Dreaming with the Dead

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17/20
Nom du groupe Ripping Corpse
Nom de l'album Dreaming with the Dead
Type Album
Date de parution Novembre 1991
Style MusicalDeath Thrash
Membres possèdant cet album69

Tracklist

1.
 Sweetness
 02:55
2.
 Dreaming with the Dead
 01:45
3.
 Anti God
 03:08
4.
 Glorious Depravity
 01:59
5.
 Beyond Humanity
 04:18
6.
 Feeling Pleasure Through Pain
 03:34
7.
 Through the Skin to the Soul
 02:26
8.
 Rift of Hate
 03:58
9.
 Deeper Demons
 01:51
10.
 Sickness of Will
 02:16
11.
 Chugging Pus
 02:24
12.
 Seduction of the Innocent
 03:38

Durée totale : 34:12

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Ripping Corpse


Chronique @ Fabien

28 Septembre 2007
Formé en 1987 dans l'état du New Jersey autour de Shaune Kelley et du désormais célèbre Erik Rutan, Ripping Corpse est une figure du deathtrash nord-américain des premières heures. Le groupe s’illustre notamment avec sa demo-tape Splattered Remains parue en 1989, également éditée en format vinyle 12' dans les mêmes temps que l'invincible Immortality’s End de son voisin Exmortis, au sein de la série culte des 'Underground Records Demos' de CCG, division du label anglais CMFT.

A l’image des tee-shirts de Ripping Corpse fièrement portés par Patrick Mameli et Doug Cerrito sur les incontournables Testimony Of The Ancients et Effigy Of The Forgotten, le groupe bénéficie d’un intérêt fort auprès des deathsters et notamment auprès d'Earache Records, qui lâche l'affaire de peu, dérouté par le look et le chant du frontman Scott Ruth. Le groupe décroche finalement un contrat avec Maze sur le territoire US avec une licence accordée à Under One Flag (Death, Bathory, Dark Angel, etc.) sur le vieux continent, débouchant sur la capture de treize morceaux aux Quantum Sound Studios sous l’œil bienveillant de Bill Klat (peu après le passage de Revenant), puis sur la sortie de Dreaming with the Dead en fin d’année 1991, amputé de la piste Exhumation Day, écartée par le label faute à la violence des paroles.

Si l’on pouvait s’attendre à une nouvelle déflagration en provenance des Etats-Unis, à l’heure où Suffocation montait la violence et la technicité de quelques crans, Ripping Corpse reste ancré sur son premier album entre thrash et deathmetal, se caractérisant davantage par un style agressif que foncièrement brutal. Dreaming with the Dead referme en effet un deathrash à dominante middle tempo (sans oublier quelques passages plus tapageurs), sur les vocaux écorchés & teigneux de Scott Ruth, loin du martelage rythmique et des growls gutturaux de ses voisins de l’époque, tels que Suffocation, Immolation, Pyrexia ou Morpheus Descends.

Ripping Corpse n’en demeure pas moins un groupe sacrément nerveux. Les morceaux de son compositeur principal Shaune Kelley (Erik Rutan n’ayant signé véritablement que le bon Through the Skin to the Soul) sont idéalement mis en valeur par une section rythmique carrée et par le riffing efficace & tranchant de nos deux guitaristes, renfermant une agressivité & une rugosité certaines, à l’image des redoutables Sweetness et Glorious Depravity. En ajoutant enfin les vocaux plein de teigne du charismatique Scott Ruth, Dreaming with the Dead dégage au final force & caractère.

Unique album de Ripping Corpse, comprenant notamment des interprètes que l’on retrouvera quelques années plus tard aux commandes de Dim Mak (Scott, Shaune) et d’Hate Eternal (Erik), Dreaming with the Dead est un concentré de deathrash technique et racé. Lorgnant davantage du côté des galettes de Sadus, Incubus, Demolition Hammer ou Devastation, l’album ne rencontre finalement qu’un faible succès en cette terrible année 1991, lors d’une époque de surenchère et de concurrence sans pitié dans le style, notamment sur le territoire nord-américain.

Fabien.

4 Commentaires

9 J'aime

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Manu666 - 01 Avril 2014: Très bon album
LeMoustre - 31 Octobre 2016: Nerveux, tranchant, ce sont en effet les deux mots qui viennent à l'esprit, à l'écoute de cet album. Rempli de cassures de rythme et de moment purement hyper speed avec des relances lugubres et malsaines ("Anti-God"), les courts morceaux ne laissent que peu de répit. A ranger aux cotés de Sadus, Incubus ou Devastation, et tellement typique de son époque, au bon sens du terme.
tormentor - 31 Octobre 2016: Putain il me le faut ce skeud! Tu me donne encore plus envie en citant Sadus et Incubus!
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