Pour beaucoup d'entre vous,
Robby Valentine est certainement un jeune inconnu, sorti de l'on ne sais où...donc je vais devoir "me répéter avec plaisir" (voir l'album
The Magic Infinity, dont la chronique est passée en commentaire).
Ce monsieur est un multi-instrumentiste Hollandais né en 1968. Ses influences sont avant tout Queen, The Beatles et j'en passe... Il s'associa avec l'ex-chanteur de
Vandenberg, Peter Struyk, pour créer
1st Avenue en 1987. Il rejoindra
Zinatra en 89, ce qui lui permit de tourner avec
David Lee Roth et
Steve Vai. Il signe un contrat pour se lancer dans une carrière solo en 1990. Son premier album,
Robby Valentine (co-produit) sort en 1992. Quand Brian May (Queen) découvrit le second album,
The Magic Infinity (1993), il invita
Robby Valentine sur la tournée de un de ses album... pas mal, non ????
Son Dixième album, eh oui...
Falling Down in Misanthropolis sort en 2007. Le problème est que la plupart de ses albums ne sont disponibles qu'en import Japonais... bon courage donc !
Alors pourquoi vouloir chroniquer ce disque de 2007 ? tout simplement parce qu'il me semble que cet album, est à la fois le plus metal et le plus varié musicalement parlant.
Le plus varié musicalement veut dire, chez
Valentine, qu'il n'hésite pas à nous balancer toutes ses influences. Il n'est, parfois, pas difficile de deviner du Queen, la plupart du temps et pratiquement sur tous ses albums. je tiens à préciser, le Queen période 73/79. Pour commencer, l'intro, les chœurs, de Falling
Down. Même chose pour Just A
Dream et ainsi de suite... jusqu'à l'interprétation des solos de guitare, à croire que Brian May joue sur l'album.
Alors, Je pourrais passer en revue tous les morceaux et siter toutes les influences, Queen, The Beatles, Chip Trick, voire même
Rammstein (
Save Myself). Mais je passerais, non pas pour un fan, mais pour un détracteur. Il touche même à la "musique" électronique sur ce disque.
Pour ce qui est de la voix, le Monsieur est né en 68, donc il a du avoir le temps de murir, physiquement je veux dire. Mais pas la voix... peut-être tout, sauf la voix. Une voix de jeune choriste, je dirais... rien à voir avec les voix que l'on à bien souvent l'habitude d'entendre dans le
Hard Rock.
Comment qualifier la musique de
Valentine ? diversité. Voilà le mot, diversité. Il ne cesse de nous étonner. Sur un seul morceau, il nous entraine bien souvent, dans divers styles musicaux, mais l'ensemble est bien du
Metal Symphonique, il n'y a pas de problème... jetez un coup d'œil sur les vidéos disponibles sur sa page, pour vous en assurer !
Un tel talent mériterait d'être un peu mieux distribué et surtout faire des tournées en Europe du Sud !
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