Dissolver of Souls

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9/20
Nom du groupe Astovidatu
Nom de l'album Dissolver of Souls
Type Album
Date de parution 13 Octobre 2013
Labels Self-Produced
Style MusicalBlack Symphonique
Membres possèdant cet album2

Tracklist

1. Dissolver of Souls 02:30
2. Astovidatu 04:20
3. Spheres of the Damned 04:38
4. Kings 04:56
5. Ashes of Faith 06:50
6. Undead - Lord of Men 07:48
7. Triomf van het Kwaad 05:34
8. Mountain Twilight 08:00
9. Ashes of Faith (Orchestral Version) 04:54
Total playing time 49:30

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Astovidatu


Chronique @ Matai

19 Mars 2014

A. ne remplit pas son contrat et nous laisse non seulement sur notre faim, mais aussi avec un sentiment d’amertume

Astovidatu est le projet de quatre Belges désireux de recréer l’atmosphère du black metal des années 90. Ils décident de se diriger du côté du black metal symphonique avec comme inspirations Emperor, Limbonic Art et Summoning. C’est dans cette optique qu’ils sortent en 2013 leur premier full length « Dissolver of Souls », soit huit ans après leur formation. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils auront eu du mal à sortir leur album.

Contrairement à leurs influences, Astovidatu fait dans le fait maison et (quasiment) l’amateurisme. Même si les membres proviennent de différents groupes et horizons, le son et les structures des compositions laissent à désirer. Le chant black d’Arne manque de puissance et d’incision, les guitares manquent de force et de panache malgré un côté raw, la batterie programmée a parfois du mal à suivre, et les claviers ne sonnent pas toujours biens…

Seul le côté orchestral des compos tient plutôt bien la route, avec des nappes souvent présentes et des chœurs chantés en latin, presque liturgiques, comme sur l’intro « Dissolver of Souls » ou « Astovidatu » sans oublier le côté épique de « UndeadLord of Men ». Le côté black metal des compos est bien présent, même si le côté tranchant, noir et malsain se retrouve étouffé par une production légère. Sur « Triomf van het kwaad », la guitare mène la danse mais ne parvient pas à nous faire accrocher tant elle est fade et pas suffisamment catchy. Elle se fait même absorber par les claviers et perd du coup sa place.

Astovidatu tombe aussi dans le piège des titres longs. Huit minutes, c’est cool quand l’ensemble est maîtrisé, varié et prenant. C’est long quand la force manque à l’appel et que la linéarité prend le dessus. Il n’y a même pas d’accélérations. Suffit d’écouter « Moutain Twilight » et on perd complètement le fil. Ce n’est pas un style qui convient aux Belges…

Pas grand-chose à dire sur cet album. Malgré une volonté de bien faire (et une version orchestrale réussie de « Ashes of Faith »), Astovidatu ne remplit pas son contrat et nous laisse non seulement sur notre faim, mais aussi avec un sentiment d’amertume. La Belgique a déjà fait mieux en la matière, comme en témoignent Saille et Orion’s Night

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