Empty Faces

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14/20
Nom du groupe Dark Sky
Nom de l'album Empty Faces
Type Album
Date de parution 27 Juin 2008
Labels AOR Heaven
Style MusicalMetal Mélodique
Membres possèdant cet album15

Tracklist

1. Hands Up
2. Empty Faces
3. Slave of Time
4. Send Them to Hell
5. Chase your Dreams
6. Maniac
7. Saints Beneath the Sky
8. Pleasure & Pain
9. Believe It
10. Meaning of Life
11. Final Day (Hidden Track)

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Dark Sky


Chronique @ Chacal

30 Juin 2008
Formé en 1982, Dark Sky a vécu son lot de galères entre changements intempestifs de line-up ou problèmes de maison de disque. Néanmoins, toujours là, ils sortent ce mois ci leur quatrième album « Empty Faces » et la hargne est bien plus présente que d'habitude : il y'a des moments pour rigoler d'autres pour headbanguer !

Dark Sky, groupe teuton, a pour habitude de naviguer dans les sphères du métal mélodique, mais en étant plus mélodique que métal, à l’instar de Bonfire par exemple. Et bien ce coup-ci, changement de logique, on part dans l’autre sens ! Le combo a ajouté une bonne dose de moutarde dans sa sauce et nous offre du vrai métal mélodique, au sens premier du terme : riffs acérés constitués de gros accords bien gras, portés par des murs de saccadés, agrémentés d'un chant dynamique mais restant doux et mélodieux soutenu de chœurs puissants comme l'on pourrait en trouver sur n'importe quel groupe d'AOR.
Le rendu est comparable à du power Bonfire gonflé aux hormones d'Helloween ou de Pink Cream 69, du moins pour la première partie de l'album. Rien à redire sur des titres comme « Hands Up », « Empty Faces », « Slave of time » ou le très costaud « Send them to hell » : ça envoi du bois comme on aime, basé sur des grosses rythmiques qui sonnent très Européenne. Le chant de Franck Breuninger et les claviers de Claudio Nobile sont là pour calmer la chose et éviter au groupe de sombrer dans du pur heavy suite aux rythmiques appuyées et aux solos punchy de Steffen Doll. La partie rythmique constituée de Winny Zurek à la basse et de Uwe Mayer à la batterie est implacable mais se laisse souvent prendre au jeu et la double grosse caisse ne badine pas pour trouver une petite place.
Avec « Chase your dreams », Dark Sky ralentit la cadence pour explorer une sonorité plus soft, proche du prog. Mais quitte à faire des choses inhabituelles, autant allez plus loin !! Et c'est ce qu'ils ont fait les bougres en reprenant, « She’s a Maniac », titre tiré de la BO de Flashdance. Après avoir subit une petite adaptation et un léger lifting, cette chanson s’est transformée en véritable bombe ; c'est étonnant et détonnant à la fois, ne pas le faire aurait était une grossière erreur !
Hélas, « Maniac » marque une coupure, la fin des hostilités. Les 5 titres qui suivent permettent au combo de renouer avec leurs origines et la puissance du début de l'album disparaît tragiquement. Non pas que ce soit mauvais mais c'est le genre de chansons qui passent sans vraiment retenir l'attention de l'auditeur. On les entend mais ne les écoutons pas vraiment, pour se rendre compte d'un coup que la chaîne est muette et que le dernier morceau vient de se terminer sans se rappeler franchement à quoi il ressemblait. Il n'y a aucun doute sur le fait que la petite étincelle présente sur les 6 premiers morceaux s'éteint assez rapidement par la suite et que l'on s’enlise dans du très classique, sans caractère ni identité.

Au final, malgré une fin d'album un peu décevante, Dark Sky s'en tire quand même franchement bien car les 6-7 premiers titres sont vraiment excellents et raviront à coup sûr les fans de métal mélodique voir de métal tout court. Si tous les bons morceaux n'étaient pas regroupés et consécutifs, cette coupure n'aurait pas était si visible et cela aurait certainement changer le rendu final, mais c'est aussi un avantage : on peut éjecter le CD juste après avoir évité de justesse le torticolis sur « Maniac » ;o)
Avant de les bannir définitivement de votre shopping-list suite à cette mauvaise chronique, tendez-leur quand même une petite oreille, ils le méritent !

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