On prend les mêmes et on continue…
Si on lit attentivement le livret et les renseignements techniques, on peut remarquer que l’album éponyme
Mystic Circle sorti en 2022 et celui qui nous intéresse içi: ERZDAMON (2023) ont été pré-produits, enregistrés, mixés et masterisés entre décembre 2020 et mars 2021 pour le premier et avril 2021 et décembre de la même année pour le deuxième dans le même studio « White Shark Studio » par Nils Lesser (guitariste éclectique et producteur). L’artwork a aussi été confié aux même personnes; et le groupe est toujours composé de BEELZUBUB et BLACKWAR! On prend les mêmes et on continue ou « On ne change pas une équipe qui gagne! »
(Excepté pour les labels, toujours aussi insignifiants pour le Black
Metal, on passe de
Atomic Fire à Fireflash…)
Est-ce réellement le cas avec cet album?
Point de vue contenant, la réponse est assez affirmative car que ce soit la cover, les photos et le graphisme général, il n’y a rien à envier à l’album précédent.
Pour ce qui est du contenu (le plus important), pour ma part, la réponse est plus que positive.
Il y a bien une continuité certainement due à la proximité calendrier de la conception et de la réalisation.
Nous sommes toujours dans un style de Black
Metal carré, mélodique (l’ajout de clavier est surtout présent pour accentuer les ambiances soit sombres soit épiques comme les coeurs sur l’intro du premier titre, d’
Asmodeus and… et The Mothman), assez simpliste dans la construction ce qui rend l’écoute agréable et sans prise de tête. L’alternance de passages rapides et d’autres plus posés (
Unholy Trinity,
Asmodeus and …., Skinwalker) rendent l’album varié. Mais c’est surtout le travail des guitares qui magnifie cet album, tant sur la variation des pistes rythmiques (1’10 et 2’00 sur Erzdamon, 1’40
From Hell…) que sur les sublimes solos (Erzdamon,
From Hell,
Unholy Trinity….) et presque sur chacuns des titres!
Les textes sont, comme d’habitude avec
Mystic Circle, centrés sur le Satanisme primaire, sans trop de recherche historique, rituelle ou biblique, simplement la vision de l’auteur, Beelzebub, de ses cauchemars, de sa haine envers les religions traditionnelles.
La production est très claire, puissante mais surtout très numérisée (le son de la batterie fait très synthétique) ce qui rend audible chaque instrument même la basse qui est juste là pour suivre la rythmique sans extravagance.
Nous sommes loin du Black
Metal originel, d’ailleurs
Mystic Circle a souvent été exclu des hordes de groupes et d’adeptes du
True Black
Metal, mais c’est un album avant tout musical et sur ce point, il est très qualitatif, chaque titre contient son riff épique, son solo travaillé, ses arrangements d’ambiances.
Mystic Circle continue son chemin avec un neuvième album de qualité, peut-être pas indispensable, mais qui garantit 46’ de Bon Black
Metal Mélodique!
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