El Pistolero

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16/20
Nom du groupe Tracer (AUS)
Nom de l'album El Pistolero
Type Album
Date de parution 01 Mai 2013
Style MusicalStoner
Membres possèdant cet album17

Tracklist

1. El Pistolero
2. Lady Killer
3. Dirty Little Secret
4. Dead Garden
5. Ballad of "El Pistolero"
6. Santa Cecilia
7. Wolf in Cheap Clothes
8. Scream in Silence
9. Hangman
10. Manic for Ya
11. There's a Man
12. Until the War Is Won
13. Now I Ride

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Tracer (AUS)


Chronique @ growler

06 Mars 2014

Attention, gros potentiel !

Tracer est un trio australien fondé en 2004 et originaire de Adélaïde, qui avait la particularité d'être composé des trois frères Brown, André à la batterie, Michael au chant et à la guitare et Leigh à la basse mais ce dernier ayant quitté le navire, il sera remplacé par Jett Heysen Hichs. Après un "Space in between" (2011) très réussi, une flopée de concerts en compagnie de grosses pointures comme Royal Republic ou encore Black Label Society et, le prix du "Best new band" lors des "awards" du magazine anglais Classic Rock, Tracer revient avec "El Pistolero", sorte d'album concept rendant hommage au film de Robert Rodriguez et produit par Kevin Shirley (Iron Maiden, Led Zepellin, Silverchair...).

Et le "pistolero" dégaine dès le premier titre "El Pistolero", les guitares sont massives, la rythmique est incisive et efficace, le refrain est parfaitement mémorisable, ce morceau, à l'instar de "Lady killer", est très accrocheur. Ces deux premières compositions plantent le décor d'un "heavy-rock-stoner" très puissant au grain de guitare à la fois rugueux et clair, et, au son lourd mais très dynamique. Ces deux morceaux ne sont pas des cas isolés puisque le puissant "Santa Cecilia", les rapides "Wolf in cheap clothes" et "Manic for ya" sont du même acabit, l'opus se concluant sur "Now i ride" qui enfoncera complètement le clou.

La touche "stoner" est renforcée sur les morceaux "Dirty little secret", "Dead garden", groovy à souhait et aussi par cette coloration sonique qui fleure bon l'huile de vidange, et, par les connotations "blues" disséminées ici et là.

Outre la qualité des compositions, le point fort de ce disque est assurément le chant de Michael qui mise sur la variété. En effet, il utilise son organe à merveille et module à volonté, sa voix peut être rauque sur les titres plus agressifs ou envoûtante sur des morceaux plus lents voire plus sombres.

Le problème de "El Pistolero" est qu'il est coincé entre concept album et opus classique, un quadriptyque racontant l'histoire de "Del desperado" (en quatre parties) est éparpillé au milieu des autres morceaux, du coup, l'auditeur peut perdre facilement le fil de l'histoire. De plus, les influences trop flagrantes présentes sur son premier album n'ont pas totalement disparu, puisque l'ombre des Foo Fighters plane sur "Wolf in a cheap clothes", celle de Audioslave sur "Scream in silence", mais aussi Led Zepellin sur "Hangman" et enfin Queens Of The Stone Age sur l'ensemble de l'opus.

"El Pistolero" est cependant plus que sympathique et est composé de morceaux variés, puissants et efficaces. La production de Kevin Shirley est très massive et renforce la dynamique du disque mais certaines influences sont encore trop présentes, en tête desquelles Queens Of The Stone Age, défaut qui sera assurément atténué avec l'expérience.

Attention, gros potentiel !

2 Commentaires

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Walagahouglag - 07 Mars 2014: Merci pour ta chronique qui rend justice à un groupe trop méconnu vu son potentiel! J'ai eu le plaisir de les découvrir en première partie de The Answer l'année dernière. J'ai même réussi à choper une baguette, alors j'ai pris mon courage à deux mains (et ma baguette qui peut servir d'équerre maintenant) et je suis allé causer avec le groupe qui me l'a dédicacée. Je suis tombé des nues tellement ces types sont humbles et chaleureux, de vrais anti-stars! On ne peut que leur souhaiter le meilleur :)
Daweed - 20 Mars 2014: Merci pour la chro' j avais bien accroché à spaces in between. Vais me pencher dès que possible sur cet album des kangourous.
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