Des Bibles, des Hymnes, des Icônes...

Liste des groupes Black Metal Malleus Maleficarum (FRA) Des Bibles, des Hymnes, des Icônes...
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16/20
Nom du groupe Malleus Maleficarum (FRA)
Nom de l'album Des Bibles, des Hymnes, des Icônes...
Type Album
Date de parution 2004
Labels Oaken Shield
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album87

Tracklist

1.
 Des Bibles, des Hymnes, des Icônes…
 03:43
2.
 La Chambre des Souillures
 04:02
3.
 Neurasthenia
 04:45
4.
 Souffre en Silence
 04:26
5.
 Ignorance Enivrante
 05:24
6.
 Interlude
 02:48
7.
 Agonie
 05:45
8.
 La Cité des Hurlements Muets
 04:54
9.
 Ballet Mortuaire
 03:18
10.
 Espoir Perdu
 07:31

Durée totale : 46:36

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Malleus Maleficarum (FRA)


Chronique @ Svartolycka

16 Juillet 2004
Le groupe hexagonal Malleus Maleficarum revient en cette année 2004 avec cet album virulent et hautement agressif. D’un style pas très éloigné de Darkthrone, le groupe prodigue une haine véhiculée par ce magma de violence que l’on connaît depuis leur premier album. Cependant, la musique du combo se fait plus technique (mention spéciale au batteur) que par le passé, muni d’un son plus correct (même si la caisse claire sonne toujours comme une casserole) et des paroles uniquement en français (svp) portées par une voix bestiale et habitée.
À la première écoute, il est clair que Malleus Maleficarum a évolué dans sa composition qui se fait plus structurée sachant varier entre l’ultra-violence et certaines mélodies nauséabondes tout en gardant son hystérie qui dès fois atteint des sommets de misanthropie jubilatoire. Et là, où le groupe dépasse son précédent opus est dans sa capacité à détruire musicalement des symboles que « Taedium Vitae » esquissait seulement en se noyant dans un déluge de barbarie que je ne répugne pas, mais qui avait tendance à masquer sa véritable proportion chaotique. Car si certains ne vont pas pleinement apprécier l’impact plus technique et métaphorique du groupe, pour ma part, je préfère cette évolution tout aussi bestiale que maîtrisée. Néanmoins, « Des Bibles, des Hymnes, des Icônes... est un pur cri de folie dévastateur, emplie d’un courroux sournois et fielleux qui surprend par son incohérence s’insinuant comme un venin.
Cet album est une attaque immorale (ben, normal, c’est du black) s’attaquant aux préceptes même de l’hypocrisie religieuse, transformant ce disque en déluge fétide de haine au sein d’un monde fait de hurlements glacials et de souffrance insalubre dont le groupe ouvre les portes.
À vous d’entrer dans cet univers mortuaire.
La France a trouvé son Darkthrone, soutenez le.

Svartolycka

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Commentaire @ Stench

05 Septembre 2004
Nouvelle production pour ce groupe français à la réputation de taille, qui se bat maintenant depuis un paquet d’années pour poser sa suprématie sur la scène black metal française et internationale. Est-ce avec ce disque qu’ils atteindront ce but ? Seul l’avenir nous le dira, mais il est déjà certain que le groupe possède des atouts entre ses mains. Le groupe va droit au but, et nous propose un true black métal sans pitié, et tous les ingrédients qu’on est en droit d’attendre d’une telle production sont présents : rythme très rapides, riffs ultra basiques et sombres, ambiances plus posées presque mélodiques, chant criard, etc., etc., les clichés sont tous présents, jusqu’à la conception du booklet, tout en noir et blanc, avec photo des gars maquillés jusqu’à l’os. Autre chose qu’on retrouve souvent dans la scène black française : le chant en français ; c’est sans doute une volonté de préserver une identité à la scène française, mais bon, je n’accroche pas trop (de toute façon, faut être honnête, il faut être très compétent pour comprendre que les paroles sont dans notre langue…). Pour résumer, voilà un bon disque de pur black dans la meilleure lignée norvégienne. Quel est le problème alors ? Si les puristes vont sans doute se délecter, comment le groupe pourrait-il s’imposer avec une musique qui ressemble tant à ce qui est déjà fait un peu partout ? Un cd hommage, sans doute, et fait de fort belle manière, mais qui manque par la même occasion de personnalité.

