L'histoire de
Truppensturm c'est avant tout l'histoire de son unique membre, le dénommé
Vanguard von Rimburg.
Le tout premier groupe auquel il a participé s'appelait Nordwind, groupe local qui n'a absolument rien sorti et qui a d'ailleurs arrêté ses activités lorsque les membres se sont aperçus qu'il existait un autre Nordwindallemand. On était en 1995.
C'est alors que
Vanguard décide de monter son projet à lui qu'il va appeler Sturmtruppen; un patronyme qui est tiré du nom d'une BD,
Die Sturmtruppen, donc n'ayant aucune connotation nazi. Il enregistre une démo en 1997.
N'étant pas super convaincu du résultat, il laisse un peu tomber le projet et fonde avec un pote le groupe de black pagan Heemat qui sortira une démo et un single.
Préférant le travail solitaire, il laisse tomber Heemat et fonde deux groupes. Tout d'abord Abusus, projet true black assez doomy très sympa. Il va d'ailleurs sortir une démo ainsi qu'un split avec
Funeral Procession.
Puis
Kermania encore un groupe pagan avec choeur, acoustique, etc. Un album sortira en 2006 d'ailleurs.
Mais l'année de la révélation pour
Vanguard, c'est 2005 avec la découverte de l'album
Desecration Of The Holy
Kingdom de
Black Witchery.
Il décide alors de revenir à Sturmtruppen, son projet le plus apte à recevoir sa nouvelle orientation musicale.
Pour éviter justement toute connotation nazi, il change le nom de Sturmtruppen en Truppenstrum et enregistre en 2006 un EP éponyme qui n'est ni plus ni moins qu'un gros hommage à
Black Witchery.
Au départ, l'idée c'était simplement de réaliser un EP parce que
Black Witchery lui avait tapé dans le coeur. Il ne pensait pas trop à aller plus loin et c'est un peu son pote, le boss de Van Record, qui l'a incité à poursuivre ce projet
Truppensturm.
Fields of
Devastation sort donc l'année suivante, en 2007. C'est vraiment le disque de la révélation. La grosse mandale dans la gueule !
Musicalement,
Truppensturm reste encore très influencé par
Black Witchery : les riffs, cette guitare tronçonneuse, c'est complètement ça. Allez, on peut sentir une légère envie de se démarquer au niveau de la voix. Sur le EP,
Vanguard imitait carrément Impurath. Ici, il opte pour un chant plus grave, dans un style à la
Blasphemy.
Mais bon, on est toujours dans l'esprit Black Wtchery pas seulement musicalement mais aussi au niveau de la conception du disque. Un disque qu'il faut prendre comme un bloc, un ensemble, avec des titres qui se ressemblent tous plus ou moins, ça c'est une idée qu'il a aussi pris chez
Black Witchery.
Mais bon, ça tue ! L'esprit est là et on se fait emporter dans ces champs de la devastation. Peu importe que tout ça, en fin de compte viennent de
Black Witchery. Le principal c'est que le mec, il y mette ses tripes. Et le résultat est là : tuerie.
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