Esoteric Symbolism

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17/20
Nom du groupe Teramaze
Nom de l'album Esoteric Symbolism
Type Album
Date de parution 15 Avril 2014
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album4

Tracklist

1. All Seeing Eyes
2. Line of Symmetry
3. Transhumanist
4. Bodies of Betrayal
5. Parallels-Dual Reality
6. Spawn
7. Punishment by Design
8. Dust of Martyrs
9. The Divulgence Act
10. Esoteric Symbolisma
11. Order Out of Chaosb
12. Darkets Days of Symphonyc/
13. In Vitro

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Teramaze


Chronique @ BestJules69

10 Juin 2014

L'audace, il en manque à "Esoteric Symbolism" pour être un grand album, ainsi qu'à Teramaze pour marquer son temps.

Teramaze fait partie de ces groupes qui malgré les efforts répétés n’ont jamais réussi à se faire un nom. Et pourtant, les australiens n’en sont pas à leur coup d’essai, car « Esoteric Symbolism » n’est autre que leur cinquième album. Il faut néanmoins leur reconnaître une volonté sans faille, puisque leur parcours n’est pas sans péripéties. Alors que « Anthology » marquait la fin d’une traversée du désert longue de dix ans, le groupe a dû surmonter le décès du batteur, Julian Percy. En résumé, Teramaze n’a eu de cesse d’évoluer, de gré ou de force. Il n’y a qu’à écouter « Doxology » pour se rendre compte du chemin parcouru. Et si l’on assimile souvent le renouvellement à la clé du succès, il n’en reste pas moins que cela fait deux décennies que Teramaze marche dans l’ombre.
Dans ce contexte, « Esoteric Symbolism » consacre la renaissance d’un groupe qui n’a pas connu que des jours faciles. Il n’y a qu’à jeter un rapide coup d’œil à la pochette torturée pour s’en rendre compte. La marge la marge d’erreur est quasiment nulle tant la pente est raide à remonter pour les australiens.

Les hostilités débutent avec « All Seing Line », titre purement instrumental. La musique est puissante, grandiose, lumineuse à certains moments et plus incisive à d’autres, le tout dans un caractère très symphonique. Ce premier titre met l’auditeur dans de bonnes dispositions. La suite n’est d’ailleurs guère décevante. On apprécie le mélodique « Line of Symetry » tout comme le niveau technique exposé dans « Transhumanist ». Teramaze semble de retour avec une vigueur nouvelle. On ne relève aucune faiblesse dans les compositions, efficaces, variées et très proprement exécutées, à la frontière entre métal progressif et power métal. L’ensemble est relativement facile d’accès mais la musique de Teramaze ne rentre pas dans un moule. Au contraire, les australiens lui donnent un caractère singulier. Le quintette joue sur les sonorités et l’intensité sonore tout comme sur l’instrumentation. On ne manquera pas de citer « Punishment by Design », qui illustre parfaitement les qualités citées précédemment. Le titre débute de manière incisive et rythmée avec de puissants riffs de guitare et de percussions, ce qui n’est pas sans contraste avec un refrain mélodique, le tout parsemé de légers accents épiques. On remarquera également l’aisance du chanteur, qui module sa voie au gré de l’atmosphère musicale. Il n’est pas non plus aisé d’y identifier les influences de divers artistes. On peut, durant de très brefs instants, penser à Helloween, Devin Townsend ou encore Dream Theater.

La deuxième partie d’ « Esoteric Symbolism » est tout aussi plaisante. Teramaze injecte du neuf dans ses compositions sans briser la cohérence de l’album, servit par une production de grande qualité. Le dynamisme ne faiblit pas, l’instrumentation est toujours aussi dense, ce qui confère aux compositions cet aspect très étoffé caractéristique de la musique des australiens. Néanmoins, s’il y avait un reproche à faire sur la prestation, on pointerait certainement du doigt un manque de panache. En effet, Teramaze ne nous surprend pas. Il n’y a pas de remplissage, loin de là, puisque, nous l’avons souligné, le quintette donne de la fraîcheur à chacune de ses compositions. On attendrait un ou deux éléments qui sortent du lot parmi tous ces titres de qualité. On aurait par exemple aimé entendre un titre éponyme emblématique, qui s’impose comme le morceau phare de l’album.

La fin de l’album se rapproche, et les titres comme les soli se font de plus en plus long et éclatants. L’album se referme par trois titres puissants et contrastés *, liés les uns aux autres par leur nom certes, mais surtout par la musique, qui gagne progressivement en puissance et en contrastes. Le paroxysme étant atteint à « Viii in Vitro », dans lequel des passages calmes faisant entendre chant résigné succèdent à des instants éclatants. La musique finit par s’éteindre, doucement, au gré d’un ultime riff de guitare qui finit par mourir, laissant silence derrière lui…

L’album referme ses portes, laissant derrière lui l’espoir de jours meilleurs pour les australiens, qui méritent amplement le succès qu’ils n’ont jusqu’ici jamais connu.
L’audace, il en manque à « Esoteric Symbolism » pour être un grand album, ainsi qu'à Teramaze pour marquer son temps.

15/20

1 Commentaire

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LeLoupArctique - 11 Juin 2014: Bonne chronique, très intéressante. Heavylaw en pensait globalement la même chose, je pense pas qu'il y ait grand chose à ajouter ...
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