Esoterica

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
14/20
Nom du groupe Karmic Link
Nom de l'album Esoterica
Type Album
Date de parution 15 Mars 2010
Style MusicalMetal Gothique
Membres possèdant cet album8

Tracklist

1.
 Cold
 04:02
2.
 Esoterica
 05:15
3.
 Fire
 04:37
4.
 Whispers on a Breeze
 04:34
5.
 Still
 04:20
6.
 The Separate Reality
 04:21
7.
 Pleasure Is Nothing Without Pain
 03:02
8.
 Twisting Patterns
 04:03
9.
 This Affliction
 05:34
10.
 A Tattered Canvas
 04:28
11.
 Vanilla Skies
 03:52

Durée totale : 48:08

Acheter cet album

 $16.84  6,81 €  11,78 €  £4.79  buy  9,78 €  9,78 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Karmic Link


Chronique @ Chacal

08 Mars 2010
Cette année marquera le retour des 2 « grecs suédois » que sont Mina et Stathis Kassios de Karmic Link. Sur leur chemin, ils ont embarqué un troisième larron dénommé Evan Hensley, auquel ils ont attribué la lourde tâche de dompter les instruments à cordes. De cette rencontre est issu « Esoterica », second skeud du combo.

Si "No Light But Rather Darkness Visible", la première offrande de Karmic Link, n'avait pas été jusqu’à révolutionner le monde du gothic, elle restait néanmoins intéressante et plus ou moins innovatrice par son approche un peu prog dans l'esprit, même si au final le résultat ressemblait plus à un bouquet musical franchement éclectique.
Pour « Esoterica », le groupe a revu sa copie et est devenu plus « sage » en évitant de s'éparpiller dans tous les sens. Si le style reste inchangé, le gothic proposé est bien plus accessible, résultat d'une homogénéisation réussie des titres qui va certainement décevoir certains d'entres vous, vu que le résultat se veut plus traditionnel. Mais attention, « traditionnel » ne rime pas forcément avec ennui, loin de là !!

Stathis Kassios nous sort encore une fois le grand jeu : le synthé très présent comme d'habitude mais sans jamais être envahissant ni lourd, donne quasiment toujours toute l’ampleur au titre, soit par sa mélodie, soit par ses boucles répétitives ou encore par ses arrangements très modernes octroyant une petite couleur électro sympathique. Toujours présent dans les changements d'ambiance ou les envolées musicales, il perpétue à nouveau cette approche prog déjà abordée sur le premier album.
Le petit nouveau qui s'occupe des parties de guitare et de basse a franchement bien fait de passer par là. Non pas que ce soit le nouveau guitare héros de la planète métal, mais son jeu percutant apporte une pêche indéniable. Il semble s'entendre à merveille avec Stathis : pour s'en persuader, il n'y a qu'à écouter les 2 instrumentales (« The separate rality » et « Pleasure is nothing without pain »). Sans être démonstratif, il place judicieusement solos et riffs et sait apporter la graine de folie au bon moment.
Juste un petit mot sur Mina qui encore une fois est exceptionnelle ! Elle maitrise sa voix à la perfection sans jamais tomber dans aucun excès. Mélange de douceur et de furie, elle sait être attendrissante à la manière de Floor Jansen (After Forever) pour d'un coup partir sur les chapeaux de roue et trouver une puissance digne de Kimberly Goss (Synergie). Quelle grâce, quelle classe !

Le résultat de tout ça est un gothic pas franchement tristounet mais plutôt entrainant (sans tout de même atteindre les limites du happy metal !).
Cela reste mou dans l'ensemble mais jamais ennuyeux du fait des changements fréquents de rythmes et d'ambiances. Certaines parties rapides sont surprenantes et vraiment jouissives, même si elles restent classiques : le départ en saccadé de « This affliction » est forcément efficace et impose la grimace du métalleux heureux ; pareil pour le riff final de « The separate reality » où l'intro punchy de « Twitting pattern ».
Je dirais qu' « Esoterica » vogue le plus souvent dans une ambiance similaire à celle d'un Theatre Of Tragédie époque « Aegis » (« Esoterica », « Whispers on a breeze », …) mais en sachant casser le rythme de temps en temps pour mettre le feu comme sait si bien le faire Synergie (« This affliction », «Twisting pattern »). Bref que du bon pour ma part.

La production, elle aussi est de bonne facture : les guitares d’Evan sonnent très métal et les arrangements made in Stathis Kassios sont délectables !

Avec « Esoterica », Karmic link renforce sa position au niveau du mouvement gothic en s'imposant comme un challenger bourré de talent et de bonnes idées qui a toutes ses chances de devenir un incontournable s'il continue sur sa lancée.
Le seul petit hic de l'histoire est qu'à priori Mina a disparu du line-up officiel (Cf leur Myspace) : si la diva quitte le navire, cela risque de nuire gravement à la personnalité du combo … à suivre, mais pour le moment, profitons de cette superbe offrande !

0 Commentaire

2 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire