Emergence Within the Corridor of Unholy Lacerations

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14/20
Nom du groupe Vale Of Miscreation
Nom de l'album Emergence Within the Corridor of Unholy Lacerations
Type Album
Date de parution 2007
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1. Augmenting the Physical World of Invisible Thought 03:58
2. Obsessive Compulse Over Analysis 02:49
3. Heinous Epitaphs Inscribed Upon Memorials of Allused Flesh 03:51
4. Nauseating Emulations of Perverse Images of Faith 02:40
5. Despondent Utterance of Abysmal Lamentations 03:15
6. Ejaculating Perdition Upon Monuments of Benevolence 03:22
7. Angelic Flayings Inflicted with Hate Sharped Blades 02:49
Total playing time 22:44

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Vale Of Miscreation


Chronique @ Arachnid

15 Mai 2010

Une première production musicalement fantastique mais au son mal mixé et au chant peu extraordinaire

Venue tout droit d’Albuquerque au Nouveau Mexique, cette jeune formation créée en 2006 n’aime tout simplement pas la vie. Ils sont méchants, ils aiment le gros son et le revendiquent à travers une musique barbare qui fracasse les tympans. Plus sérieusement, on sait peu de choses sur Vale Of Miscreation si ce n’est que le projet est à la base mené par deux amis de longue date, le bassiste Justin et le guitariste Daryl. Pour le reste, on peut en déduire que des membres sont allés et venus dans la formation. Dans tous les cas, ils ont réussis très rapidement à signer chez Dead World Syndicate Records (Fields Of Elysium, Skinned) et ont pondu un premier maxi en 2007, soit un an après la formation du groupe.

Un maxi très intéressant puisqu’il regorge à la fois de défauts très nombreux mais aussi et surtout de qualités surprenantes pour un premier effort. En premier lieu, la pochette est d’une qualité rare pour ce genre de production : tout bonnement magnifique, mêlant avec ingéniosité ces mélanges subtils de rouge et de bleu/gris, mettant en scène des anges déchus et un homme en lévitation entouré par trois murs délabrés… Le principal est là : ça claque, ça attire l’attention en plus d’un nom de groupe pour le moins franchement sympathique. Puis on s’attarde un tout petit instant sur le nom de l’album ainsi que sur les titres des morceaux. Emergence Within the Corridor of Unholy Lacerations : ça c’est du titre à rallonge. Et ce n’est pas tout, entre "Ejaculating Perdition Upon Monuments of Benevolence" ou encore "Heinous Epitaphs Inscribed Upon Memorials of Allused Flesh", nos chers Amerloques aiment se la jouer Nile et mettre des titres immémorables. D’accord, on peut toujours les abrévier mais bon, juste par curiosité, j’aimerai bien être présent à un de leurs concerts pour voir le chanteur annoncer ne serait-ce qu’un titre.

Bon allez, penchons-nous plus sérieusement sur la musique en elle-même. Il y a du très bon comme du très mauvais dans ces 7 titres. D’abord, le son est très inégal : la batterie (que je soupçonne fortement d’être artificielle parfois) et le chant sont hélas surmixés, chose navrante quand, en y penchant un peu plus l’oreille, on découvre la multitude de riffs brutaux, techniques et d’une vélocité alarmante. Premier constat : musicalement, ça déchire, ça envoie du pâté avec rapidité et précision, alternant entre riffs assassins et riffs assassins, mélangeant sans surplus sweepings courts et soli dantesques, le tout avec une hargne féroce et fracassante. La batterie quant à elle n’en fait pas toujours des tonnes, mis à part de nombreux passages où l’on découvre sans surprise des roulements de tomes vite placés entre deux passages à blancs (on parle de microsecondes, d’accord ?). Un jeu grandement influencé par Tony Laureano ou encore Tim Yeung : du blast, beaucoup de roulements, une caisse claire martelée à foison et peu de jeu de cymbales au final (très éclipsées par ailleurs). Bref, pour la musique, tout est dit : le son est horriblement mal mixé et le rendu des instruments n’est pas juxtaposé à sa juste valeur (l’exemple le plus flagrant est sûrement le titre final "Angelic Flayings").

Ensuite, le chant. Très puissant, bien mis en valeur, impressionnant parfois, il reste néanmoins peu personnel. Pour faire bref, c’est du pig squeal et uniquement du pig squeal. Chose plutôt dommage quand on imagine le résultat avec un chant moins grindcore et un poil plus varié (comme on peut l’apercevoir sur "Obsessive Compulse Over Analysis" ou encore "Despondent Utterance", où l’on découvre quelques vifs passages en grunts). Mais par exemplen sur "Augmenting the Physical World" on n’a affaire QU’À du pig squeal de cochonou forcément incompréhensible mais néanmoins bien maitrisé. Le chant étant mis en avant par rapport aux riffs, on se retrouve donc souvent un peu perdu quant aux changements de pistes. Encore une fois, dommage pour le côté répétitif du chant.

Au final, une première production osée et musicalement fantastique, à faire frémir les plus grands en matière de death brutal technique mais au son mal mixé et au chant peu extraordinaire. En espérant avoir un remake sonore de meilleure qualité, agrémenté de quelques pistes supplémentaires. Dans tous les cas, Vale Of Miscreation est un groupe dont le potentiel n’est pas à négliger.

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