaque note de ces supers musiciens.

Au final donc, Flying Colors est une agréable surprise, le groupe a le mérite de proposer une musique assez rafraîchissante et fourmillante de détails, avec une palette de sentiments large, balayant aussi bien la tristesse et la mélancolie que la joie, la bonne humeur et la sérénité.
Une musique très vivante, variée et chaude, ce qui est d'ailleurs, assez rare dans le prog'.
On attend donc un second album pour confirmer tout ça, mais à coup sur, on ne devrait pas être déçu tant le talent est là !
A surveiller donc.
Mais en attendant un grand merci à ces grand musiciens !

2 Commentaires

1 J'aime

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Lepard - 18 Avril 2013: Une bonne chronique, dont je partage le point de vue.
Étrange que tu ne cites pas le refrain de "Shoulda Coulda Woulda", sûrement le plus mémorisable de l'opus (et un des plus beaux !).
hadsonners - 02 Mai 2013: Merci bien, il est vrai que le refrain de "Shoulda Coulda Woulda" est terriblement accrocheur, on est d'accord !
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