Firespawn

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17/20
Nom du groupe Deathfucker
Nom de l'album Firespawn
Type Album
Date de parution 16 Juin 2021
Style MusicalDeath Thrash
Membres possèdant cet album5

Tracklist

1.
 Firespawn
 05:52
2.
 Damnation Strikes
 04:09
3.
 Sacrificial Slaughter
 05:00
4.
 Emissaries of Hatred
 04:13
5.
 Plague Descends
 04:43
6.
 Temple of Adoration
 03:53
7.
 Hail, Predator!
 03:29
8.
 Violated Salvation
 04:26
9.
 Where Life Dwells in Woe
 04:48

Durée totale : 40:33

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Deathfucker


Chronique @ LeMoustre

27 Septembre 2021

Praise of Fire

Auteurs d'une poignée de sorties confidentielles (Un split, un EP et une démo), les Italiens de Deathfucker (non, mais quel nom !) passent à la vitesse supérieure en sortant leur premier full-lenght, en ce milieu d'année 2021. Dotés de patronymes tout aussi délicieux, Insulter (guitares, micro), Pest (basse) et J.K (baguettes), aux photos explicites au dos du CD (miam, le t-shirt Morbid Angel) déboulent avec une pochette qui renvoie aux anges d'Immolation et au tourbillon cher aux plus récents Rapture. Le grand écart donc entre de nobles références pour les connaisseurs.

Passée une introduction sépulcrale, la musique de Deathfucker apparaît virevoltante, haineuse et porte en elle les réminiscences de quelques glorieux ainés, parmi ceux cités plus haut, mais aussi Demolition Hammer ou les séminaux Slayer (quelques gimmicks sont trop voyants pour être reniés), par cette capacité à dévisser la tête dans les deux sens. Ainsi, dès "Damnation Strikes", l'énergie sauvage apparaît extrêmement débridée, empruntant tantôt au deathmetal cher à Altars of Madness par quelques riffs typiques, tantôt à la scène thrash la plus evil du moment, sans pour autant flirter avec le black/thrash autrement que par la vivacité du propos. Les moments forts étant particulièrement corrosifs ("Sacrificial Slaughter" et son riff principal tournoyant, le plus Slayerien période 1985 "Emissaries of Hatred" dans sa structure, le côté foutraque délicieux apparent de "Hail, Predator" et ses breaks) l'album défile à toute blinde, suivant en cela le jeu du batteur et des riffs "made in Azagtoth" qui parsèment l'album.

Firespawn sait ainsi être le pont entre deathmetal made in US des débuts, et le thrash le plus sombre (Possessed rôde parfois), avec un point notable sur la qualité du riffing, qui montre que, au delà d'une production un peu sèche, un bon album se compose surtout de bons morceaux ("Plague Descends"), même si on pourra sentir ça et là quelque redondance ("Temple of Adoration"), le schéma propre à Deathfucker ne se pose pas de question, avec quasiment aucun passage mid-tempo ni accalmie (allez, quelques secondes avant un solo noyé plein de réverb' sur "Hail, Predator" préalable à un concassage en règle). Si l'on pourra ressentir aussi l'urgence chère au Sadus première période, le chant éraillé de Insulter laisse à l'auditeur le choix des armes pour l'appellation AOC, mais au delà de tout signe distinctif de genre clairement établi, le plaisir est ici non dissimulé, et chaque fan d'extrême au sens large pourra trouver satisfaction dans les 9 titres que composent Firespawn.

Sorti chez Cavernous Records, ou plus simplement accessible via le Bandcamp du groupe pour une poignée d'euros, ce premier disque constitue un petit défouloir à la fois haineux et effréné. Enflammé comme son patronyme, cet album de Deathfucker, tout en puisant chez ses glorieux aînés, constitue une vraie belle découverte, en cette année 2021, dont on espère qu'elle saura en générer d'autres du même tonneau.








5 Commentaires

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LeMoustre - 27 Septembre 2021:

Oui, j'ai modifié, t'as raison. Perso, je l'ai commandé sur leur Bandcamp, envoi assez rapide.

witchfucker - 30 Septembre 2021:

D'accord en tout point avec cette concise et excellente chronique. Le coté Slayer est évident, certes, sans pour autant que ça vire au plagiat. Je compte bien me procurer cette petite mandale transalpine via leur Bandcamp, mais j'avoue que les fdp à 7 euros alors que le skeud n'en vaut que 10 ça me fait un peu mal dans le bas du dos.

mechant - 02 Octobre 2021:

Le moustre degote regulierment des ovnis....plusieurs ecoutes et une irremediable envie de l'acheter. Tres bonne decouverte.

Commandé en K7.

tormentor - 03 Octobre 2021:

Merci pour la découverte mon cher Jéjé, ce skeud a l'air fantastique. Écouté vite fait pour voir ce que ça donnait, c'est la lignée d'un Possessed d'accord avec ça même c'est loin de lui ressembler, avec des touches slayerienne dans les gimmicks par moment effectivement. Ouais c'est du bon death/thrash à la fin 80 et début 90 ça sent bon. 

Sinon en sortie thrash il y a un groupe espagnol qui se nomme Killdozer assez slayerien, Thrashtalk groupe de thrash français style thrash/hardcore, et Damage qui pourrait vous intéresser les gars ;-)

Thrash'em all !!!

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