Voici une bande très originale car nos amis les zombies aiment la variété ; pas dans le sens propre du terme sinon ce disque ne serait pas entre mes mains…
En effet on commence par un titre de
Pantera et pour finir, en dixième position, à un titre de Gravediggaz (groupe de rap en vogue à l’époque de la sortie de cette B.O.,
1994 donc !).
Heureusement, seul ce dernier titre fait ombre au reste du contenu de ce CD.
Le premier titre est un classique de
Pantera revu et corrigé pour le compte de ces macabés adorés. Je veux parler de «
Cemetary gates » qui est différent de la version originale et qui vaut pour tout fan de
Pantera, le détour ! Il est plus… lugubre !
Ensuite
Ministry nous balance un « Tonight we murder » au chant complètement désaxé ; bref on se croirai poursuivi par un détraqué/tueur en série.
C’est au tour
Machine Head de se fendre d’un « My misery » très classique dans le genre… Du
Machine Head époque «
Machine Head my eyes ».
Megadeth nous pond un « Diadems » que tout le monde connaît et qui fait partie de ces titres que le sieur Mustaine aime jouer sur scène. Très Heavy donc avec de bons soli de guitares et un chant… qu’on connaît (à chacun ses goûts).
Melvins et son « Instant Larry » nous rappelle le bon vieux metal et se situe aussi dans la veine des musiques « guest » qui sied bien à nos morts à l’humour noir. Melvins était déjà sur le déclin quand il a participé à ce disque.
Ce qui n’était pas le cas de ce cher Henry Rollins qui nous sert un «
Fall Guy » avec son
Rollins Band au sommet de son art de
Metal presque Thrash, en tout cas très gueulard ! (Époque de l’album Strenght)
Pour continuer sur sa lancée et ne pas perdre son élan
Sepultura intervient avec son désormais célèbre « Policia » qui a tant fait parlé de lui…par les procès intentés par les polices locales lors des concerts du groupe.
L’avant-dernier titre est pour
Filter. Groupe que je ne sais pas vraiment cerner mais leur « Hey man nice shot » fait mouche et sied bien à cette bande originale avec ces samples et ce décalage dû au lancinement du chant.
Point noir, le pire pour la fin, ce titre de Rap « 1-800-suicide » (évoqué plus haut) qui se pause là et fait tache.
Je donne la note de 16/20 (quand on remet dans son contexte) et un 14/20 si on débarque et qu’on n’est pas nostalgique pour un sou ou qu’on n’est pas fan des groupes précités. Mais c’et quand même des Contes de la Crypte qu’il s’agit et non d’un vulgaire soap-opéra…
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