Daylight Misery, jeune combo grec de dark metal, nous offre son premier album "
Depressive Icons" dans une assiette de saveurs auditives rares pour un premier album ! Précisons tout de même que le groupe comporte en son sein
Seraph, batteur du groupe de black metal allemand
Dark Fortress, et qu’il à bénéficié de l’aide de George Bokos, guitariste de
Rotting Christ, pour l’enregistrement de l’album, ce qui leur vaut d’avoir un très bon son sur le disque !
Avec ce premier album, le groupe nous envoie un metal lourd, mélancolique et mélodique typique du dark metal des années 90 (
Amorphis,
Paradise Lost, My dying
Bride…), pour un résultat très convaincant et agréable. Ici, donc, aucun élément moderne et à la mode, juste les ingrédients essentiels du genre à savoir des guitares très mélodiques et saturées, des rythmes mid-tempos, un chant oscillant entre black et death et quelques voix féminines éthérées avec l’inévitable touche mélodique grecque qu’ont influencée les grands comme
Septicflesh,
Rotting Christ et
Necromantia.
De plus, le groupe s’est permis la présence en guest de quelques têtes du metal sur l’album. Efthimis Karadimas (
Nightfall) apporte donc sa voix sur "Meadows of
Desire", Sakis Tolis (
Rotting Christ) prête la sienne à la très efficace "
Infinity" et
Jakob Batten (
Illdisposed) se permet un petit solo sur "Miserablia".
Avec ces 9 titres
Daylight Misery nous propose un service varié allant de la mélancolie ("
Soul Embraced") à la folie ("
Infinity") tout en passant par la douceur ("Intro").
En somme, un très bon album, riche et varié nous renvoyant à l’âge d’or du dark metal des années 90, qui, à coup sûr, ravira tous les amateurs du genre !
Il ne manque donc plus grand-chose à
Daylight Misery, juste un deal avec un label qui leur permettrait de se faire connaitre plus largement car ils le méritent !
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