Fifth Element

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16/20
Nom du groupe Pathfinder (PL)
Nom de l'album Fifth Element
Type Album
Date de parution 26 Mai 2012
Labels Sonic Attack
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album40

Tracklist

1. Ventus Ignis Terra Aqua 03:00
2. Fifth Element 08:50
3. Ready to Die Between Stars 05:30
4. The Day When I Turn Back Time 06:15
5. Chronokinesis 05:35
6. March to the Darkest Horizon 08:35
7. Yin Yang 04:30
8. Elemental Power 04:50
9. Ad Futuram Rei Memoriam 05:00
10. When the Sunrise Breaks the Darkness 06:20
11. Vita 02:00
Bonustrack (European Release)
12. Spartakus and the Sun Beneath the Sea (Cartoon Theme Cover)
Bonustrack (Japanese Release)
12. If I Could Turn Back Time (Cher Cover)
Total playing time 1:00:25

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Pathfinder (PL)


Chronique @ EternalTearsOfSorrow

28 Juillet 2012

Avec Fifth Element, Pathfinder confirme qu'il a beaucoup de sensations fortes à partager

En 2010, Pathfinder, groupe polonais de power symphonique à peine né, sort son premier album Beyond the Space, Beyond the Time. Au premier abord leur musique semble assez influencée par le style de Rhapsody et consorts, tout en apportant une petite touche d'originalité et une fougue assez marquée tout au long du disque. La motivation des membres et la persévérance de leur musique firent alors de ce premier album une bonne découverte, et un bon premier essai en studio. Vint ensuite un changement de line-up en 2011, dans lequel le batteur Kamil Ruth passe le flambeau à Kacper Stachowiak.

L'année suivante, Pathfinder, après quelques mois de tournée, se rende alors au Arkh Studio pour enregistrer leur second album, qui prit finalement le nom de Fifth Element. Signé chez Sonic Attack, le second album des Polonais bénéficie d'une pochette de Felipe Machado Franko tout aussi attractive et tout aussi attirante que celle de l'album précédent. Fifth Element marque un pas important dans la carrière du groupe, premièrement car il s'agit de leur deuxième album et qu'un retour après un très bon premier album n'est pas chose aisée. Et deuxièmement car le remplacement de batteur donne une petite appréhension avant l'écoute, puisque l'ancien Kamil Ruth nous avait plutôt époustoufflé derrière ses fûts lors du premier album.

Pour le contenu de l'album, celui-ci s'annonce aussi aventureux et aussi épique que le premier. Le groupe a en effet gagné en maturité et en imagination, nous sortant une musique beaucoup plus remplie de suspense, plus passionnante et plus originale que BTSBTT. Le petit nouveau s'annonce encore plus percutant et montre que son jeu de batterie est encore plus rentre-dedans et encore plus technique que celui de son prédécesseur. Et celui-ci gardera également la particularité de Pathfinder, celle de nous livrer pas mal de blast-beats dans l'ensemble de l'album. En aucun cas le groupe n'aura perdu de son agressivité et de sa vitesse, car celles-ci seront toujours aussi présentes. Entre la rapidité du titre éponyme, « Elemental Power », « The Day When I Turn Back Time », l'intensité de l'énorme « March To The Darkest Horizon » et ses ambiances viking, ou le côté énigmatique de l'outro « Vita », et « When The Sunrise Breaks The Darkness », rien ne manque en ce qui concerne la créativité, la variété et a tout pour être qualifié de tapageur.

Bien entendu, le groupe n'a pas perdu non plus son sens de la douceur. Il fallait bien une ballade, comme le groupe avait su en produire au premier album (le magnifique « Undiscovered Dreams », souvenez vous). Et ils ne l'ont pas oubliée : cette fois-ci c'est l'incroyable « Yin Yang » qui viendra donner la larme à l'oeil ; des mélanges de voix féminines et de celle du chanteur Simon Kostro, une orchestration magnifique en arrière-plan, et même des roulements de caisse-claire plutôt discrets. Une des merveilles de l'album. Quant au son, on a toujours cette perfection du son assez claire venant de la production du bassiste Arkadiusz E.Ruth et du guitariste Karol Mania, qui donneront leur grain de sel également pour que l'album soit réussi au mieux.
Les symphonies ne lâcheront pas prise puisqu'absolument tout le long de l'album, ce sont elles qui domineront l'ensemble, et donneront la mélodie, dans les moments forts comme dans les moments calmes. Cet opus s'avère être en fait un concept album. Le refrain de « Fifth Element » ressortira dans « Ready To Die Between Stars » ainsi que dans « Vita ». L'album entier parle du même sujet, étant le cinquième élément de ce vaste monde, étant selon nos Polonais notre chère musique heavy metal.

