Distant Is the Sun

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16/20
Nom du groupe Vanishing Point
Nom de l'album Distant Is the Sun
Type Album
Date de parution 18 Fevrier 2014
Labels AFM Records
Style MusicalHeavy Mélodique
Membres possèdant cet album19

Tracklist

1. Intro / Beyond Redemption
2. King of Empty Promises
3. Distant Is the Sun
4. When Truth Lies
5. Circle of Fire
6. Let the River Run
7. Denied Deliverance
8. Story of Misery
9. Era Zero
10. Pillars of Sand
11. As December Fades
12. Handful of Hope
13. Walls of Silence
14. April

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Vanishing Point


Chronique @ dark_omens

13 Avril 2014

Sans doute le disque le plus convaincant de Vanishing Point à ce jour...

Au début des années 1990 le guitariste Tommy Vucur, le batteur Jack Lukic et le bassiste Joe Del Mastro, anciennement membre d'une formation du nom d'Eye, fonde ensemble un nouveau groupe. Bientôt rejoins par le chanteur Silvio Massaro et par Pep Sammartino aux claviers, ils prendront le nom de Vanishing Point. Andrew Whitehead devient le second guitariste du quintette, mais sera rapidement remplacé par Chris Porcianko. Après moult autres déboires et changements de line-up, après aussi 4 albums sortis en l'espace d'une décennie, ces natifs de Melbourne, en Australie, s'enferment dans la discrétion d'un silence long de 7 années. Brisant enfin ce mutisme sort en cette année 2014 Distant Is the Sun.

Depuis le tout début de sa carrière alors qu'il foulait des terres quelques peu différentes puisqu'il se consacrait à un Heavy Metal aux riffs parfois épais et aux claviers très connoté 70, une tendance qu'il abandonnera dès un second opus plus classique, Vanishing Point aura toujours fait de l'aspect mélodique un élément prégnant de sa musique. Et justement synthés majestueux, piano intimistes, break judicieusement appropriés et refrains harmonieux peaufiné avec un soin extrême, autrement dit toutes ces caractéristiques propres aux mouvances les moins agressives, seront ici l'arsenal avec lequel il tentera, une fois encore, de conquérir de nouveaux territoires hostiles à son art. Fort de cet enseignement, d'aucuns, à la gâchette leste et à l'esprit un peu étroit, auront donc quelques facilités à le confiner dans la communauté peu enviable, selon eux du moins, de ces groupes mous inintéressants. Bien évidemment on ne saurait leurs donner totalement tort concernant une partie de cette réflexion tant, le plus souvent, ce penchant pour une musicalité accrue se fait au détriment du Metal. Le plus souvent mais pas toujours. Pas ici. Pas cette fois-ci car Distant Is the Sun est un disque mêlant Heavy Metal, Power Metal Symphonique et Hard Rock en un équilibre très intéressant puisque si le visage le plus délicat et le plus doux de cette formation sera exposé au travers de tous les artifices habituels de ces genres, il en aura aussi emprunté les caractéristiques les plus vives et les plus belliqueuses. Et notamment ces riffs de guitares singulièrement incisifs par instants et ces rythmes particulièrement soutenus à d'autres.

En résulte de bons moments tels King of Empty Promises, dont on regrettera juste l'entame un peu trop similaire au Embodiment qui débutait le précédent effort, Distant Is the Sun, ou encore, par exemple, Denied Deliverance. Circle off Fire et Era Zero, deux titres aux passages particulièrement prompts et virulents, sont, eux aussi, à citer en exemples. Le premier, malgré quelques difficultés dans ce duo entre Silvio Massaro et Tony Kakko (Sonata Arctica) où les deux voix peinent à s'accorder (et particulièrement celle du Finlandais), demeure très réussie. Le second, quant à lui, ne dénote aucunement et poursuis sur ce chemin d'excellence sur lequel le groupe s'est engagé jusque-là.

Bien évidemment, eu égard à sa créativité la plus suave et amène, son visage le plus affable en somme, Vanishing Point ne peut s'abstenir de se plier à l'exercice ô combien galvaudé de la ballade. Il s'acquitte plutôt bien de ce devoir et ce même si on aurait souhaité que ces pistes-là soient un peu moins nombreuses ici.

Pour terminer cet examen sommaire, disons juste qu'il eut été appréciable que cet album soit un peu plus court pour éviter d'égarer l'auditeur dans cette profusion qu'il nous offre durant un peu plus d'une heure. Même si, pour être très honnête, on comprend aisément qu'une absence aussi longue méritait d'être emplie par une présence aussi opulente. En outre, si l'on ramène ces 14 morceaux, et ces 63 minutes, aux 7 ans qu'ils comblent, cette abondance paraît tout de suite nettement plus raisonnable.

Très mélodique tout en étant très acéré et dynamique, ce Distant Is the Sun constitue, selon votre modeste obligé, ce que Vanishing Point aura fait de plus convaincant à ce jour. En souhaitant juste qu'il ne faille pas attendre la suite de cette épopée 7 années supplémentaires, on savourera donc ce disque comme il se doit.

1 Commentaire

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edenswordrummer - 09 Août 2014: Merci pour la chronique qui m'a convaincue d'acheter l'album. Après écoute, il s'avère que c'est typique un des genres de musiques que je cherchais depuis bien longtemps...
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