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Commentaire @ Black_Requiem

09 Août 2004
Je ne sais pas ce qui se passe actuellement mais la France, non contente de sortir des millésimes de vin excellents, sort également de magnifiques millésimes de Black très froid. Après Nehëmah qui offre un True Black excellent, voici Malleus Maleficarum qui, grâce à ce Des Bibles, des Hymnes, des Icônes...erce dans la scène Black européenne de fort belle manière, avec classe et talent. La réussite est un ensemble de choses, ce mélange Malleus Maleficarum l’a réussi. Une pochette blanche, grise et noire superbement réalisée, un Black froid teinté de haine et de violence, des paroles crues et en français, des musiciens doués et plein de ressources. C’est vrai, la musique est tout simplement sublime, magnifiquement emmenée par une batterie, celle de Nicolas, qui ne lésine en aucune façon sur les efforts, parfaitement épaulée à la fois par la guitare de Tamas qui offre un petit bijou en matière de mélodie glacée et par la basse de Ahriman. Mais le duo Ahriman/Tamas fait aussi mouche grâce à son chant rauque et torturé, parfois hystérique lorsque les deux voix se mêlent et fusionnent en une prière vers de profonds abîmes inconnus. Amateurs de black malsain, torturé, sombre et froid, Malleus Maleficarum est le groupe qui vous séduira sans aucun doute car la machine est bel et bien lancée et plus rien ne peut l’arrêter à présent. On connaît désormais la future étoile du Black Metal, elle est française et se nomme Malleus Maleficarum.

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Commentaire @ disgracia

20 Juin 2006
Une pochette en noir et blanc, des musiciens en corpse paint, une production morbide, 4 instruments en tout et pour tout, aucuns doutes permis, on est bien ici en présence de "true black metal".
Malleus Maleficarum bénéficie d'une production parfaite pour le genre, la basse etant tres audible, et la batterie sonnant comme si on était à côté d'elle!
Les riffs de guitares sont très simples, pas ce que j'appelle original, mais ils collent parfaitement à l'ambiance froide et malsaine...
Un point fort de cette album réside dans les vocaux, avec une voix black classique très haineuse, ou des cris hystériques, ("La Cité Des Hurlements Muets", ou la tension montante peut s'approcher de la panique!)ou encore des cris de détresses (Espoir Perdu)
Des vocaux qui sont donc variés et très riches en émotions!!
Un autre point fort de cette album réside dans le jeu de batterie!Très technique, elle ne garde pas le même rythme plus de quatre mesures!Elle évite tout ennuie probable.
L'album est parsemé de quelques passages acoustiques, comme dans "Interlude", très sombres...
En conclusion on a une musique parfaitement maîtrisé, qui nous plonge dans un univert froids et violent...mais ô combien jouissif!

8 Commentaires

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metaleu34 - 06 Mai 2007: bien la digipack n'a rien de très spécial, c'est juste un peux pour les "collectionneurs" ;) , c'est vrai qu'il n'y a même pas de livret, je trouve sa vraiment dommage .... :(
metaleu34 - 26 Mai 2007: pour savoir, dans l'édition normal (non limité, au format NON digipack), y à t-il un livret avec les paroles de l'album?
Krypt - 03 Janvier 2010: J'ai acheté l'édition limitée pour 2Euros dans un seconde main, il n'est pas génialissime mais bon quand même.
morkhor - 28 Avril 2014: Très torturé, malsain! Avec des vocaux venant tressaillir les âmes affamées.
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