Avec Fifth Element, Pathfinder confirme qu'il ne puise pas ses ressources uniquement dans les groupes comme Rhapsody, et qu'il a beaucoup d'originalité et beaucoup de sensations à provoquer en sortant des albums. Une des grosses surprises du début d'année 2012, à classer comme étant un excellent retour de la part des Polonais, d'une qualité supérieure encore à celle du premier album, l'originalité plus présente et l'intensité et l'émotion beaucoup plus marquées. Un vrai moment de plaisir, en espérant que l'album suivant sera tout autant sensationnel.

6 Commentaires

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Pipotron3000 - 07 Août 2012: Merci pour la kro !

Ce qui me marque le plus, c'est la prod qui n'est pas au top.
Manque cruel de kick/basse.
Chant mixé à la va-vite, qui qu'avec un meilleur mix serai parfait.
Imaginez les chants aigus avec plus de délai/reverb au lieu de tomber "secs" par exemple ;)

Heureusement, tout est clair et audible quand même.

Au niveau compos (le principal), j'adore ;)
De l'énergie, de l'inventivité, de la virtuosité sans prise de tête...tout ce que j'adore dans ce style.

Merci pour la découverte ;)
Hepha38 - 20 Août 2012: J'ai été assez déçu par cet album. Beyond The Space Beyond The Time m'avait énormément plu, le groupe dégageait alors un certain potentiel. Lorsque "The Day When I Turn Back Time" et "Elemental Power" ont été mis en ligne, j'ai adoré ces morceaux, mais l'album en lui-même m'a semblé ennuyeux, les autres morceaux de l'album ne m'ayant pas semblé autant accrocheurs, dommage! Néanmoins, je retenterai une écoute attentive de l'album, même si je suis certain qu'il ne détrônera pas le premier opus pour moi.
Merci pour la chronique!
edenswordrummer - 25 Mars 2014: Pathfinder ne fait que des bonnes choses...j'espère juste qu'il ne s'arrêtera pas en si bon chemin à cause du départ de son chanteur...bonne chronique au fait :)
DragonMaster - 18 Octobre 2014: Je trouve l'album nettement moins bon que le précédent. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais on dirait que les morceaux sont moins accrocheurs.
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Chronique @ edenswordrummer

11 Novembre 2014

Pathfinder s'inscrit comme un autre fils prodigue de Rhapsody Of Fire.



A l'auditeur fatigué de mélodies mièvres et de groupes impersonnels. Au fan de Power Symphonique qui ne sait plus où porter son oreille, à ceux qui sont fatigués de voyages portés par tant d'immaturités ou de similarités, laissez moi vous parler de Pathfinder, preuve que le genre a encore de belles années devant lui. Après un « Beyond the Space, Beyond the Time » magique et dépaysant, Pathfinder revient avec son « Fifth Element » à l'artwork sublime et travaillé.

La crainte principale est toujours un retour aux mélodies prévisibles et mielleuses, ou à la recette que suivent de nombreuses formations, sourds à nos appels de détresses : « nous voulons de la fraîcheur ! ». Pourtant, « Fifth Element » s'impose d'emblée comme une seconde réussite, plus mature que le premier, peut-être un peu moins magique, mais à l'espace sonore mieux géré et aux arrangements plus soignés. Mieux encore, pour exhiber son statut d'étoile du Power Symphonique, Pathfinder nous livre un « Ready To Die Between Stars » au clip original et léger, et au refrain hymnique. A l'écoute de ce petit bijou, on constate que la formation n'a pas changé sa recette mais se montre plus affirmée dans un style pas encore totalement démarqué, mais extrêmement travaillé. Le titre fait un tour d'horizon de tous les ingrédients habituels : voix féminine angélique, ponts orchestraux et choeurs virils. On se retrouve au final avec une synthèse du Power Symphonique dans son intégralité, porté fièrement par ce refrain qui le représente avec maestria. Pathfinder est toujours aussi inspiré, et semble plus que jamais dévoué au genre.

