Dodekathlon

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
14/20
Nom du groupe Bleeding Gods
Nom de l'album Dodekathlon
Type Album
Date de parution 12 Janvier 2018
Labels Nuclear Blast
Enregistré à Pitch Note Productions
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album24

Tracklist

1.
 Bloodguilt
 05:41
2.
 Multiple Decapitation
 05:24
3.
 Beloved by Artemis
 04:23
4.
 From Feast to Beast
 05:28
5.
 Inhuman Humiliation
 04:49
6.
 Birds of Hate
 04:08
7.
 Saviour of Crete
 05:03
8.
 Tyrannical Blood
 03:38
9.
 Seeds of Distrust
 04:49
10.
 Tripled Anger
 06:55
11.
 Hera's Orchard
 05:40
12.
 Hound of Hell
 03:30

Durée totale : 59:28

Acheter cet album

 $1.99  7,05 €  5,38 €  £4.08  $9.85  8,45 €  6,72 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Bleeding Gods


Chronique @ Pingu

22 Fevrier 2018

Ce Dodekathlon est un album plus que correct avec de bonnes idées mais manquant au final de maturité

Le saviez-vous ? En 2018, Decathlon a été désignée comme l’entreprise préférée des Français, détrônant au passage le géant américain Amazon (BRA) pour la première fois depuis 2015. Les raisons de ce succès ? Une expertise forte dans son secteur d’activité et une proximité client des plus appréciables de nos jours, où le dématérialisé règne...

Une magnifique transition donc pour parler du sujet qui nous intéresse aujourd’hui, le dernier bébé des Deathsters hollandais de Bleeding Gods : Dodekathlon.

Si j’étais sérieux un moment, je vous aurais dit que le mot “dodecathlon” provient du Grec ancien dōdékathlos (et non pas du magasin de sport) renvoyant aux 12 travaux d’Hercule, expliquant au passage les écritures grecques sur la jaquette de l’objet et la présence de 12 titres sur le skeud, une pour chaque épreuve ; que faisant suite à leur premier effort Shepherd (IND) Of Souls, les Bataves avaient signé chez Nuclear (CHL) Blast (vous la sentez ma grosse prod bien lissée ?) pour 1h de Death Metal à tendances Thrash et euh… Sympho ?

Mais à la place je vous ai fait une intro de merde, comme d’hab’.

Côté compos, nous sommes sur un Death aux riffs thrashisants et soli Heavy, somme toute assez classique mais efficace. Point de déballage technique superflu, Bleeding Gods va à l’essentiel, bien aidé et mis en valeur par un mixage propre et massif : Beloved By Artemis, droit dans ta face, bim, avec son putain de riff groovy alternant avec ses séquences blastées, ou encore Birds Of Hate (PL). Tout va donc bien dans le meilleur des mondes ; on alterne les mid-tempi virils et les phases bourrines blastées, pourtant... Vous savez ce que je déteste encore plus que les gens qui prennent un Coke Diet au McDo ou que les choux de Bruxelles ? Les claviers Pouet Pouet.

Alors je comprends bien que ça donne un sentiment de grandiloquence, que c’est censé en jeter, mais seulement à touches minimes et discrètes, au bon moment quoi. Et ce Dodekathlon m’a fait faire une overdose de claviers prout : dès le second titre Multiple Decapitation (GER), ou sur les très « Behemothesques » From Feast to Feast (calqué sur un Ov Fire (MLT) and the Void (UK)) et Inhuman (USA) Humiliation qui me fait fortement penser à un Blow Your Trumpet, Gabriel. Là où certains morceaux gagnent en personnalité et en émotions (comme sur le pont kitsch de Beloved by Artemis) grâce à ces parties Sympho, d’autres se transforment en épopées dégoulinantes presque caricaturales (sur Savior Of Crete, graou, on fait du Death Metal, on n’est pas contents).

Les instrus sont hyper-maîtrisées, tout est propre (voire un peu trop même), les soli claquent vraiment, quelques riffs qui envoient du pâté, mais reste que ces éléments Sympho sont assez mal intégrés dans les compos au final.

La bonne volonté est là, palpable, mais certains passages restent trop maladroits et d'autres titres trop quelconques. Aussi vite écoutés, aussi vite oubliés. Cette linéarité dans les titres qui ont du mal à se démarquer les uns des autres rendra l’heure d’écoute de ce Dodekathlon assez fastidieuse : on s’armera de courage sur les premiers morceaux, on prendra notre pied sur les quelques bons gros riffs rouleaux compresseurs et autres solos, on arrivera rarement jusqu’aux titres de fin d’une traite. Y’a bien la rafraichissante Tyrannical Blood (JAP) aux influences latines (qui me font plus penser à l’Espagne et aux tapas qu’à la Grèce Antique je vous avoue), interlude acoustique et instrumental pour faire une petite pause douceur après 7 titres Death Pouet bourrins, mais rien de transcendant. Et pourtant, c’était une vraie bonne idée, alors pourquoi ne pas mixer ça au milieu de compos plus directes ? J’aurais pris mon pied sur un gros Metal avec des parties grattes sèches en guise de pont ou d’intro !

Bref, pas besoin d’épiloguer, ce Dodekathlon est un album plus que correct, avec de bonnes idées et des passages bien sauvages comme on les aime. Seulement, la prod’ un peu trop lisse dessert le propos, notamment avec un clavier un peu trop envahissant. De même, si des groupes comme Behemoth (PL) ou Septic Flesh sont de bonnes références, ces dernières respirent un peu trop à travers les compositions et le son du groupe, manquant au final d’une véritable personnalité et rendant l’histoire comptée par Bleeding Gods trop linéaire à mon goût.


1 Commentaire

5 J'aime

Partager
Baal666 - 28 Fevrier 2019:

Pas d’une grande innovation, ça c’est sûr, quelques morceaux intéressant comme Beloved By Artemis.

Inhuman Humilation, par contre lui pompé sur Behemoth à 100% ,mais rien de bien palpitant

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Autres productions de Bleeding Gods