Fire Wind

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18/20
Nom du groupe Electric Sun
Nom de l'album Fire Wind
Type Album
Date de parution 1981
Labels Brain Records
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album49

Tracklist

Bonustracks (Re-Issue 2002)
1.
 Cast Away Your Chains
 04:13
2.
 Indian Dawn
 05:13
3.
 I'll Be Loving You Always
 04:57
4.
 Fire Wind
 05:00
5.
 Prelude in Space Minor
 01:22
6.
 Just Another Rainbow
 03:54
7.
 Children of the Sea
 03:21
8.
 Chaplin and I
 05:44
9.
 Hiroshima
 10:42
10.
 Aqua Vitae - Water of Life
 02:14
11.
 Lethe - River of Oblivion
 04:13
12.
 Zephyrus - Je Reviens
 02:16

Durée totale : 53:09

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Electric Sun


Chronique @ Feelzzy

18 Fevrier 2008
Qui ne connaît pas encore Uli Roth, guitariste excellent qui en quittant le groupe teuton des Scorpions l'a ainsi privé de son âme ? Certains vont certainement trouver que j'exagère, mais l'écoute de cet album leur prouvera que je suis en-dessous de la vérité !
En fait, il s'agit du second disque sorti sous l'appelation "electric sun", et certainement du meilleur des trois. Un pur moment de guitare en folie. Mais attention, pas de déluge de notes à la va-vite, ou de démonstration genre "c'est moi qui ait le plus beau manche".
Revenons-en plus précisément aux titres:
Avec le premier (cast away your chains) on est tout de suite dans la vif du sujet, et vif est le mot, car ça déroule et on sent que le père Ulrich s'est drôlement affranchi de son ancien groupe. Plus rien de lourd ici, et c'est tant mieux. Les rythmiques ici sont légères et complexes à la fois, les interventions solistes ultra-mélodiques et claires.
Le second morceau, Indian dawn, démarre un peu comme le Polar Nights des germains précités, mais c'est l'affaire d'à peine une minute, car après, ça délire un max et notre ami Ulrich s'amuse avec les changements de rythmes, break avec percussions associées...
I'll be loving you always est une ballade qui sent son Hendrix et on reparlera du complexe hendrixien d'Uli un peu plus loin, néanmoins, une bien belle mélodie à nouveau.
Le titre de l'album, Fire Wind, reste de facture plus classique, avec une ovation en arrière plan qui donne un peu la couleur au morceau. Mais n'allez pas croire qu'il s'agit là d'une ballade également, parce que là, ça envoie, et on peut louer le boulot de la section rythmique assurée par Ule Ritgen à la basse et Sidhatta Gautama aux percus. ça déménage vraiment bien et Uli prouve ici que point n'est besoin d'un son lourd pour apporter de la pêche.
La fausse note de l'album est ce prelude in space minor, de heureusement 1'22" certainement enregistré sous acide !
Just another rainbow redémarre avec un riff qui ouvrira les concert d'electric sun durant cette période , donc, ça pulse encore pas mal, toujours des références à Hendrix, voire à Dylan pour le texte.
Le children of the sea est un genre de ballade mid-tempo avec peu d'usage de disto, des sonorités asiatiques s'entendent çà et là...
Avec Chaplin and I, on arrive à l'un de mes morceaux préféré de l'album. Assez bizarrement, car il s'agit sans doute de l'un des plus répétitifs, mais le son de l'ovation porte à nouveau cette chanson écrite d'après un rêve d'Uli Jon. Le son est ici cristalin et porte à merveille le texte qu'Uli scande à la manière d'un troubadour. Quelques éclairs de stratos zèbrent le final de l'avant-dernier titre de l'album.
Nous voici déjà à la fin du songe avec probablement le titre le plus élaboré de toute la discographie d'electric sun :"Hiroshima".
Un titre épique racontant le largage de la bombe sur Hiroshima par l'enola gay le 6 Août 1945.
Construit en quatre parties,la première(Enola Gay), chantée, est en fait le voyage de l'avion, la seconde (tune of japan) évoque instrumentalement le calme du ciel nippon avant la troisième partie (attack) qui vous l'aurez compris en mode mineur exprime l'attaque sur hiroshima dans toute sa violence avec des rappels des thèmes de la première partie insérés à la façon d'un leitmotiv. "Lament" est la quatrième et dernière partie et et reprend le thème du "tune of japan" sur un mode beaucoup plus expressif et beaucoup plus triste avec un accompagnement orientalisant par moment.Un pur moment de grâce...Seule la première partie est chantée.
L'un de mes albums cultes à n'en pas douter. Et tant pis si, je vous l'accorde, Uli Roth n'est pas un vrai chanteur, car c'est un véritable artiste.

1 Commentaire

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Seleucos - 05 Juillet 2010: Bravo, excellente chro, tu a rendu justice à ce virtuose de la guitare relégué au second plan par les médias du hard. Je suis un gros fan de Scorpions, et je préfère quand même le jeu de Jabs et le style heavy des teutons, mais n'oubliant pas pour autant Uli qui nous pond là une merveille en effet!
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