Après une introduction qui laisse présager un concept-album, le titre éponyme ouvre la danse par un ton majestueux. Simon s'essaye à l'exercice de la voix rocailleuse, chose qu'il ne maîtrise pas encore totalement. Cependant, le reste de titre est une merveille de plus à l'actif des polonais. Le refrain, porté par ce blast à la batterie, constitue une prouesse et il est impossible de s'en débarrasser...Sans parler de ce riff de guitare qui se fraye un chemin instantané vers notre mémoire à long terme.

Le reste de l'album est tout aussi satisfaisant, tout en se montrant peut-être un poil plus conventionnel. "Fifth Element" se révèle travaillé, abouti, et toujours porté par la voix de Simon dont les aigus extrêmes ne nous lassent jamais. De plus, la formation parvient à ajouter une profondeur à sa musique, à engendrer ce sentiment étrange qui vous prend aux tripes lorsqu'on découvre quelque chose de nouveau pour la première fois. « The Day When I Turn Back Time » en est une belle preuve, car comment ne pas évoquer ce puissant couplet porté par ces attaques de choeurs, ou cette partie de piano qui déboule en plein milieu de l'introduction ? De quoi tomber de son fauteuil. « Chronokinesis » illustre également ce fait à merveille. Dès l'introduction, les orchestrations travaillent en symbiose parfaite avec la batterie pour une ambiance raffinée et majestueuse, sans parler de ce pré-refrain porté par cette voix angélique accompagné de quelques murmures en toile de fond. Pathfinder, en usant des ingrédients les plus conventionnels, parvient à marquer, à surprendre, et à subjuguer.

Parfois, la formation revient à une musique plus épique, mais toujours aussi travaillée avec son « March To Darkest Horizon ». D'entrée, le titre fait preuve d'une force de frappe colossale grace à des choeurs masculins qui forment le noyau du morceau. Les parties vocales vont de rebondissements en rebondissements, alternant les notes criardes et les rugissements guerriers. Il est d'ailleurs à noter que Pathfinder fait ici un usage plus fréquent des choeurs masculins pour porter les refrains. « When The Sunrise Breaks The Darkness » clôt l'album avec maestria, avec un refrain solennel, les choeurs et les mélodies sont affirmés et s'inscrivent comme les plus matures composés par Pathfinder à ce jour.

Pathfinder possède un talent certain. Il offre avec ce second effort un autre voyage inoubliable qui ne laissera que rarement de marbre. Le groupe assume pleinement son statut de groupe "mielleux", mais il fait également preuve d'une maturité de composition assez surprenante. En espérant que le nouveau vocaliste se montre à la hauteur pour porter avec autant de maîtrise cette musique qui, décidément, n'a pas finit de nous surprendre.

4 Commentaires

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d00mwisd - 12 Novembre 2014: Deux chroniques en une journée, tu ne chôme pas dis donc. Bonne chronique cela dit même si ce deuxième album me laissera toujours un poil sur ma faim bien qu'il y ait de bonne chose.
edenswordrummer - 12 Novembre 2014: C'est l'inspiration Pathfindienne :D
edenswordrummer - 12 Novembre 2014: Oui je suis conscient que dans l'ensemble cet album a pu décevoir, juste l'effet de surprise en moins, ou un concept qui peut un peu moins accrocher, mais j'ai mît la même note car Pathfinder a pu continué de sortir de bonnes compos et ce, même après le grand succès de son premier album
d00mwisd - 12 Novembre 2014: Affaire à suivre. J'ai hâte de voir ce que va donner le nouveau chanteur. L'ancien était vraiment génial.
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