Epic Obsession

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12/20
Nom du groupe Burning Rain
Nom de l'album Epic Obsession
Type Album
Date de parution 17 Mai 2013
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album12

Tracklist

1. Sweet Little Baby Thing
2. The Cure
3. Till You Die
4. Heaven Gets Me by
5. Pray out Loud
6. Our Time Is Gonna Come
7. Too Hard to Break
8. My Lust Your Fate
9. Made for Your Heart
10. Ride the Monkey
11. Out in the Cold Again
12. When Can I Believe in Love

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Burning Rain


Chronique @ dark_omens

13 Décembre 2016

Un peu trop de ballades pour cet album aux accents de Led Snake ou de White Zeppelin très prononcés...

Si l'évocation du nom de Doug Aldritch n'éveille pas en vous les prémices d'une excitation mais plutôt des interrogations du genre "c'est qui?", "Il a joué dans quel groupe?" ou encore "C'est le héros de quel jeu?", alors ça signifie que vous pouvez tranquillement passer votre chemin et vous épargnez la lecture d'une chronique absolument pas faite pour vous.

Pour les autres, ceux qui sont restés, qui ont donc un certain âge vous n'êtes pas sans ignorer que le guitariste en question fut, entre autres, celui qui officia au sein de Whitesnake, Dio, ce House of Lords de sinistre mémoire (David Glenn tu as mon soutien éternel) ou encore, excusez du peu, de Bad Moon Rising. Et vous, il serait franchement très étonnant que vous soyez totalement insensibles au Hard Rock de Burning Rain. Un Burning Rain qui cultive sur son troisième album baptisé Epic Obsession sa créativité dans les mêmes sphères que Gotthard, Led Zeppelin, Steelheart et dans celles hantées par ces pâles reptiles rampants déjà évoqué. Et si en plus l'idée que cette expression soit rehaussée par le jeu plein de groove de l'ami Doug, par l'organe chaud et habité de Keith St. John et par un je ne sais quoi ressuscité de ces années 80 ne vous effraie pas davantage, vous êtes ici au bon endroit avec ce nouvel opus.

Sorti treize ans après son immédiat prédécesseur, il débute de bien belle manière avec un sémillant Sweet Little Baby Thing, un plus sensuel et chaloupé The Cure et un très Rock Boogie, Till You Die". A cette liste détaillant ses pistes les plus séduisantes ajoutons un Pray Out Loud dont Leo Leoni aurait pu, sans souci, imaginer les riffs, un "sombre" et planant My Lust Your Fate ou, par exemple un Out In The Cold Again que l'on jurerait avoir entendu sur ce Tangled in Reins de 1992 écrit et composé par la formation du Connecticut dans laquelle œuvra Miljenko Matijevic. Notons aussi ici la présence de Kashmir (de qui vous savez. Du moins je l'espère si vous avez l'âge que je crois que vous avez) en une reprise périlleuse. Périlleuse pourquoi? Parce que forcément conditionné par les a priori de ceux qui vont l'écouter et qui souhaiteront soit un calque parfait de l'original, soit une relecture étonnante habitée par une personnalité nouvelle. Me concernant, j'aurais préféré qu'elle soit un peu moins scolaire tout en ne s'éloignant pas trop du concept initial. Bref tout ça pour dire que la vision de ce morceau d'histoire revisité par Burning Rain est proprement interprétée mais qu'elle n'apporte pas grand chose. Pas de quoi nous faire changer d'avis concernant ce disque néanmoins.

Pas comme la seule, mais pas des moindres, ombre qui vient ternir le tableau : les ballades de ce Epic Obsession. Burning Rain semble, en effet, avoir du mal à nous proposer, en la matière, des choses aussi captivantes que certains de ses homologues. Et notamment aussi captivantes que ceux, cités plus haut, qui se sont, quant à eux, forgés une solide réputation dans le domaine. Au point même, d'ailleurs, de ne finir par ne plus sortir que des albums entiers dédiés à ce genre de pistes langoureuses.

Pour en revenir à Burning Rain, et à son Epic Obsession, prenons par exemple Made For Your Heart qui est une sorte de promenade sucrée saupoudrée de Bon Jovi et de Def Leppard, sauvée uniquement par les soli de Doug Aldritch et sans grand intérêt. Un intérêt que l'on cherchera aussi d'ailleurs sur un When Can I Believe In Love ou un Too Hard To Break, deux pistes tellement ennuyeuses et tellement prévisibles. Quant à Heaven Gets Me By, et à sa version acoustique, là encore, pas de quoi crier au génie tant ce titre semble avoir été composé par Richie Sambora et par ses petits camarades du temps où Geoff Murphy cherchait la chanson phare de son Young Guns 2 (une évidence particulièrement flagrante avec la version unplugged proposée ici). Cette faillite est d'ailleurs d'autant plus regrettable, et d'autant plus perceptible, que Burning Rain n'aura pas hésité à consacrer pas loin de la moitié de ce disque à l'exercice.

Un album sympathique mais qui aurait, sans doute, gagné à jouer davantage la carte d'émotions autres que celles uniquement dévolues aux émois langoureux et nostalgiques. Avec davantage de chansons dynamiques et moins de ballades, nul doute, en effet, que ce Epic Obsession aux parfums de Led Snake et de White Zeppelin très prononcés nous aurait davantage convaincus. Peut-être dans une quinzaine d'années...qui sait...

2 Commentaires

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Elevator - 14 Décembre 2016: Celui-là, je ne connais pas et il semble, vu le style que tu décris, que je ne perds rien du tout ...
Merci pour la tirade of course !
dark_omens - 14 Décembre 2016: Ouais, c'est dommage que ce groupe soit ici aussi endormi...

Et sinon de rien pour la tirade et merci à toi pour ton comm...
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