Echoes of Human Decay

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13/20
Nom du groupe Dominance (ITA)
Nom de l'album Echoes of Human Decay
Type Album
Date de parution 13 Mars 2009
Enregistré à Studio 73
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album5

Tracklist

1. Dead Mechanism 00:35
2. Last Witness 05:47
3. Gilgamesh 04:28
4. Primordial 05:14
5. The Siege 04:51
6. Duellists 05:10
7. The Temple of Two Queens 04:22
8. Unholy Birth 04:38
9. The Sailor 05:41
10. Like a Distant Thunder 05:44
Total playing time 46:30

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Dominance (ITA)


Chronique @ BEERGRINDER

28 Mai 2009
Dominance est en fait un vieux groupe de Death Metal formé en 1992 et déjà auteur d’un premier full lenght en 1999 chez Scarlett Records, après avoir tourné avec des groupes comme Malevolent Creation, Krabathor ou Suffocation, les italiens vont connaître une accumulations de problème (line-up, label,…) qui va stopper net leur carrière pendant que celle de leurs compatriotes de Natron décolle. Enfin en 2008 les choses se stabilisent et Davide Tognoni et ses acolytes enregistrent enfin leur deuxième disque au Studio 73.

Sorti chez le tout jeune label transalpin Kolony Records, Echoes of Human Race (2009) représente une véritable résurrection pour le combo jusqu’ici pas vraiment verni.
Une fois la courte intro passée, Last Witness balance un Death classique et efficace, basé essentiellement sur des riffs old-school mais infiniment plus travaillés que ne le ferait un Bolt Thrower par exemple, en fait les premiers nom qui vient en tête sont Trauma (Pologne) et surtout Bloodred Throne : même production massive, son de batterie équivalent, basse claquant allégrement, riff approchants donc, et aussi le chant de Mauro Bolognesi faisant clairement penser à celui de l’excellent Mr Hustler sur Altered Genesis.

A l’image de la pochette et de ce militaire achevant un chrétien dans un décor de champ de bataille, Dominance ne fait pas dans la dentelle, axant ses compos sur des rythmiques dressées comme un véritable mur de la paire Gianluca Fontanesi / Marco Bertolini, et soutenues par le matraquage régulier (et peu être un peu trop scolaire) de Davide Tognoni, parfois on perçoit également l’ombre de Natron sur certains passages techniques (Gilgamesh). Quelques éléments plus mélodiques viennent aussi de temps à autre s’intercaler dans certains morceaux pour un résultat mitigé.
Alternant titres lourds et rapides, Dominance parvient à éveiller l’intérêt du metalhead tout au long du disque, le gratifiant au passage d’un surpuissant The Siege qui n’aurait pas dépareillé sur le redoutable Altered Genesis.

L’incursion Black Metal de The Duellists est en revanche assez déconcertante, montrant que Dominance se cherche encore un style. Cependant le potentiel est bien présent et après une décennie sans rien enregistrer il ne fallait peut-être pas s’attendre à un disque pétant la baraque. Si Dominance parvient à trouver une personnalité plus affirmée et écrire des titres de la trempe de The Siege, Unholy Birth ou The Sailor, ils pourront peut-être s’installer parmi les leaders du Metal de la mort italien au milieu des Natron, Hour Of Penance et autres Sadist.

Dominance a le mérite de ne pas rentrer dans les deux catégories à la mode du moment : le Death ultra rapide et technique et le retro Death Metal crade et minimaliste, ils pratiquent simplement du bon Death puissant, efficace et prennent visiblement beaucoup de plaisir à jouer. Pour dominer le monde on verra plus tard, pour plaire aux Deathsters c’est déjà dans la poche.

BG

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Apophis2036 - 14 Novembre 2010: Intéressante chronique, tu me donnes envie d'en savoir plus... déjà le 4e disque qui me plairait d'avoir ce mois-ci, l'on verra si j'y arrive, merci.
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