Embrionic Emission

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16/20
Nom du groupe Toxic Grind Machine
Nom de l'album Embrionic Emission
Type Album
Date de parution 25 Septembre 2012
Style MusicalCyber Metal
Membres possèdant cet album3

Tracklist

Due to copyright issues, the band re-released the album with a new cover and a new tracklist in september 2012.
ORIGINAL TRACKLIST
1. Amphetamines in Ghost City
2. Aphidhaze
3. Burn Bright, Wry Jackal
4. Cell 600
5. Judah, Let’s End
6. Hymnlock
7. Morphia
8. Enther
NEW TRACKLIST
1. Burn Bright, Wry Jackal
2. Amphetamines in Ghost City
3. AphidHaze
4. Cell 600
5. Hymnlock
6. Judah Let's End
7. Morphia
8. Enther

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Toxic Grind Machine


Chronique @ Matai

28 Novembre 2012

"Embryonic Emission" n'est pas suffisamment singulier pour marquer les esprits

Il est incroyable de toujours retrouver les mêmes influences dans le domaine du cyber metal, ce qui finit, à la longue, par lasser, les groupes ne proposant plus une patte réellement atypique. On a souvent une sorte de mixture entre Fear Factory, Sybreed, Strapping Young Lad, Meshuggah, etc, ce qui fait que le résultat est souvent le même. Toxic Grind Machine, originaire des Pays Bas, suit ce schéma là, mené par deux compères en quête de musique futuriste et cybernétique. On ne pourra pas dire que le travail accompli sur les samples et les effets électroniques est mauvais, bien au contraire, mais c'est au niveau des parties metalliques que ça pêche.

De prime abord, Toxic Grind Machine effectue dans un cyber metal assez commun, avec alternance de chants, cris et growls aux couplets, chant clair aux refrains, mélange de parties syncopées et de parties plus bourrines, tendances core voire djent à la clé, et ce, sous couvert de mélodies parfois mielleuses. On n'est donc pas surpris à l'écoute des huit morceaux, répétant souvent les mêmes structures. Que nous reste-il réellement à découvrir et que peut nous proposer Toxic Grind Machine sans tomber dans le déjà-vu et le pompeux ?

Pas grand chose pour le moment car les Néerlandais n'offrent rien de bien nouveau. L'ensemble manque même de caractère, ce qui aurait pu permettre à l'auditeur de faire fi de ce manque d'originalité. Bien sûr, il se dégage une certaine puissance au niveau de la production, les guitares sont efficaces et percutantes comme sur « Amphetamines in Ghost City » ou « Burn Bright, Wry Jackal », et le chant arrive quelque fois à être suffisamment incisif pour nous emporter. Mais ça ne suffit pas. La superposition des cris fait trop fouillis, la programmation de la batterie est un peu maladroite, les breaks au chant clair rappellent la trance...

Et pourtant, si quatre titres peuvent être vite mis de côté, les quatre autres arrivent à se démarquer, que ce soit « Aphidhaze » avec son bon dosage entre couplets brutes, refrains softs et sonorités cybernétiques de bonne qualité, « Hymlock » avec son ambiance sombre, ou « Enther » très symphonique et spatial, pas loin de la BO de film, proche des récents travaux de Mechina.

Ce « Embryonic Emission » ne permettra pas à Toxic Grind Machine de se faire remarquer et de percer dans le milieu car il faut encore beaucoup de travail, d'originalité et de maîtrise pour offrir un opus décoiffant et percutant. Aller, on s'accroche, on ne désespère pas et on revient dans quelques années avec une pépite.

3 Commentaires

4 J'aime

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Ultrashock - 29 Novembre 2012: Ah tiens pour une fois je suis pas trop d'accord avec toi Mataï. C'est vrai que parfois ça sonne Neosis ou autre mais je me lasse pas de l'écouter, c'est puissant, varié, tout me plait, pour moi c'est une de mes meilleures trouvaille de ces derniers mois. ;)
Matai - 29 Novembre 2012: Ca manque cruellement de caractère, la puissance vient de l'auto production et des riffs, mais le reste, pour moi, pas assez varié et pas assez différent de ce qui sort pour se mettre à part. Ca ressemble à Cruentus, The Interbeing, Neosis, Sybreed, et toute la clic, sauf que ceux là font mieux. Dommage. Après si l'album t'éclate, tant mieux ;)
AXEL071721 - 06 Avril 2013: Matai, je ne peux que te remercier du travail fait sur ce site en matière de cyber. Grâce à toi, j'ai découvert et acheté pas mal de disques qui m'ont vraiment permis d'écouter autre chose que Sybreed ou Fear Facto' dans le genre. Mais sur cette chronique, je ne comprends ni ta note ni ton appréciation. Après, bien entendu, tous les gouts, de même que les points de vue, sont dans la nature. J'ai pris attache auprès du groupe sur Facebook, et si leur album avait été distribué au format CD, je l'aurais acheté sans hésiter. Après, je reste allergique au format digital, je dois être (déjà ?) un vieux con !

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