Tiens, un groupe de metal festif qui s’ajoute à ma collection ! Après
Finntroll,
Korpiklaani,
Alestorm, et j’en passe, voilà
Trollfest ! En général, pour que ce genre de groupes me plaise, il faut un équilibre entre la festivité et le metal, sans excès (oui, je suis épouvantablement tatillon, mais c’est comme ça, et pas autrement !). Eh bien là…
Commençons par l’artwork, plutôt original, on voit sur la pochette des trolls armés de machettes, de harpons et de fusils dans une forêt vierge à la recherche du Saint
Graal, qui est au-dessus d’une fougère. Comment ça c’est bizarre ? Donc, on l’aura compris, les Trolls de
Trollfest sont des rigolos. Ils ont d’ailleurs choisi de faire dans leur livret un style de carte avec des noms de villes mêlés à des noms d’alcool, comme Bierusalem,
Rome & cola, Bacardislava ou encore Malmøl (je vous laisse chercher toutes les références, ça vous fera un petit jeu). Et, comble de l’incongruité, nous pouvons voir les Trolls dans un bureau bien haut perché dans un gratte-ciel, en costume-cravate ! Et ils sont… pas super classes, en fait. Mais si vous avez fini avec les références aux alcools et villes, vous pouvez vous amuser à trouver la marque de toutes les bouteilles sur le bureau ! Bilan de l’artwork : c’est plutôt simpliste (et pas super joli), mais ils se sont bien marrés. Passons à la musique.
...
Mouais...
Généralement j’entends les 2 premières minutes d’un album et je peux dire si la suite me plaira. Je pensais m’être trompé ici, mais non. Ici, ces deux minutes sont d’une violence fatigante, épuisante même, avec des instruments qui ont sûrement rendu l’âme dans les 5 minutes après l’enregistrement tant le rythme est rapide et déchaîné… Commencer une fête par du lourd, c’est la meilleur façon d’être saoulé très vite. Enfin je pensais me méprendre car la suite de «
Die Verdammte Hungersnot» est meilleure dans l’ensemble, on entend des instruments à un rythme convenable. Mais en fait ils s’excitent dans tout l’album ! Même «Gegalte Bliven Gekvitt», seule chanson acoustique de l’album, commence bien, mais le répit est trop bref. Mes oreilles se remettent un peu avec la guitare reposante, mais PAF ! Voilà une batterie surpuissante qui revient… Comment se fait-il que je sois pas ivre mort après avoir absorbé autant de tord-boyaux auditif ?
La fête s’éternise, et ça tourne en rond, ces poivrots ne parlent que du carvi, pour fabriquer l’aquavit, mais en bon hôte, je reste jusqu’à la fin. Mes amis les instruments folkloriques me soutiennent au début, ils m’aident à oublier que les guitares électriques et le chant black sont de vrais enfoirés à cette fête, alors que je les aime beaucoup d'habitude, mais au fil de la quête (oui, ça vient de me revenir, ils cherchent le
Graal, à en croire les paroles, mais la musique donne l’impression qu’ils ne s’en préoccupent pas trop) ils sont de plus en plus insupportables, je n’ai qu’une envie, c’est de tous les envoyer chier, amis ou non, et de déserter. Ils ont l’air de plus en plus saouls (à moins que ce soit moi, quand on l’est, on discerne mal l’état des autres), j’ai envie de dormir, mais ça fait encore trop de bruit, et ce même pour l’«Epilog» ! Et quand ça s’arrête, forcément, c’est la gueule de bois : j’ai super mal à la tête !
Trollfest est un groupe de rigolos qui ont l’air sympa à faire pas mal d’humour, mais du reste, ils sont vraiment lourds, et cette fête ou quête ou ce que vous voulez ne m’a pas donné envie d’accepter une autre invitation chez eux. Le metal bourrin surreprésenté, avec une disharmonie avec le folklorique, mais c'est plutôt dommage, les passages folks sont plutôt sympas. A consommer avec beaucoup de modération ! Si vous voulez écouter l'album, allez-y petit à petit, piste par piste, c'est plus digeste. Tiens, un groupe de metal festif qui disparaît de ma collection !
Mélange très réussi pour moi.
Visiblement, soi on aime, soit on déteste.
J'aime.
Et un jour je ferai une chronique pour rendre justice à cet album.
Ils ont réussi a créer un univers particulier complètement déjanté plus loufoque que Finntroll et ça je trouve que c'est un tour de force dans la soupe folk métal qui règne aujourd'hui et depuis trop longtemps.
Et comme dit précédemment, les sonorités orientales sont on ne peut plus originales pour un groupe de black norvégien!
Chronique bien subjective, qui ne parle même pas de la musique vraiment, qui ne parle pas des nombreuses mélodies orientales utilisées, ce qui est original et inhabituel pour un groupe de Folk metal.
Mélange très réussi pour moi.
Visiblement, soi on aime, soit on déteste.
J'aime.
Et un jour je ferai une chronique pour rendre justice à cet album."
Pas mieux ;)
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