Du point de vue de l'artiste, l'acharnement, dont les médias critiques sont parfois coupables à son égard, demeure un honteux lynchage immérité lui permettant de brandir les inscriptions sacrées où des notions telles que sincérité, intégrité, droit à la créativité ou liberté d'expression sont déterminantes. Autant de confessions de foi indiscutables. Pourquoi pas...
Poursuivant le cheminement de cet idée, ainsi, pourrait-on voir, dans la ténacité de votre humble serviteur à dénoncer la médiocrité des travaux des brésiliens de
Skull And Bones, une certaine propension à l'obstination grossière entravant indignement leur liberté. Pourquoi pas...
Néanmoins, afin d'apaiser les contradicteurs liberticides, il faut, en un premier temps, rappeler que, la droiture et l'indépendance des rédacteurs sont toutes aussi essentielles que celles des créatifs. Elles ne doivent, par ailleurs, pas être un concept malléable au gré des injonctions justifiées, des cris indus, des gouts subjectifs des autres. Le critique doit s'en tenir à ses convictions et à ses mots.
Et au delà même de toutes ces considérations dont chacun fera bien ce qu'il voudra, en second lieu, il ne faudra pas oublier que Spartacus et ses complices ne nous proposent pas de découvrir leurs univers gracieusement mais qu'ils en réclament une contrepartie sonnante et trébuchante. Un prix fort, de surcroit.
Loin des réflexions partiales sur les gouts de chacun ou sur l'intégrité de qui que ce soit, il y a donc une réalité économique nettement plus embarrassante que, personnellement, votre humble serviteur trouve bien plus sordide à l'encontre des amateurs d'art que celui dont est victime tous les Spartacus du monde.
Bref. Encore une fois, et ce afin de rendre service à la nation culturel en danger, enfonçons nous dans la fange effrayante des œuvres de
Skull And Bones. Sortis en 2011, cet
Earth Secret History est, une fois n'est pas coutume, une infaillible démonstration des incapacités techniques, des faiblesses créatives, de l'amateurisme (dans son acceptation la moins glorieuse) et des incompétences de ce groupe. Une fois encore, il est, en effet, possible d'entendre ici toute les caractéristiques récurrentes du Heavy
Metal de ces natifs des terres de braises. Chants ânonnés et faux, soli dissonants et en totale opposition avec les mélodies développé ici (piétinant scrupuleusement les bases les plus élémentaires de l'art de l'arrangement), riffs simplistes à l'extrêmes, refrains sans intérêt, instrument jouant en décalage...Tout y est...Malheureusement...
Afin d'illustrer ces propos amers par quelques exemples susceptibles de décrire bien mieux que des mots l'horreur de ce
Earth Secret History, citons les atroces Explorers,
Rebellion,
Black Death, The Great History ever Sold,
Black Forest Covenant, Secret
Weapons ou encore, l'insupportable Nibiru. Une liste, bien évidemment, non-exhaustive puisque ce disque compte 13 titres aussi odieusement intolérables les uns que les autres.
Soyons charitable et arrêtons dès à présent de parler de cette chose que personne ne pourra décemment qualifier d'œuvre sans immédiatement faire naitre à son encontre de sérieux doute quant à sa santé mentale. Soyons, en effet, généreux et stoppons ce massacre artistique.
Et c'est fait exprès dans leurs titres sur youtube de couper net à la fin ? C'est très novateur et créatif je trouve.
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