Drapsdalen

ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Valdaudr
Nom de l'album Drapsdalen
Type Album
Date de parution 26 Fevrier 2021
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album6

Tracklist

1.
 Liket Skulle Vaert Brent
 06:24
2.
 Trass og Vrede
 05:04
3.
 Evig Langt inn i Tiden
 04:39
4.
 Den Evige Ild
 05:15
5.
 Du Vantro og Vrange Slekt
 03:57
6.
 Drapsdalen
 05:19
7.
 Kom, Bestig Vaare Fjell
 07:28

Durée totale : 38:06

Acheter cet album

 $16.27  15,83 €  13,94 €  £31.12  $21.74  44,89 €  40,89 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Valdaudr


Chronique @ Icare

21 Fevrier 2021

Un pur produit norvégien ancré dans les 90's, entre TNBM, black n roll, influences thrashy et fibre païenne.

Aujourd’hui, nous allons parler de Valdaudr, groupe de black norvégien formé en 2018 à peine. Jamais entendu parler ? C’est bien normal puisque le Drapsdalen que voilà est la toute première sortie du combo ; néanmoins, les gaillards qui se cachent derrière ce patronyme ne sont pas tout à fait inconnus puisque Valdaudr est né sur les cendres de Cobolt 60 et l’on y retrouve ces bons vieux Dod et Vald – d’où le nom du groupe, contraction stylisée de ces deux patronymes - respectivement gratteux en chef et ancien hurleur chez les bouchers de Blood Red Throne. Autant donc vous dire que le groupe sait riffer même si, évidemment, il ne suffit pas de savoir faire du bon death pour être assuré de faire du bon black ! Quoi qu’il en soit, rassurez-vous, ce premier album est un très bon condensé de black 90’s, à la fois brut, rentre-dedans et épique, et on aurait tort de s’arrêter à cette pochette il est vrai assez peu avenante.

D’emblée, Liket Skulle Vaert Brent nous met une belle peignée, avec ce blast roulant, ces guitares noires et ensorcelantes aux ambiances inquiétantes et ce chant haineux éructé avec une conviction glaciale. Du haut de ses 6,24 minutes, ce premier morceau sait varier les plaisirs, entre passages destructeurs, ralentissements mélodiques, et passages groovy qui chauffent la nuque (putain ce break central, imparable !), offrant un bel aperçu du savoir-faire des musiciens.
Puis c’est au tour de Trass Og Vrede de nous happer grâce à un riffing envoûtant à la profondeur peu commune. La voix de corbeau de Vald, hurlements lugubres et démoniaques qui rappellent un mélange entre Abbath et Dagon, achève de nous posséder, appuyée par ce rythme binaire très marqué, autant en poum tchaks rapides et entraînants qu’en blasts métronomiques. Si l’ensemble peut paraître assez commun, les changements de rythmes, la variété dans les parties de guitare (entre partitions ténébreuses aux relents de soufre et excellents passages black n roll) ainsi que le côté accrocheur font irrémédiablement de cette deuxième piste un très bon titre, loin d’être minimaliste et sans âme.
D’une manière générale, on remarquera d’ailleurs que ces sept titres sont intelligemment composés, aérés et variés, et si Valdaudr ne fait pas dans l’originalité, les influences sont manifestement digérées pour donner naissance à un black aussi authentique qu’efficace. La promo nous parle d’une rencontre improbable entre Darkthrone, les premiers Ulver et Primordial et effectivement, il y a du vrai puisqu’au-delà de l’aspect true black évident, un souffle païen domine l’ensemble de cette œuvre, et on retrouve parfois au détour d’un blast décapant ou d’un riff headbangant un passage plus introspectif aux sonorités folk (les chants clairs mâles et tourmentés de Den Evige Ild qui flottent comme des spectres sur les mélodies désolées de la basse et des arpèges de guitare, titre par ailleurs très thrahsy, la fin épique du morceau éponyme qui n’est pas sans rappeler Windir, Kom, Bestig Vaare Fjell, titre final qui navigue sur les mêmes eaux qu'’un Twin Obscenity, plus lent, épique et mélancolique que le reste de l’album, avec son intro acoustique sobre et juste). Ajoutons également que la basse, très présente, est particulièrement audible tout le long de ces sept titres, renforçant la noirceur et le côté malsain de ces 38 minutes démoniaques.

Que dire de plus ? Drapsdalen est un pur produit norvégien, qui explore différents courants de black des années 90 entre TNBM, black n roll, influences thrashy et fibre païenne. Si vous aimez les groupes suscités ainsi que des hordes comme Urgehal, le old Satyricon ou Taake, vous pouvez vous jeter les yeux fermés sur ce premier très bon album, respectueux de la tradition, fier, exalté et authentique. La bande son parfaite pour accompagner l’hiver et la pandémie, qu’on se le dise !

0 Commentaire

7 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Autres productions de Valdaudr