Tiens, tiens, un groupe Russe qui n'est pas du
Pagan? m'étais-je dit lorsqu'on m'avait filé cet album. Et sympa la pochette, oui certes.
Cela commence sur une chanson d'intro au clavier, pas trop mal réussie, mais bon les intros instrumentales ça m'a jamais vraiment plu. Tout cela sonne plutôt Cradle m'étais-je dit, surtout avec la pochette et le livret rappelant un certain Vempire or
Dark Faerytales in Phallustein.
L'arrivée de "
Brunette in Black Stocking" corrobore mes pensées à peu près. Du black sympho dans la même veine, avec un chant qui me fait penser au tout premier Dani, manquant un peu de puissance, mais pas trop mal dans l'ensemble. La prod est de bonne qualité. Mais ici il y a pas mal de tremolo et surtout de blast ravageurs, très rapides, ce qui s'éloigne du groupe sus-nommé. A l'inverse certains riffs de claviers, les choeurs grandiloquents et toutes ces conneries, ainsi que des parties plus heavy à la gratte me rappellent Cradle.
Mais les claviers ont une place nettement plus importante, avec des envolées au piano ou cordes qui sont bien réussies. Ce qui plaît le plus dans cet album, ce sont les breaks. Oui les breaks. Comme par exemple le début de "Sweety Thigh in Dominant Sluts", peut-être la meilleure de l'album, cette manière de casser le rythme et remplacer la mélodie par des nouvelles bien meilleures, pas mal. Les jeux de batterie sont variés et rapides, entraînants, apportant pas mal de variété, aucun problème de ce côté-ci.
Mais on y trouve également des chansons plus mélodiques et lentes, où la guitare se fait plaisir. L'album profite donc de quelques accalmies bien accueillies, et évite donc la fadeur ennuyeuse d'un
Anorexia Nervosa.
Ainsi
Black Countess réalise un bon album, efficace, sans pour autant être une perle. Ici peu de sentiments véhiculés, le groupe mise sur une accroche mélodique, réussie.
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