Extreme Hatred

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17/20
Nom du groupe Hypnosia
Nom de l'album Extreme Hatred
Type Album
Date de parution 09 Octobre 2000
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album52

Tracklist

1. Extreme Hatred 04:05
2. Circle of the Flesh 04:37
3. The Last Remains 02:48
4. Operation Clean-Sweep 04:02
5. Comatose 04:27
6. Act of Lunacy 04:19
7. Gates of Cirith Ungol (Instrumental) 03:09
8. Hang 'em High 01:53
9. Traumatic Suffering 05:29
Bonustrack (LP Version)
10. My Belief (Possessed Cover)
Total playing time 34:49

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Hypnosia


Chronique @ Behemoth49

02 Décembre 2010
Le monde du thrash metal est vaste. Si vaste que vous n’avez peut être jamais entendu parler d’Hypnosia, groupe suédois formé en 1995 à Vaxjo. Oh ne vous en faite pas, je ne vous fouetterais pas pour cela, étant donné que malheureusement cette formation talentueuse ne possède pas une grande popularité. Et c’est un comble car ce combo mérite vraiment de rencontrer le succès mais j’y reviendrais plus tard. Si l’on prend le temps d’examiner la discographie d’Hypnosia, on se rend compte qu’ils ont dû attendre quatre années avant de pouvoir réaliser leur premier et unique album. Cependant ils n’ont pas chômés pendant ces années, avec la sortie de deux cassettes, respectivement sorties en 1996 et 1997, puis avec le Mcd « Violent Intensity», paru en 1999. Quoi qu’il en soit « Extreme Hatred » sort en Octobre 2000 sous la houlette d’Hammerheart Records.

La description de ce brûlot pourrait être très simple : Une déferlante de violence et d’agressivité sans temps mort durant 35 minutes jusqu’au brisement de la nuque de l’auditeur. Cependant de multiples facettes bien plus subtiles se cachent dans cette galette ô combien excellente.
L’album s’ouvre de la même manière que le laisse penser la pochette. En effet pas d’introduction, la violence musicale et l’agressivité même du thrash envahissent nos oreilles dès les premières secondes de cet album. Le titre éponyme qui ouvre cet « Extreme Hatred » représente à merveille l’album, c’est-à-dire un thrash metal sauvage et sans concession, arrosant sans cesse l’auditeur de riffs destructeurs (2,30) et de solos à la fois primitifs et techniques. Il faut ajouter à la recette un martèlement de fûts dans les règles de l’art et un chant d’écorché vif, laissant transparaitre un profond mécontentement et une haine non dissimulable.
Pas le temps de se reposer, « Circle of the Flesh » arrive immédiatement et c’est reparti pour un concours de brise nuque qui ne laissera personne indemne. Le tempo ne ralentit jamais, à croire que nos trois musiciens ne sont pas humains. Dans tous les cas c’est un chaos sonore, mais un chaos maitrisé car oui c’est sauvage, mais c’est également très bien exécuté.

Je ne décrirais pas une par une les neuf tueries qui composent cet album. Cependant je me dois de souligner la puissance des riffs incisifs de Mikael Casterwall sur le terrible « The Last Remains » ou sur l’écrasant « Operation Clean Sweep ». La paire rythmique n’est pas en reste et accomplit un travail remarquable tout au long de l’album. «Comatose » et « Act of Lunacy » continuent d’achever l’auditeur à coups de riffs entrainants et bourrés d’énergie, de matraquage de fûts et de solis finement réalisés. Seul « Gates of Cirith Ungol » , le titre instrumental, qui n'est pas sans rappeler les dieux Metallica, ralentit le tempo en proposant une introduction acoustique qui laisse finalement place à un riff mid tempo relativement mélodique plus qu’appréciable après ce déluge de rapidité et de violence. Mais l’agressivité du combo reprend le dessus à partir de deux minutes et le headbang ne peux repartir que de plus belle.

Mention spéciale également au morceau éclair « Hang ‘Em High » qui met l’auditeur littéralement sur les genoux en moins de deux minutes. Enfin le dernier morceau, « Traumatic Suffering » alternera entre riffs rapides et destructeurs, passages mid tempo et solos hauts en couleur. Voilà une bien belle manière de conclure un album, qui a donc une conclusion à la hauteur de la totalité de la galette.
La production de cet album est satisfaisante, nous permettant de bien distinguer les trois instruments, et met donc relativement bien en valeur chaque élément composant la musique d’Hypnosia.

Vous l’aurez compris, « Extreme Hatred » est un bijou du thrash metal, mais un bijou injustement oublié par l’histoire car ce disque, que ce soit à sa sortie ou aujourd’hui, reste méconnu par nombres de metalheads. De plus la formation s’est séparé deux ans plus tard, donc inutile d’espérer une suite à cet album plus que redoutable. L’objet est de plus en plus difficile à trouver, alors je ne peux que vous conseiller de l’acquérir si vous tombez dessus, vous n’en serez pas déçu.

17/20

7 Commentaires

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Sperma_frost - 22 Octobre 2014: Ah ah Jérôme, merci pour le clin d'oeil époque Kreator ! ;-)
LeMoustre - 22 Octobre 2014: Oh, juste un peu plus "bordélique" en 1987 qu'en 1989, mais bon, je chipote, l'esprit est là ! Album de Hypnosia assez peu connu, quand même.
Sperma_frost - 22 Octobre 2014: Oui en effet, assez méconnu du grand public et pourtant cet album a quelque-chose d'authentique, de bestial, qui nous ramène des années en arrière !
mechant - 23 Mai 2020:

Les rafalées d'écoutes de cet album me donnent bcp de plaisir....ce groupe a pondu 1 album terrible d'obedience thrash germain des plus sauvage.

Ce petit frere d'un Kreator 85-87 n'a manifestement pas eu de "chance"...dommage!

Merci pour la decouverte.

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